Décès de Bruno Crémer
Ce samedi 07 août 2010 Bruno Crémer est décédé à l'âge de 80 ans. Surtout connu pour la série "Maigret depuis de nombreuses années on oublie trop souvent qu'il fut un grand acteur du septième art dans les années 60-70. Malheureusement trop de médias reste fixés sur le célèbre commissaire...
Né en 1929 dans le Val-de-Marne d'une mère belge et d'un père français ; ce dernier ayant obtenu la nationalité belge après que la France n'ait pas voulu de lui pour combattre en 14-18.
Très jeune il a la vocation des planches et à la fin de ses études secondaires il s'inscrit au cours de théâtre du Conservatoire National Supérieur d' Art Dramatique. Un peu à l'instar de Belmondo il consacre ses premières années exclusivement au théâtre.
Il débute sur grand écran avec une petite apparition dans "Les dents longues" (1952) de Daniel Gélin. Il croisera Alain Delon dans "Quand la femme s'en mêle" (1957) de Yves Allégret. Pendant plusieurs années il privilégie les planches et n'apparait au cinéma que rarement et pour des petits rôles comme dans "La fabuleuse histoire de Marco Polo" (1963) de Denys de La Patellière et Noël Howard.
Mais son statut va se transformer grâce à "317ème section" (1964) de Pierre Schoendoerffer. Un des premiers et rares films sur la guerre d'Indochine qui est aussi un des meilleurs films de guerre en général de par son réalisme. Bruno Crémer un acteur reconnu et une gueule du cinéma hexagonal.
Ce succès et cette reconnaissance lui ouvre enfin les portes du cinéma. Il enchaine les films avec notamment "Paris brûle-t-il" (1966) de René Clément où il retrouve Delon, "Un homme de trop" (1967) de Costa Gravas, "Si j'étais un espion" (1967) de Bertrand Blier (photo ci-dessus) et tourne également avec le grand Visconti pour "L'étranger" (1967).
Il devient de plus en plus connu et atteint l'apogée de sa carrière dans les années 70 qu'il débute avec un des premiers film sur la guerre d'Algérie !... "La guerre d'Algérie" (1970) de Philippe Monnier et Yves Courrière. Il sera aussi dans "Section spéciale" (1974) de Costa Gravas, "Le bon et les méchants" (1975) de Claude Lelouch, "La chair de l'orchidée" (1975) de Patrice Chéreau.
Il est aussi le célèbre Epervier (photo ci-dessus)dans "L'alpagueur" (1976) de Philippe Labro avec Jean-Paul Belmondo.
Il aura la chance de tourner dans le remake de "Le salaire de la peur". "Le convoi de la peur" (1977) de William Friedkin avec Roy Sheider.
Il tournera beaucoup avec Yves Boisset (5 films en tout) et notamment dans "L'attentat" (1972), "R.A.S." (1973) et "Espion lève-toi" (1982).
Il retrouve Bertrand Blier pour une apparition marquante dans "Tenue de soirée" (1986).
il tourne encore un film de guerre "La légion saute sur Kolwezi" (1980) de Raoul Coutard.
Il tourne pour Jean-Claude Brisseau avec "Un jeu brutal" (1983) qu'il retrouvera à deux reprises et surtout pour "Noce blanche" (1989) où il est le prof et amant de la jeune Vanessa Paradis.
Le succès de ce dernier film marque bizzarement une coupure. Malgré une carrière qui stagne un peu il décide de se lancer dans une carrière beaucoup plus télévisuel.
Depuis 1991 il était "Maigret" et ce, jusqu'en 2005.
Il faut attendre "Sous le sable" (2001) de François Ozon où il a pour partenaire Charlotte Rampling (photo ci-dessus) avec qui il avait déjà tournée 26 ans avant dans "La chair de l'orchidée".
