Ablations (2014) de Arnold de Parscau
Le jeune réalisateur a tout de l'ascencion prometteuse... 25 ans, sorti de l'ECole Supérieur de Réalisation Audiovisuelle de Rennes (chez moi !) Arnold de Parscau s'est vu offrir le film sur un plateau, le grolandais Benoit Délépine ayant écrit le scénario après une soirée arrosée à googlisé "jeune réalisateur fan de Lynch", le jeune réalisateur avait gagné un coucours lancé par Lynch lui-même...
Le film prend d'emblée le chemin du thriller froid avec un climax adéquate du thriller psy (-chologique et/ou -chopathe), on est bien loin du sens comique de Groland à l'exception, peut-être, d'une scène particulière d'un chien dégustant un "casse-croûte". La première partie est assez classique mais bien faite, on reste pris dans la détresse de Denis Ménochet. Ensuite le récit s'éparpille un peu, l'enquête sur les trafiquants d'organes est parasitée par les problèmes d'adultères, les femmes prenant de plus en plus de places. Par la même il semble que le côté hallucination ne soit pas exploité à fond, jusqu'à se demander si cela était bien nécessaire d'en faire si peu. Ensuite il est impossible d'avoir un temps soit peu d'empathie pour notre "héros", sa quête parait bien violente et extrême comparée au préjudice (c'est grave mais il est vivant et bien portant). Dans la même logique pourquoi ne pas en parler à sa femme ?! A la police ?! Une bonne idée, un bon casting mais un résultat bancal, incohérent et non abouti, malheureusement...
Note :