Décès de Michael Gough
Ce 17 mars 2011 est décédé l'acteur britannique Michael Gough à l'âge de 94 ans.
Né en 1917 (1916 selon Allociné) à Kuala Lumpur cet acteur britannique débuta à la télévision avant de tourner dans un film français "Jusqu'à ce que mort s'en suive" (1947) de Marc Allégret. Sa carrière prendra un certain élan après s'être fait remarquer dans le chef d'oeuvre "Anna Karénine" (1948) de Julien Duvivier, un autre français.
Il enchaine avec "L'homme au complet blanc" (1951) de Alexander McKendrick aux côtés de Alec Guinness avant de tourner dans des films à costumes ; "La cape et l'épée" (1953) de Ken Annakin et "Richard III" (1955) de Laurence Olivier. Ce dernier film n'étant pas une surprise pour un acteur britannique. D'ailleurs Michael Gough se définira lui-même comme le Vincent Price du pauvre.
A partir de la fin des années 50 il sera un des cateurs fétiches de la célèbre Hammer à l'instar de Christopher Lee et Peter Cushing. On le voit dans "Le cauchemar de Dracula" (1958) de Terence Fisher, "Crimes au musée des horreurs" (1959) de Arthur Crabtree, "Le fantôme de l'opéra" (1962) de Terence Fisher, "Les fauves meurtriers" (1963) de Robert Gordon - photo ci-dessus avec le scénariste et ses partenaires féminines - ,"Le train des épouvantes" (1965) de Freddie Francis, "La maison ensorcelée" (1968) de Vernon Sewell, "La maison des damnés" (1973) de John Hough...
Il devient une figue incontournable du film d'horreur, en parallèle il ne délaisse pas la télévision et reste un acteur de théâtre. Outre la Hammer il tourne aussi dans "Mr. Topaze" (1961) de Peter Sellers, "Promenade avec l'amour et la mort" (1969) de John Huston, "Le messager" (1971) de Joseph Losey, "L'amour en question" (1978) de André Cayatte et dans l'excellent "Ces garçons qui venaient du Brésil" (1979) de Franklin J. Schaffner.
A partir des années 80, petit à petit Michael Gough se verra surtout offrir des seconds voir troisièmes rôles dans des productions souvent prestigieuses.
C'est là qu'on peut le voir dans "L'habilleur" (1983) de Peter yates et "Out of Africa" (1984) de Sydney Pollack... Il deviendra plus connu et reconnu de la jeune génération grâce au dyptique (photo ci-dessous) "Batman" (1989) et "Batman le défi" (1991) de Tim Burton.
Toujours entre le fantastique et les costumes, il tourne pour les plus grands et notamment pour Martin Scorcese dans le superbe "Le temps de l'innocence" (1993).
Il interprète encore le majordome de Batman dans ses suites médiocres des années 90 avant que Tim Burton lui offre un rôle dans le chef d'oeuvre, sorte d'hommage à la Hammer, "Sleepy Hollow" (2000). On pourrait dire que le boucle est bouclée mais c'est encore Tim Burton qui lui offrira ses derniers rôles au cinéma en étant une voix dans "Les noces funèbres" (2005) et dans "Alice au Pays des Merveilles" (2010).
Un grand acteur du Panthéon shakespearien nous a quitté et est parti rejoindre Laurence Olivier, peter Cushing et autres John Gielgud...
Né en 1917 (1916 selon Allociné) à Kuala Lumpur cet acteur britannique débuta à la télévision avant de tourner dans un film français "Jusqu'à ce que mort s'en suive" (1947) de Marc Allégret. Sa carrière prendra un certain élan après s'être fait remarquer dans le chef d'oeuvre "Anna Karénine" (1948) de Julien Duvivier, un autre français.
Il enchaine avec "L'homme au complet blanc" (1951) de Alexander McKendrick aux côtés de Alec Guinness avant de tourner dans des films à costumes ; "La cape et l'épée" (1953) de Ken Annakin et "Richard III" (1955) de Laurence Olivier. Ce dernier film n'étant pas une surprise pour un acteur britannique. D'ailleurs Michael Gough se définira lui-même comme le Vincent Price du pauvre.
A partir de la fin des années 50 il sera un des cateurs fétiches de la célèbre Hammer à l'instar de Christopher Lee et Peter Cushing. On le voit dans "Le cauchemar de Dracula" (1958) de Terence Fisher, "Crimes au musée des horreurs" (1959) de Arthur Crabtree, "Le fantôme de l'opéra" (1962) de Terence Fisher, "Les fauves meurtriers" (1963) de Robert Gordon - photo ci-dessus avec le scénariste et ses partenaires féminines - ,"Le train des épouvantes" (1965) de Freddie Francis, "La maison ensorcelée" (1968) de Vernon Sewell, "La maison des damnés" (1973) de John Hough...
Il devient une figue incontournable du film d'horreur, en parallèle il ne délaisse pas la télévision et reste un acteur de théâtre. Outre la Hammer il tourne aussi dans "Mr. Topaze" (1961) de Peter Sellers, "Promenade avec l'amour et la mort" (1969) de John Huston, "Le messager" (1971) de Joseph Losey, "L'amour en question" (1978) de André Cayatte et dans l'excellent "Ces garçons qui venaient du Brésil" (1979) de Franklin J. Schaffner.
A partir des années 80, petit à petit Michael Gough se verra surtout offrir des seconds voir troisièmes rôles dans des productions souvent prestigieuses.
C'est là qu'on peut le voir dans "L'habilleur" (1983) de Peter yates et "Out of Africa" (1984) de Sydney Pollack... Il deviendra plus connu et reconnu de la jeune génération grâce au dyptique (photo ci-dessous) "Batman" (1989) et "Batman le défi" (1991) de Tim Burton.
Toujours entre le fantastique et les costumes, il tourne pour les plus grands et notamment pour Martin Scorcese dans le superbe "Le temps de l'innocence" (1993).
Il interprète encore le majordome de Batman dans ses suites médiocres des années 90 avant que Tim Burton lui offre un rôle dans le chef d'oeuvre, sorte d'hommage à la Hammer, "Sleepy Hollow" (2000). On pourrait dire que le boucle est bouclée mais c'est encore Tim Burton qui lui offrira ses derniers rôles au cinéma en étant une voix dans "Les noces funèbres" (2005) et dans "Alice au Pays des Merveilles" (2010).
Un grand acteur du Panthéon shakespearien nous a quitté et est parti rejoindre Laurence Olivier, peter Cushing et autres John Gielgud...
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