Rose Bosch devrait fermer sa g....
Il y a quelques jours, lors de la promo du DVD du film "La rafle" sa réalisatrice, Roselyne Bosch donc, a tenu des propos d'une connerie affligeante. Et à les relire je dirais même que c'est de la diffamation (Art. 29 de la loi 1881-07-29).... Evidemment ce n'est qu'une parenthèse je vois mal plusieurs million de spectateurs se porter partie civile !
Juste pour rappel voici les propos tenus par Rose Bosch dans le magazine Années Laser :
"Je nai pas eu besoin dajouter de la tragédie à la tragédie. Jai moi-même vu de près les conséquences horribles de conflits, en Asie ou ailleurs, et je sais que dans ces moments-là, le sublime le dispute à lhorrible. Je sais aussi que partout, toujours, les enfants traversent tout ça soit en jouant à la guerre, soit en appelant leurs mères. Je nallais quand même pas priver le public de ces émotions fortes et justes ! On pleure pendant La Rafle parce que on ne peut que pleurer. Sauf si on est un « enfant gâté » de lépoque, sauf si on se délecte du cynisme au cinéma, sauf si on considère que les émotions humaines sont une abomination ou une faiblesse. Cest du reste ce que pensait Hitler : que les émotions sont de la sensiblerie. Il est intéressant de voir que ces pisse-froid rejoignent Hitler en esprit, non ? En tout cas, sil y a une guerre, je naimerais pas être dans la même tranchée que ceux qui trouvent quil y a « trop » démotion dans La Rafle".
Outre le fait notable de dire une des plus grosses conneries de ces dernières années et qu'elle devrait tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant d'insulter l'intelligence du spectateur ce qui me choque le plus est l'incroyable narcissisme dont elle fait preuve.
Car de comparer ceux qui n'ont pas pleurer lors de son film à Hitler est une bêtise ; non seulement on peut aimer son film sans pleurer mais l'inverse est aussi possible j'en suis un bon exemple !
Si on se replace au moment de la sortie du film on peut se rappeler les critiques mitigés, saluant le devoir de mémoire et le besoin pédagogique du film mais émettant des réserves quant à la valeur intrinsèque du film... Et je suis tout à fait d'accord avec ça, depuis quand le devoir de mémoire est un gage de qualité ?! (et je pense aussi à "Indigènes").
Car le plus frappant dans tous ça c'est que Rose Bosch doute "des gènes" de nombreux spectateurs et critiques mais ne doute pas un seul instant de la qualité intrinsèque de son second film (le premier étant "Animal" en 2005). Jamais elle ne se dit que si l'émotion n'est pas si bien passée que ça c'est eut-être (et sans doute) à cause d'elle, elle qui n'aurait pas su al faire passer correctement ?! Jamais cette remise en question lui frôle l'esprit (le gène ?!) !!!
Tourner sa langue sept fois dans sa bouche et se remettre en question voilà deux principes qui n'ont pas l'air d'être présentent dans les gènes de Roselyne Bosch.
Ma critique lors de sa sortie en salle :
Film attendu s'il en est avec une grosse promo sur un des faits historiques les plus tristes de 39-45. La France doit faire son devoir de mémoire... Beau casting et surtout un film qui retrace avec réalisme cet évènement, on voit que de grosses recherches et un vrai soucis de réalisme a été voulu mais tout est beaucoup trop propre pour convaincre. Tous les acteurs ne sont pourtant pas toujours juste comme si le thème pesait parfois trop. Un bon film populaire dans le genre de "Les femmes de l'ombre" dernièrement par exemple. Seul soucis mais d'importance pour bien apprécier un film, la leçon de morale flagrante et appuyée avec une dose de démagogie importante et surtout un film beaucoup trop manichéen ; tout n'est pas noir ou blanc, le monde est fait de beaucoup de gris. Dans ce film c'est soit on est blanc soit on est noir l'époque était beaucoup plus troublé que ça...
Juste pour rappel voici les propos tenus par Rose Bosch dans le magazine Années Laser :
"Je nai pas eu besoin dajouter de la tragédie à la tragédie. Jai moi-même vu de près les conséquences horribles de conflits, en Asie ou ailleurs, et je sais que dans ces moments-là, le sublime le dispute à lhorrible. Je sais aussi que partout, toujours, les enfants traversent tout ça soit en jouant à la guerre, soit en appelant leurs mères. Je nallais quand même pas priver le public de ces émotions fortes et justes ! On pleure pendant La Rafle parce que on ne peut que pleurer. Sauf si on est un « enfant gâté » de lépoque, sauf si on se délecte du cynisme au cinéma, sauf si on considère que les émotions humaines sont une abomination ou une faiblesse. Cest du reste ce que pensait Hitler : que les émotions sont de la sensiblerie. Il est intéressant de voir que ces pisse-froid rejoignent Hitler en esprit, non ? En tout cas, sil y a une guerre, je naimerais pas être dans la même tranchée que ceux qui trouvent quil y a « trop » démotion dans La Rafle".
Outre le fait notable de dire une des plus grosses conneries de ces dernières années et qu'elle devrait tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant d'insulter l'intelligence du spectateur ce qui me choque le plus est l'incroyable narcissisme dont elle fait preuve.
Car de comparer ceux qui n'ont pas pleurer lors de son film à Hitler est une bêtise ; non seulement on peut aimer son film sans pleurer mais l'inverse est aussi possible j'en suis un bon exemple !
Si on se replace au moment de la sortie du film on peut se rappeler les critiques mitigés, saluant le devoir de mémoire et le besoin pédagogique du film mais émettant des réserves quant à la valeur intrinsèque du film... Et je suis tout à fait d'accord avec ça, depuis quand le devoir de mémoire est un gage de qualité ?! (et je pense aussi à "Indigènes").
Car le plus frappant dans tous ça c'est que Rose Bosch doute "des gènes" de nombreux spectateurs et critiques mais ne doute pas un seul instant de la qualité intrinsèque de son second film (le premier étant "Animal" en 2005). Jamais elle ne se dit que si l'émotion n'est pas si bien passée que ça c'est eut-être (et sans doute) à cause d'elle, elle qui n'aurait pas su al faire passer correctement ?! Jamais cette remise en question lui frôle l'esprit (le gène ?!) !!!
Tourner sa langue sept fois dans sa bouche et se remettre en question voilà deux principes qui n'ont pas l'air d'être présentent dans les gènes de Roselyne Bosch.
Ma critique lors de sa sortie en salle :
Film attendu s'il en est avec une grosse promo sur un des faits historiques les plus tristes de 39-45. La France doit faire son devoir de mémoire... Beau casting et surtout un film qui retrace avec réalisme cet évènement, on voit que de grosses recherches et un vrai soucis de réalisme a été voulu mais tout est beaucoup trop propre pour convaincre. Tous les acteurs ne sont pourtant pas toujours juste comme si le thème pesait parfois trop. Un bon film populaire dans le genre de "Les femmes de l'ombre" dernièrement par exemple. Seul soucis mais d'importance pour bien apprécier un film, la leçon de morale flagrante et appuyée avec une dose de démagogie importante et surtout un film beaucoup trop manichéen ; tout n'est pas noir ou blanc, le monde est fait de beaucoup de gris. Dans ce film c'est soit on est blanc soit on est noir l'époque était beaucoup plus troublé que ça...
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