Avant-première dyptique "Mesrine" via "Club300"

par selenie  -  3 Octobre 2008, 10:28

Samedi 20 septembre : Invitation via le "club300" d'Allociné à l'avant-première du dyptique "Mesrine" réalisé par Jean-François Richet avec dans le rôle-titre Vincent Cassel.

Mesrine : L'Ennemi public n°1 - Vincent Cassel

Après 4 heures de route me voilà moi et ma compagne devant la salle à deux pas des Champs-Elysées. Environ 230 collègues cinéphiles pour deux films parmi les plus attendus de l'année.

Premier opus "L'instinc de mort"... D'après le livre écrit par Mesrine lui-même en prison. Superbes premières minutes, Vincent Cassel impressionnant de charisme, un film partagé entre intimisme et première violence. Un Gérard Depardieu qui me fait dire qu'il ne sait plus que faire des apparitons en guest-star, plus ou moins importantes en patriarche ou autres nababs (comme dans "Babylon A.D.)... Navrant...

Second opus "L'ennemi public n°1"... Un scénario plus touffu mais moins bien écrit. Peut-être trop de choses a raconté, Richet semble parfois avoir fait des choix un peu arbitraires. Seconde partie plus axée sur la violence, sorte de vendetta menée tel un contre tous. Cassel toujours aussi fort, plus de scènes d'anthologie. On reste bluffé par la vie de Mesrine. Dernier quart d'heure impressionnant de bout en bout même si on reste perplexe par le partie pris (Broussard ne semble pas au courant de l'assassinat ?!).

Mesrine : L'Instinct de mort - Cécile de France et Vincent Cassel

Sur l'ensemble le dyptique est solide et on ne peut que remarquer le travail et le sérieux qui a entour les deux films. Malgré un second opus moins structuré le dyptique reste une réussite et prouve que le cinéma français peut et sait faire aussi bien que le cinéma US.

Le vrai soucis du film sont des partis pris litigieux notamment sur le choix évident de mettre Broussard hors du coup en ce qui concerne l'assassinat. De plus le côté "Robin des bois" de Mesrine est un peu trop appuyé et le fait de commencer le film par une scène particulièrement marquante de la guerre d'Algérie est dommageable car utilisée comme une excuse pour Mesrine... N'oublions pas qu'il n'était pas un enfant de coeur et que d'autres vétéans en sont pas devenus pour autant des dangereux criminels.



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