Il aura trainer sa gueule (faut bien l'avouer peu commune) et sa carrure dans une bonne soixantaine de long-métrages. Un grand acteur qui aurait mériter une bien meilleure carrière et une reconnaissance plus importante aussi bien du public que du monde du cinéma. Un très grand qui nous quitte...
Né en 1929 dans le Val-de-Marne d'une mère belge et d'un père français ; ce dernier ayant obtenu la nationalité belge après que la France n'ait pas voulu de lui pour combattre en 14-18.
Très jeune il a la vocation des planches et à la fin de ses études secondaires il s'inscrit au cours de théâtre du Conservatoire National Supérieur d' Art Dramatique. Un peu à l'instar de Belmondo il consacre ses premières années exclusivement au théâtre.
Il débute sur grand écran avec une petite apparition dans "Les dents longues" (1952) de Daniel Gélin. Il croisera Alain Delon dans "Quand la femme s'en mêle" (1957) de Yves Allégret. Pendant plusieurs années il privilégie les planches et n'apparait au cinéma que rarement et pour des petits rôles comme dans "La fabuleuse histoire de Marco Polo" (1963) de Denys de La Patellière et Noël Howard.
Mais son statut va se transformer grâce à "317ème section" (1964) de Pierre Schoendoerffer. Un des premiers et rares films sur la guerre d'Indochine qui est aussi un des meilleurs films de guerre en général de par son réalisme. Bruno Crémer un acteur reconnu et une gueule du cinéma hexagonal.
Ce succès et cette reconnaissance lui ouvre enfin les portes du cinéma. Il enchaine les films avec notamment "Paris brûle-t-il" (1966) de René Clément où il retrouve Delon, "Un homme de trop" (1967) de Costa Gravas, "Si j'étais un espion" (1967) de Bertrand Blier (photo ci-dessus) et tourne également avec le grand Visconti pour "L'étranger" (1967).
Il devient de plus en plus connu et atteint l'apogée de sa carrière dans les années 70 qu'il débute avec un des premiers film sur la guerre d'Algérie !... "La guerre d'Algérie" (1970) de Philippe Monnier et Yves Courrière. Il sera aussi dans "Section spéciale" (1974) de Costa Gravas, "Le bon et les méchants" (1975) de Claude Lelouch, "La chair de l'orchidée" (1975) de Patrice Chéreau.
Il est aussi le célèbre Epervier (photo ci-dessus)dans "L'alpagueur" (1976) de Philippe Labro avec Jean-Paul Belmondo.
Il aura la chance de tourner dans le remake de "Le salaire de la peur". "Le convoi de la peur" (1977) de William Friedkin avec Roy Sheider.
Il tournera beaucoup avec Yves Boisset (5 films en tout) et notamment dans "L'attentat" (1972), "R.A.S." (1973) et "Espion lève-toi" (1982).
Il retrouve Bertrand Blier pour une apparition marquante dans "Tenue de soirée" (1986).
il tourne encore un film de guerre "La légion saute sur Kolwezi" (1980) de Raoul Coutard.
Il tourne pour Jean-Claude Brisseau avec "Un jeu brutal" (1983) qu'il retrouvera à deux reprises et surtout pour "Noce blanche" (1989) où il est le prof et amant de la jeune Vanessa Paradis.
Le succès de ce dernier film marque bizzarement une coupure. Malgré une carrière qui stagne un peu il décide de se lancer dans une carrière beaucoup plus télévisuel.
Depuis 1991 il était "Maigret" et ce, jusqu'en 2005.
Il faut attendre "Sous le sable" (2001) de François Ozon où il a pour partenaire Charlotte Rampling (photo ci-dessus) avec qui il avait déjà tournée 26 ans avant dans "La chair de l'orchidée".
Il aura trainer sa gueule (faut bien l'avouer peu commune) et sa carrure dans une bonne soixantaine de long-métrages. Un grand acteur qui aurait mériter une bien meilleure carrière et une reconnaissance plus importante aussi bien du public que du monde du cinéma. Un très grand qui nous quitte...
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