REC 4 : Apocalypse (2014) de Jaume Balaguero
Après "REC3 Génésis" (2012) de Paco Plaza le réalisateur des deux premiers opus revient avec un film qui est la suite du 2 et du 3, pour ce dernier grâce à une survivante. On retrouve donc la journaliste (interprétée par la charmante Manuela Velasco), qui se retrouve plus ou moins en quarantaine sur un paquebot isolé du monde. On retrouve également Manu Diez, le scénariste des deux premiers opus ainsi que Pablo Rosso directeur photo de la saga. Le réalisateur a su s'entourer des habitués. Pour éviter le répétitif du système on oublie ici le Found Fountage comme sur "REC3 Génésis".
Un idée quelconque car les vidéos disséminés partout permettent, plus ou moins, d'y recourir de temps à autre. A la différence d'un "REC3" qui était plus empreint d'un comique sous-jacent Balaguero revient à un film d'horreur plus frontal. Mais malheureusement la qualité frappante des effets spéciaux et des maquillages ne font pas tout. Le soucis réside dans un scénario qui n'apporte rien de neuf tout en nous faisant croire le contraire. D'où le ridicule du mot "Apocalypse" dans le titre, qui ne correspond en rien à une pandémie puisque le Mal est conscrit dans un lieu fermé. Le huis clos horrifique est un sous-genre éculé qui n'offre que peu d'originalité. La succession d'assuat finit par tuer dans l'oeuf tout suspens et tout frisson. Ensuite un reste un peu perplexe par le "twist" pourri qui fait que le virus d'origine plus ou moins religieux devient uatre chose ; d'ailleurs l'origine de la cause via l'église est elle-même vite fait expédiée. Aucune réelle réponse n'est apportée pour un film d'horreur trop classique dans la forme et pas assez abouti dans le fond. Comme trop souvent un énième épisode qui devient celui de trop...
Note :