Divergente 2 : l'insurrection (2015) de Robert Schwentke
Après le succès évident et sans surprise de la soupe populaire de "Divergente" (2014) de Neil Burger voici donc le tout aussi évident et attendu second opus, signé cette fois par Robert Schwentke, le précédent réalisateur n'étant toujours pas sortit de la post-production du premier lors du tournage... On était si pressé d'accumuler les billets verts ! A l'instar de Neil Burger le nouveau réalisateur est un technicien que malléable, un maillon comme un autre auquel on doit le râté "R.I.P.D. Brigade fantôme" (2013) et le sympathique "Red" (2010). A priori ce second opus prend plus de liberté avec le roman originel de Veronica Roth. nouveau personnage (Edgar), plusieurs qui n'apparaissent pas (Zeke, Shauna, Cara...) et surtout le cube du trailer et la boite de Jeanine n'existe pas.
Sans être un fana du roman on peut tiquer sur le fait que l'intrigue du film repose sur une boite inexistante dans le roman, une adaptation ?! On en est tout d'un coup très loin. Etant donné que le roman semble aussi intéressant que le film 1 peut importe finalement. Car rien de neuf chez les Factions, un film qui reste un ersatz du déjà surestimé "Hunger Games", dans la forme aucune prise de risque suivant un canevas qui a fait ses preuves et dans le fond les mêmes messages, la même morale et les mêmes personnages stéréotypés. Plusieurs points font souire par leur incohérence (par exemple la simulation qui focntionne par commande manuelle sauf une fois spécialement pour l'héroïne). Sinon, si Shailene Woodley est mignonne (sans plus) et talentueuse, elle est un peu "fragile" pour ce genre de rôle. Plus d'action il parait, oui sans doute mais légèrement et en prime la nouvelle venue Naomi Watts. C'est peu au final surtout que le seul méchant avec assez de charisme pour enflammer le tout est particulièrement (!) sous-exploité. Bref les midinettes vont encore accourir pour Tris, les mêmes que pour Katniss. Le succès est garantit, le cinéma lui ronfle doucement.
Note :