Les Enquêtes du Département V : Promesse (2024) de Ole Christian Madsen
La saga danoise se poursuit pour une sixième enquête, suivant logiquement et donc chronologiquement la sortie des romans. Ainsi après "Les Enquêtes du Département V : Miséricorde" (2013) et "... : Profanation" (2015) tous deux de Mikkel Norgaard, "... : Dossier 64" (2019) de Christopher Boe, "... : Délivrance" (2016) de Hans Petter Moland et "... : Effet Papillon" (2021) de Martin Zandvliet voici donc l'adaptation du sixième roman éponyme (2014) de Jussi Adler-Olsen avec une nouvelle fois encore un changement de réalisateur et de scénariste. Aux commandes cette fois on retrouve Ole Christian Madsen à qui on doit par exemple les films "Les Soldats de l'Ombre" (2008) et "Superclasico" (2011), tandis que le scénario est signé de Jakob Weis auteur entre autre de la série TV "Face to Face" (2019) ou des films "That Time of Year" (2018) et "Faedre & Modre" (2022) tous deux de Paprika Steen... Le détective Carl Morck envoie sa jeune collègue Rose sur l'île danoise de Bornholm pour répondre aux demandes répétées de son ancien collègue Christian Habersaat. Mais elle arrive à un moment tragique ce qui force Morck à la rejoindre contre son gré. Bientôt Assad les rejoint pour une enquête qui pousse Morck à affronter son passé...
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Carl Morck est incarné par Ulrich Thomsen vu dans "Festen" (1998) et "La Communauté" (2016) tous deux de Thomas Vinterberg ou "Brothers" (2004) et "Revenge" (2010) tous deux de Susanne Bier, mais surtout il reprend son rôle qu'il a endossé dans "... : Effet Papillon" (2021) et retrouvant ainsi ses partenaires Lisa Carlehed vue dans "The Tunnel" (2020) de Pal Oie ou "Munch" (2023) de Henrik Martin Dahlsbakken puis l'actrice Sofie Torp vue notamment dans "Ser du Manen, Daniel" (2019) de Niels Arden Oplev, tandis que Assad change une nouvelle fois d'interprète avec Afshin Firouzi aperçu dans le film "Code Poursuite" (2016) de Poul Berg ou la série TV "Kidnapping" (2023). Citons ensuite Joachim Fjestrup vu dans la série TV "Le Secret de Bjorn" (2020) et retrouve Sofie Torp après "Wildland" (2021) de Jeanette Nordahl, Hedda Stiernstedt, Helle Fagralid apparu entre autre dans "Sorg og Glaede" (2013) de Nils Malmros ou "Sa Laenge Jeg Lever" (2018) de Ole Bornedal, Peter Mygind vu dans "Un Véritable Humain" (2001) de Ake Sandgren ou "Un Safari en Folie !" (2013)à de Martin Miehe-Renard et retrouve son réalisateur après "Les Soldats de l'Ombre" (2008), Soren Malling vu notamment dans "Hijacking" (2012) et "A War" (2015) tous deux de Tobias Lindholm ou "Men and Chicken" (2015) de Anders Thomas Jensen et "Keepers" (2018) de Kristoffer Nyholm, et enfin Marina Bouras vue entre autre dans "Les Idiots" (1998) de Lars Von Trier ou "Sons" (2024) de Gustav Möller... D'emblée on peut confirmer notre constat sur "... : Effet Papillon" (2021), à savoir qu'on regrette les changement au casting, d'abord parce qu'un changement d'acteurs est toujours gênant même si Ulrich Thomsen est excellent en lieu et place de Nikolaj Lie Kaas, par contre on regrette vraiment Fares Fares alias Assad dans les quatre premiers films.
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Outre la question du casting on est aussi déçu par l'écriture autour des personnages notamment les protagonistes principaux. Morck/Thomsen est égal à lui-même en flic blasé, taciturne et cynique, mais le plus décevant reste Assad encore avec un nouveau visage et devenu un troisième rôle qui se fait remplacer par la fliquette qui reste l'atout charme opportuniste avec un passé forcément difficile pour expliquer son caractère. L'enquête est dans la lignée glauque des affaires de moeurs scandinaves de la saga mais cette fois elle s'avère un brin plus classique et s'avère pourtant moins malaisant, à la perversité plus convenue. Le passé de Morck est un paramètre tout aussi galvaudé et sans surprise ; en effet, le twist n'en est pas un tant on le voit arriver de loin. Le plan de la victime dans l'arbre est d'une beauté onirique certaine mais la mise en scène est juste surréaliste, à l'instar de quelques passages qui restent trop invraisemblables. En conclusion ce film confirme que la qualité de la franchise baisse d'un cran, et vu qu'il reste encore quatre romans on ne peut qu'être pessimiste pour la suite.
Note :