Le retour de Mickey Rourke
"The Wrestler" (2009) de Darren Aronofsky sonne le grand retour en grâce du "monstre" Mickey Rourke et c'est bien mérité... Pourvu qu'il obtienne l'Oscar !!!
Lorsque qu'on regarde sa vie et sa filmographie on peut dire que l'étoile filante s'est brûlée les ailes en pleine gloire mais qu'il a aussi su renaitre tel le phénix... Car on a beau penser à d'autres acteurs comme Robert Downey Junior, Jean Claude Van Damne ou Stallone aucun n'a eu la descente aussi vertigineuse et une absence au cinéma aussi flagrante que Mickey Rourke.
En premier lieu j'aimerai insister sur un fait peu connu. Mickey Rourke a toujours été un très très bon boxeur. Pendant sa carrière amateur, entre 1968 et 1971, il fut entrainé par Luis Rodriguez à l'époque le numéro 1 mondial des poids moyen. Durant cette période il était à 20 victoires dont 17 KO pour 6 défaites, ce qui est loin d'être ridicule. Après deux commotions cérébrales il a du stopper la boxe.
Lorsqu'il décida de revenir à la boxe en 1991 à l'âge de 39 ans et sous le pseudo "El Marielito", en 4 ans il combattu à 8 reprises ; résultat 6 vistoires dont 4 KO et 2 nuls !... Pour un homme d'une quarantaine d'année c'est pas mal ; Précisons qu'il ne gagna que 250 dollars lors de son premier match et que 2 ans plus tard son cachet atteignait 1 millions de dollars ! Donc stop aux rumeurs et aux bruits qui court sur son retour idiot d'un soit disant has been de la boxe, il a largement prouvé qu'il avait des c.....
C'est après 1971 et ses deux commotions que Mickey Rourke va vivre de plusieurs boulots plus ou moins important et qu'il prendra des cours auprès de la célèbre Lee Strasberg à New-York.
Il fait des apparitions dans des films aussi divers que "1941" (1979) de Spielberg, "Les portes du Paradis" (1980) de Michael Cimino ou encore "La fièvre au corps" (1982) de Lawrence Kasdan.
Il se fera un nom grâce au "Rusty James" (1983) de FF Coppola auprès de Matt Dillon.
Il arrive enfin en haut de l'affiche avec le génialissime "L'année du dragon" (1985) de Michael Cimino ; un rôle sur mesure où Mickey Rourke joue à fond le flic qui est à la fois broyé par son job autant qu'il ne peut s'en détacher, un écorché vif au caractère aussi détestable qu'il exècre les triades chinoises.
Le star-system lui ouvre les portes juste après avec "9 semaines 1/2" (1986) de Adran Lyne au côté de Kim Basinger. Un film pseudo-érotique (vraiment pseudo !) qui est en fait pas un film génial mais qui installe les deux stars du film dans le glamour et le sex-symbol qu'un strip-tease et une chanson de Joe Cocker emmène au sommet du culte.
Suite à ces deux films Mickey Rourke enchaine les films dont les qualités s'effondre petit à petit... "Angel Heart" (1987) de Alan Parker où il fait face à Robert De Niro machiavélique, "Barfly" (1987) de Barbet Shroeder où il tente de casser son image de sex-symbol qu'il déteste dans un rôle d'écrivain alcoolique à l'image du scénariste Charles Bukowski.
Après ces deux très beaux films la qualité de sa filmographie prend un coup dans l'aile, c'est la période où Mickey Rourke commence à cotoyer des gens peu recommandables comme le rappeur Tupac Shakur (qui se fera tuer), le mafieux John Gotti (qu'il soutiendra lors de son procès) et l'escroc français Christophe Rocancourt... de "L'irlandais" (1987) à "La maison des otages (1990) les films qu'il tourne sont plus ou moins médiocres.
Mickey Rourke refuse aussi nombre de rôles qui pourtant ont marqués leur époque comme celui d'Eliott Ness dans "Les incorruptibles" de De Palma ou celui de Nick Nolte dans "48 heures".
Alors que les films "Angel Heart" et "Barfly" sont salués unanimement par la critique et le public il touche le fond avec "Harley Davidson et l'homme aux santiags" (1991) où son travail d'acteur est méconnaissable ; Mickey Rouke reconnaitra qu'il accepta ce film pour l'argent, près de 3 millions de dollars à l'époque.
