Décès de Farley Granger
L'hécatombe 2011 se poursuit avec la mort de l'acteur Farley Granger ce 27 mars 2011 à l'âge de 86 ans.
Né en 1925 en Californie Farley Granger est découvert dès ses 18 ans par le producteur Samuel Goldwyn qui lui offre son premier rôle dans "L'étoile du nord" (1943) de Lewis Milestone ; un excellent film avec Erich Von Stroheim et Dana Andrews qui faisait partie de la politique américaine anti-nazi durant la guerre 39-45.
Il enchaine avec le même réalisateur et la même interprète dans "Prisonniers de Satan" (1944). Après ce film Farley Granger s'engage dans la Marine.
Après la guerre Farley Granger cherche à revenir au cinéma. Après plusieurs casting il obtient le rôle dans le superbe "Les amants de la nuit" (1948) de Nicholas Ray ; film reconnu (photo ci-dessus) aujourd'hui il est pourtant un échec à sa sortie. Mais avant même que ce film ne soit sur les écrans Farley Granger réussit à obtenir un des deux rôles principaux du chef d'oeuvre "La Corde" (1948) de Alfred Hitchcock ; il interprète un des deux étudiants face à James Stewart (photo ci-dessous).
Grâce à ces deux films la MGM lui signe un contrat de 5 ans. Il tourne alors "Vous qui avez vingt ans" (1948) et "Roseanna McCoy" (1949) tous deux de Irving Reis ; malheureusement ces deux films ne rencontrent pas le public.
La MGM cherche alors des films pour confirmer Farley Granger dans leur perspective. Il joue alors dans "La marche à l'enfer" (1950) de Mark Robson et dans "La rue de la mort" (1950) de Anthony Mann. Mais malgré des films solides et efficaces le succès n'est toujours pas au rendez-vous.
Alors que Farley Granger refuse un autre projet de Samuel Goldwyn ce dernier suspend l'acteur pour un temps indéterminé. C'est alors que le réalisateur de "La corde" revient vers lui en lui offrant le rôle de Guy Haines (phot ci-dessous) dans "L'inconnu du Nord-Express" (1952) de Alfred Hitchcock donc... Mais malgré les éloges sur le film Hitchcock dira de lui que le film aurait été meilleur avec un meilleur acteur !
Farley Granger retourne à la MGM.
Il tourne dans le film à sketchs "La sarabande des pantins" (1952) dans la partie n°5 réalisé par Henry King où il a pour partenaire Jeanne Crain.
Alors que son contrat avec la MGM doit prendre fin en 1955 et que sa carrière ne décolle pas la MGM autorise Farley Granger à partir pour l'Europe car un rôle l'y attend... En effet Farley Granger se voit offrir le rôle du séduisant et vénéneux Lieutenant Franz Mahler (photos ci-dessus et ci-dessous) dans le chef d'oeuvre "Senso" (1954) de Luchino Visconti. Beaucoup considère ce rôle comme le meilleur de sa carrière. Une chance lorsqu'on sait que le couple Farley Granger-Alida Valli a été imposé à Visconti à la place de Ingrid Bergman-Marlon Brando (pour choix budgétaire évidemment).
Il tourne deux films, "Le roi du racket" (1955) de Maxwell Shane avec Ann Bancroft et Anthony Quinn ainsi que "La fille sur la balançoire" (1955) de Richard Fleisher avec Joan Collins et Ray Millland, avant de quitter le septième art.
Une ellipse de 15 ans où Farley Granger, sans doute las d'une carrière ciné qui ne prend pas, préfère favoriser le théâtre et la télévision.
Il revient avec un petit film "Rogue's gallery" (1968) de Leonard Horn et "On l'appelle Trinita" (1970) de Enzo Barboni.
Il enchaine avec des films essentiellement italiens dont "Qualcoza striscia nel buio" (1971) de Mario Colucci, "Alla ricerca del piacere" (1972) de Silvio Amadio et "Amore mio Uccidimi" (1973) de Franco Prosperi.
Il joue aussi dans "Le serpent" (1973) de Henri Verneuil dans le rôle quasi insignifiant de l'expert en informatique face à un casting impressionnant et international.
