Vive les Vacances (2015) de John Francis Daley et Jonathan M. Goldstein
Premier long métrage des inconnus John Francis Daley et Jonathan M.Goldstein. Le premier, acteur surtout vu dans la série "Bones" et dans le film "Comment tuer son boss" (2011) de Seth Gordon dans lequel le second était scénariste... Dès la bande-annonce on devine que les deux compères sont très influencés par l'écurie Judd Appatow bien que ce film soit partie intégrante (officiellement) d'une célèbre (aux Etats-Unis) franchise qui a débuté avec "Bonjour les vacances" (1984) de Harold Ramis et Amy Heckerling. Ces deux derniers signeront ensuite des films cultes comme "Un jour sans fin" (pour Ramis) et "Allo maman ici bébé" (pour Heckerling). Souhaitons qu'il arrive la même chose pour les deux réalisateurs de ce nouvel opus qui reprend la tradition des caméos. Avec évidemment Beverly d'Angelo et Chevy Chase (tous deux dans la franchise depuis le début !) et des nouveaux venus avec entre autres Michael Pena, Leslie Mann et surtout Chris "Thor" Hemsworth dans un rôle d'autodérision excellent...
Malheureusement déjà aperçu dans la bande-annonce comme toutes les meilleurs scènes. Ce film est l'archétype du film dont la promo repose sur une BA qui regroupe le best of du film. Conséquence le film ne surprend pas et nous désole devant la pauvreté du reste ! Emmené par le couple Ed Hems (la trilogie des "Very Bad Trip") et Christina Applegate (éternelle Kelly dans la série "Mariés, deux enfants" entre 1985 et 1994) la petite famille traverse les Etats-Unis pour aller à un grand parc d'attraction, périple d'autant plus dangereux et délirant que c'est évidemment une famille stupide. Les gags dépassent rarement le pipi-caca-prout à la ricaine avec en prime du vomito en rafale (faut avouer que quelques uns fonctionnent !) mais c'est surtout un scénario cousu de fil blanc. Quelques scènes vues dans la BA auraient eu certainement leur effet décuplés sans avoir été dévoilées, mais comme trop souvent la BA en montre beaucoup trop. En même temps ils ont bien raison, un fois le billet acheté c'est gagné quoi qu'il en soit à la sortie de la séance. Une comédie dans la lignée du genre qui traverse l'Atlantique très régulièrement, le cahier des charges hollywoodien sans originalité ni audace est rempli. Sans surprise et bancal, gâché de surcroît par une BA dont les best of est lui-même trop flagrant.
Note :