Le Hobbit : la bataille des 5 Armées (2014) de Peter Jackson

par Selenie  -  9 Décembre 2019, 09:42  -  #Critiques de films

Après "Un Voyage Inattendu" (2012) et "La Désolation de Smaug" (2013) voici donc le dernier opus de la trilogie de Peter Jackson qui, si elle est tournée après, raconte les évènements 67 ans avant les aventures de l'autre trilogie "Le Seigneur des Anneaux" (2001-2002-2003) toujours de Peter Jackson. Rappelons que Peter Jackson a tourné l'ensemble des 3 épisodes simultanément, une façon d'assurer une cohérence (déjà utilisé pour la trilogie précédente). Toujours co-signé avec Fran Walsh et Philippa Boyens, et toujours en 3D et à 48 images/seconde... Cette fois la compagnie est bel et bien à Erebor mais à un prix sacrificiel énorme. Nains, elfes et humains se font maintenant face, mais c'est sans compter l'arrivée de l'armée des orques...

Pêle-mêle, citons quelques-uns des héros de cette trilogie qui prend fin avec Gandalf/Ian McKellen, Bilbon/Morgan Freeman, Legolas/Orlando Bloom, l'elfe Elrond/Hugo Weaving, le roi nain Thorin/Richard Armitage, Tauriel/Evangeline Lilly... Encore plus gênant dans cet épisode, les personnages qui ont encore vieilli illogiquement vis à vis de la trilogie "Le Seigneur des Anneaux", particulièrement pour Gandalf alias Ian McKellen (62 ans au début de la saga "Le Seigneur des Anneaux", 75 ans pour ce film-ci alors qu'il doit être plus jeune de... 67 ans !). Des gadgets qui frappent l'oeil dès le début de cet épisode et, bizarrement, encore plus fort. La netteté de l'image est si inouïe que ça en devient assez effrayant. D'abord la 3D parait encore plus appuyée, et ce n'est pas une qualité au contraire, on remarque encore plus tout le travail sur les images de synthèse et le numérique. La pureté de l'image ajoute à cette gêne, on est rendu à un point ou on reste béat devant l'image en délaissant le fond de l'histoire. Ensuite le scénario coupe le film en deux. La première partie on est dans des dialogues et des tergiversations plus ou moins intéressantes et donc plus ou moins longues.

On ne croit pas à l'idylle entre le nain et Tauriel, on a bien du mal avec le "réveil" facile de Thorin, on sourit sur quelques scènes quand les villageois s'enfuient au ralenti ou que de simples cailloux suffisent à éliminer un orc. Toujours pas de héros charismatique à la Aragorn même si Bard l'archer prend tout d'un coup plus de place. La bataille finale est impressionnante mais malheureusement se résume vite à quelques duels ciblés. Et que dire des nains, quasi indestructibles. Et Legolas qui tue à lui seul des centaines d'orques dans une toupie qui prête à sourire. En conclusion un dernier opus moins surprenant, et si il est plus mouvementé il n'en est pas moins plus maladroit. Avec ce dernier épisode du "Hobbit" on peut affirmer que cette adaptation aurait dû se suffir en un dyptique, pour plus de densité et moins de longueur ennuyeuse. Tant pis... 

 

Note :                        

10/20

 

Pour info bonus, Note de mon fils de 10 ans :               

14/20

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