Les Cordes de la Potence (1973) de Andrew V. McLaglen
Quatrième et dernier long métrage de John Wayne avec le réalisateur Andrew V. McLaglen, ce dernier fils de Victor, ami et fidèle parmi les fidèles de John Ford avec qui il a débuté comme assistant sur "L'Homme Tranquille" (1952) avec John Wayne... Les amis de papa ont bien aidé et, pour rester solidaire, Andrew V. McLaglen est devenu un spécialiste du western mais il n'aura jamais ni le talent ni la postérité de son mentor... Donc après "Le grand McLintock" (1963), "Les Géants de l'Ouest" (1969) et "Chisum" (1970), il retrouve le monstre sacré John Wayne (il ne tournera plus que 4 films) pour un rôle taillé sur mesure où The Duke se la joue paternaliste.
Il interprète le marshall J.D. Cahill, toujours à traquer les pistoleros et qui se retrouve à aider son fils devenu braqueur de banque pour se venger d'un père absent. Le spitch ne vaut pas grand chose, le scénario est assez invraisemblable et surtout, le pire reste des dialogues aussi niais que peu inspirés. Le film repose trop sur un John Wayne 100% Duke avec en prime les quelques moments émotions qui en font un western familial, un sous-genre en soi créé par Andrew V. McLaglen. On apprécie le méchant joué par un George Kennedy, roublard à souhait. On apprécie moins l'indien LightFoot joué par Neville Brand (surtout connu pour avoir été Al Capone dans la série "Les Incorruptibles" entre 1959 et 1963), un blanc grimé grossièrement en peau-rouge, à la mode des années 30-40. Le film se regarde sans déplaisir mais sans plus, il manque autant de consistance que de fond. Un western alimentaire.
Note :