Top 15 des plus belles fins du cinéma
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15 - "La vie est belle" (1998) de Roberto Begnini... Un titre qui fait date dans le cinéma mondial, et en quelques sortes prémonitoires... En tous cas un titre symbole d'optimisme et notamment pour cette fable tragi-comique où le clown Roberto Begnini fait tout son possible pour faire croire à son fils que le camp de concentration où ils se trouvent est en fait un jeu dont le prix est un véritable tank !... Invraisemblable sans doute mais l'acteur-réalisateur réussit à nous faire croire, à nous aussi, que tout est possible... Un conte à conseiller à tous...
14 - "Mélodie en sous-sol" (1963) de Henri Verneuil... Chef d'oeuvre encore trop sous-estimé avec une fin magistrale où le personnage de Alain Delon, jeune loup, se croit plus malin que le vieux briscard. Paniquant sous un semblant d'assurance le jeune loup plonge lemagot dans la piscine... L'ironie totale de cette fin reste inoubliable...
13 - "La vie de Brian" (1982) des Monty Pyhton... Cultissime, avec ce film les Monty Python ose encore et encore. Dans une fin délirante et jouissive ils osent le tragi-comique où les personnages cruxifiés se mettent à chanter "Look at the Brigh Side of Life" (en français on dirait "regarder le bon côté des choses"), créant un contraste inoubliable.
12 - "The Truman Show" (1997) de Peter Weir... La télé réalité vu par le précurseur Peter Weir, où comment un homme a été le jeu malgré lui de millions de téléspectateurs. Et comment Truman (magnifique Jim Carrey) se libère dans un final insensé et émotionnellement délirant tout en restant très ambigu (le succès phénoménal d'un tel évènement pour l'audimat !). The show must go on à l'américaine, même dans la tragédie et l'hypocrisie ça puet être beau à en chialer !
11 - "Citizen Kane" (1940) de Orson Welles... Immense film, depuis toujours classé parmi les 3 plus grands films du monde. Dans la fin du film Orson Welles renvoie à l'enfance de Charles Foster Kane, où comment Welles démontre qu'on est tous sujet à oublier notre part d'enfance. Rosebud ne mérite alors qu'une réplique : "Throw that junk" (qui veut dire "jette cette vieillerie, ce déchet").
10 - "Le Lauréat" (1967) de Mike Nichols... Chronique d'un jeune adulte qui tombe dans le piège de la chair avant de regretter et de trouver l'amour (résumé très court !) on arrive à cette fin magique, au son de "The Sound of Silence" de Simon and Garfunkel où Dustin Hoffman vole sa fiancée Katharine Ross de son mariage et se sauve à bord d'un bus. Et là, gros plan sur ce jeune couple où en quelques instants toutes les émotions, les sentiments, les réflexions, les pensées, les interrogations traversent leurs regards et leurs visages...
9 - "La vie est belle" (1948) de Franck Capra... Véritable conte moderne, fable humaniste du génial Franck Capra qui offre là la quintessence du Happy End. Pleurer de joie n'est pas une vaine expression pour ces retrouvailles d'anthologie. Que du bonheur !
8 - "Blade Runner" (1982) de Ridley Scott... La fin de ce film est un serpent de mer puisqu'il en existe plusieurs, du montage américain au Director's Cut en passant par la version internationale officielle et le Final Cut... etc... Toujours est-il que le film est un chef d'oeuvre inconditionnel et qu'importe la ou les fins que vous verrez. Il y a toujours ce monologue splendide (et improvisé !) de Rutger Hauer devant un Harrison Ford apeuré et médusé, cette pluie et ce doute subsistant dans nos esprits que, peut-être, il y a un Replicant qui s'ignore...
7 - "Thelma et Louise" (1991) de Ridley Scott... Road-Movie culte avec le duo de charmes Geena Davis-Susan Sarandon dans une fuite en avant qu'elles vont assumer jusqu'au bout. Finalement leur destin est lié et elles s'offrent la Liberté totale et ultime. Magnifique...
6 - "La Mort aux trousses" (1959) de Alfred Hitchcock... Hitchcock avec sa fin la plus connue. Aussi mythique que subversif, il était passé maitre en détournement de censure et le prouve une fois de plus ici. Ou comment passer de l'action dramatique du Mont Rushmore à une scène d'amour où un train pénètre un tunnel, tout un programme !
Commençons en rendant hommage au réalisateur, qui a réussi une des métaphores les plus osées de l'histoire du cinéma... La scène finale voit Cary Grant et Eva Marie Saint batailler les "méchants" sur un décor insolite, le Mont Rushmore. Premier bon point. Deuxième bon point : le plan raccord sur la main de Cary Grant attrapant Eva Marie Saint. Et les voilà dans un train, sur une couchette de wagon-lit, en partance pour une nouvelle aventure. Horizontale dans un premier temps, si l'on en croit ce plan final du train pénétrant un tunnel..
5 - "Usual Suspects" (1995) de Bryan Singer... Le twist ultime du cinéma, la claque ciné qu'on aimerait voir encore et revoir avec délectation. Le passage qui fait tilt... alors que le témoin clé, un boiteux, quitte le commissariat, la caméra suit seulement ses pieds quand soudain le boiteux ne boite plus ! Et Keyser Sozë est ... ?!... Culte et mythique...
4 - "Shining" (1980) de Stanley Kubrick... Ce final est l'apothéose du plus grand film d'horreur du cinéma et afin de nous foutre encore plus les jetons maitre Kubrick nous perd dans les méandres du jardin labyrinthique où papa Nicholson, qui a perdu le ciboulot, joue à cache cache avec son fils avant que le temps passe, passe, passe...
3 - "Il était une fois dans l'ouest" (1969) de Sergio Leone... Chef d'oeuvre (énième) de Sergio Leone, le réalisateur y casse tous les codes du western une fois pour toute et annonce par la même occasion la fin d'une époque. La conquêet de l'Ouest est finie. Les pistoleros ne sont sont plus tandis que la caméra de Leone monte pour nous faire découvrir une ville qui se construit, un monde qui change, la révolution industrielle qui avance... le totu en une seule scène finale magnifique emballée par la musique mythique de Ennio Morricone.
2 - "La Planète des Singes" (1967) de Franklin J. Schaffner... Sans aucun doute le plus grand twist du cinéma mondial. Aujourd'hui tout le monde connait la fin et elle fait toujours son effet. On suit les deux évadés le long d'un plage au son des vagues quand, tout d'un coup, l'homme hurle sa détresse, avant que la caméra élargisse l'angle et nous montre l'impensable. Symbole total de la bêtise humaine on s'identifie obligatoirement au personnage joué par l'immense Charlton Heston. Grandiose...
1 - "2001 l'Odyssée de l'espace" (1968) de Stanley Kubrick... Film oeuvre d'art par excellence il partage aussi entre ceux qui n'y comprenne rien et ceux qui y voient un message méta-physique et philosophique... Sorte de cercle infini de la Création et de la Fin, mais il s'agit avant tout d'évolution de l'humanité et du recommencement... Mais peut-être y-a-t-il rien à comprendre et qu'il faut juste se laisser à admirer et à contempler.