C'est d'ailleurs en 1991 qu'il décide de retourner à la boxe en tant que professionnel. Sans doute une décision autodestructrice autant qu'une remise en question. Cependant malgré ses 8 combats sans défaites et 4 années de boxes sa quarantaine d'année se fait ressentir et son visage défiguré par tant de combats contre des jeunes loups ont fini par le mettre sur la touche. Mais pendant ces années il continue à tourner un peu dans des films sans intérêt, pour l'argent, par exemple "White sands" (1992) ou "FTW" (1994).
Après cette période il se soigne petit à petit de tous ses excès, voit un psy et se remet en cause, se reconstruit lentement mais surement. Il retourne dans des films où il fait de petites apparitions sans toujours marquer les esprits mais en se refaisant une petite place qui s'agrandit petit à petit...
"L'idéaliste" (1997) de FF Coppola, "Double Team" (1997) de Tsui Hark, "Buffalo 66" (1999) de Vincent Gallo, "Animal Factory" (2000) de Steve Buscemi dans un rôle étonnant d'un détenu travesti, "Get Carter" (2000) de Stephen T.Kay, "The pledge" (2001) de Sean Penn, "Il était une fois le Mexique Desperado 2" (2003) de Robert Rodriguez, "Man on fire" (2004) de Tony Scott... Autant de films divers et variés qui le replace dans les esprits et les mémoires, presque 10 ans de galère, de ré-apprentissage de la vie et du cinéma avant de revenir en haut de l'affiche en 2005 grâce à deux films, "Domino" de Tony Scott où il tient le rôle d'un chasseur de prime protecteur de Keira Knightley et surtout "Sin City" de Robert Rodriguez dans le rôle marquant de Marv.
Après le succès mérité, autant critique que public, Mickey Rourke est enfin relancé, revenu des bas-fonds hollywoodiens même si il n'a pas eu l'Oscar qu'il méritait.... On en peut plus qu'attendre avec impatience ses prochains projets annoncés que sont "Iron man 2" (2010) où il est attendu en méchant, "The informers" de Gregor Jordan, "The expendables" de Stallone, "St Vincent" de Walter Hill ou encore "Killshot" de John Madden.
Lorsque qu'on regarde sa vie et sa filmographie on peut dire que l'étoile filante s'est brûlée les ailes en pleine gloire mais qu'il a aussi su renaitre tel le phénix... Car on a beau penser à d'autres acteurs comme Robert Downey Junior, Jean Claude Van Damne ou Stallone aucun n'a eu la descente aussi vertigineuse et une absence au cinéma aussi flagrante que Mickey Rourke.
En premier lieu j'aimerai insister sur un fait peu connu. Mickey Rourke a toujours été un très très bon boxeur. Pendant sa carrière amateur, entre 1968 et 1971, il fut entrainé par Luis Rodriguez à l'époque le numéro 1 mondial des poids moyen. Durant cette période il était à 20 victoires dont 17 KO pour 6 défaites, ce qui est loin d'être ridicule. Après deux commotions cérébrales il a du stopper la boxe.
Lorsqu'il décida de revenir à la boxe en 1991 à l'âge de 39 ans et sous le pseudo "El Marielito", en 4 ans il combattu à 8 reprises ; résultat 6 vistoires dont 4 KO et 2 nuls !... Pour un homme d'une quarantaine d'année c'est pas mal ; Précisons qu'il ne gagna que 250 dollars lors de son premier match et que 2 ans plus tard son cachet atteignait 1 millions de dollars ! Donc stop aux rumeurs et aux bruits qui court sur son retour idiot d'un soit disant has been de la boxe, il a largement prouvé qu'il avait des c.....
C'est après 1971 et ses deux commotions que Mickey Rourke va vivre de plusieurs boulots plus ou moins important et qu'il prendra des cours auprès de la célèbre Lee Strasberg à New-York.
Il fait des apparitions dans des films aussi divers que "1941" (1979) de Spielberg, "Les portes du Paradis" (1980) de Michael Cimino ou encore "La fièvre au corps" (1982) de Lawrence Kasdan.
Il se fera un nom grâce au "Rusty James" (1983) de FF Coppola auprès de Matt Dillon.
Il arrive enfin en haut de l'affiche avec le génialissime "L'année du dragon" (1985) de Michael Cimino ; un rôle sur mesure où Mickey Rourke joue à fond le flic qui est à la fois broyé par son job autant qu'il ne peut s'en détacher, un écorché vif au caractère aussi détestable qu'il exècre les triades chinoises.
Le star-system lui ouvre les portes juste après avec "9 semaines 1/2" (1986) de Adran Lyne au côté de Kim Basinger. Un film pseudo-érotique (vraiment pseudo !) qui est en fait pas un film génial mais qui installe les deux stars du film dans le glamour et le sex-symbol qu'un strip-tease et une chanson de Joe Cocker emmène au sommet du culte.
Suite à ces deux films Mickey Rourke enchaine les films dont les qualités s'effondre petit à petit... "Angel Heart" (1987) de Alan Parker où il fait face à Robert De Niro machiavélique, "Barfly" (1987) de Barbet Shroeder où il tente de casser son image de sex-symbol qu'il déteste dans un rôle d'écrivain alcoolique à l'image du scénariste Charles Bukowski.
Après ces deux très beaux films la qualité de sa filmographie prend un coup dans l'aile, c'est la période où Mickey Rourke commence à cotoyer des gens peu recommandables comme le rappeur Tupac Shakur (qui se fera tuer), le mafieux John Gotti (qu'il soutiendra lors de son procès) et l'escroc français Christophe Rocancourt... de "L'irlandais" (1987) à "La maison des otages (1990) les films qu'il tourne sont plus ou moins médiocres.
Mickey Rourke refuse aussi nombre de rôles qui pourtant ont marqués leur époque comme celui d'Eliott Ness dans "Les incorruptibles" de De Palma ou celui de Nick Nolte dans "48 heures".
Alors que les films "Angel Heart" et "Barfly" sont salués unanimement par la critique et le public il touche le fond avec "Harley Davidson et l'homme aux santiags" (1991) où son travail d'acteur est méconnaissable ; Mickey Rouke reconnaitra qu'il accepta ce film pour l'argent, près de 3 millions de dollars à l'époque.
C'est d'ailleurs en 1991 qu'il décide de retourner à la boxe en tant que professionnel. Sans doute une décision autodestructrice autant qu'une remise en question. Cependant malgré ses 8 combats sans défaites et 4 années de boxes sa quarantaine d'année se fait ressentir et son visage défiguré par tant de combats contre des jeunes loups ont fini par le mettre sur la touche. Mais pendant ces années il continue à tourner un peu dans des films sans intérêt, pour l'argent, par exemple "White sands" (1992) ou "FTW" (1994).
Après cette période il se soigne petit à petit de tous ses excès, voit un psy et se remet en cause, se reconstruit lentement mais surement. Il retourne dans des films où il fait de petites apparitions sans toujours marquer les esprits mais en se refaisant une petite place qui s'agrandit petit à petit...
"L'idéaliste" (1997) de FF Coppola, "Double Team" (1997) de Tsui Hark, "Buffalo 66" (1999) de Vincent Gallo, "Animal Factory" (2000) de Steve Buscemi dans un rôle étonnant d'un détenu travesti, "Get Carter" (2000) de Stephen T.Kay, "The pledge" (2001) de Sean Penn, "Il était une fois le Mexique Desperado 2" (2003) de Robert Rodriguez, "Man on fire" (2004) de Tony Scott... Autant de films divers et variés qui le replace dans les esprits et les mémoires, presque 10 ans de galère, de ré-apprentissage de la vie et du cinéma avant de revenir en haut de l'affiche en 2005 grâce à deux films, "Domino" de Tony Scott où il tient le rôle d'un chasseur de prime protecteur de Keira Knightley et surtout "Sin City" de Robert Rodriguez dans le rôle marquant de Marv.
Après le succès mérité, autant critique que public, Mickey Rourke est enfin relancé, revenu des bas-fonds hollywoodiens même si il n'a pas eu l'Oscar qu'il méritait.... On en peut plus qu'attendre avec impatience ses prochains projets annoncés que sont "Iron man 2" (2010) où il est attendu en méchant, "The informers" de Gregor Jordan, "The expendables" de Stallone, "St Vincent" de Walter Hill ou encore "Killshot" de John Madden.
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