A partir de 1974 Fraley Granger retourne à la scène mais surtout à la télévision. Il délaisse peu à peu le cinéma. Il apparait en guest-star dans "L'homme qui valait trois milliards" (1974), "La croisière s'amuse" (saison 4, ép. 8), "Arabesque" (saison 6, ép. 14)... Entre la télévision (qualité médiocre et production confidentielle) et le théâtre (qualité supérieur, souvent à Broadway) Farley Granger ne retournera au septième art que très rarement à partir des années 70 et, pour la plupart du temps, pour des films médiocres.
Il publie en 2007 ses mémoires, "Includes me out : my life from Goldwyn to Broadway" rédigés en collaboration avec le producteur Robert Calhoun (photos ci-dessus) son compagnon depuis 1963. Il y raconte notamment que le théâtre l'a un peu déçu mais que la télévision des années 50 (en direct) lui a beaucoup plu.
Malgré un physique avantageux Farley Granger n'a pas eu la carrière qu'il aurait du avoir, dépassé par un système hollywoodien.
Né en 1925 en Californie Farley Granger est découvert dès ses 18 ans par le producteur Samuel Goldwyn qui lui offre son premier rôle dans "L'étoile du nord" (1943) de Lewis Milestone ; un excellent film avec Erich Von Stroheim et Dana Andrews qui faisait partie de la politique américaine anti-nazi durant la guerre 39-45.
Il enchaine avec le même réalisateur et la même interprète dans "Prisonniers de Satan" (1944). Après ce film Farley Granger s'engage dans la Marine.
Après la guerre Farley Granger cherche à revenir au cinéma. Après plusieurs casting il obtient le rôle dans le superbe "Les amants de la nuit" (1948) de Nicholas Ray ; film reconnu (photo ci-dessus) aujourd'hui il est pourtant un échec à sa sortie. Mais avant même que ce film ne soit sur les écrans Farley Granger réussit à obtenir un des deux rôles principaux du chef d'oeuvre "La Corde" (1948) de Alfred Hitchcock ; il interprète un des deux étudiants face à James Stewart (photo ci-dessous).
Grâce à ces deux films la MGM lui signe un contrat de 5 ans. Il tourne alors "Vous qui avez vingt ans" (1948) et "Roseanna McCoy" (1949) tous deux de Irving Reis ; malheureusement ces deux films ne rencontrent pas le public.
La MGM cherche alors des films pour confirmer Farley Granger dans leur perspective. Il joue alors dans "La marche à l'enfer" (1950) de Mark Robson et dans "La rue de la mort" (1950) de Anthony Mann. Mais malgré des films solides et efficaces le succès n'est toujours pas au rendez-vous.
Alors que Farley Granger refuse un autre projet de Samuel Goldwyn ce dernier suspend l'acteur pour un temps indéterminé. C'est alors que le réalisateur de "La corde" revient vers lui en lui offrant le rôle de Guy Haines (phot ci-dessous) dans "L'inconnu du Nord-Express" (1952) de Alfred Hitchcock donc... Mais malgré les éloges sur le film Hitchcock dira de lui que le film aurait été meilleur avec un meilleur acteur !
Farley Granger retourne à la MGM.
Il tourne dans le film à sketchs "La sarabande des pantins" (1952) dans la partie n°5 réalisé par Henry King où il a pour partenaire Jeanne Crain.
Alors que son contrat avec la MGM doit prendre fin en 1955 et que sa carrière ne décolle pas la MGM autorise Farley Granger à partir pour l'Europe car un rôle l'y attend... En effet Farley Granger se voit offrir le rôle du séduisant et vénéneux Lieutenant Franz Mahler (photos ci-dessus et ci-dessous) dans le chef d'oeuvre "Senso" (1954) de Luchino Visconti. Beaucoup considère ce rôle comme le meilleur de sa carrière. Une chance lorsqu'on sait que le couple Farley Granger-Alida Valli a été imposé à Visconti à la place de Ingrid Bergman-Marlon Brando (pour choix budgétaire évidemment).
Il tourne deux films, "Le roi du racket" (1955) de Maxwell Shane avec Ann Bancroft et Anthony Quinn ainsi que "La fille sur la balançoire" (1955) de Richard Fleisher avec Joan Collins et Ray Millland, avant de quitter le septième art.
Une ellipse de 15 ans où Farley Granger, sans doute las d'une carrière ciné qui ne prend pas, préfère favoriser le théâtre et la télévision.
Il revient avec un petit film "Rogue's gallery" (1968) de Leonard Horn et "On l'appelle Trinita" (1970) de Enzo Barboni.
Il enchaine avec des films essentiellement italiens dont "Qualcoza striscia nel buio" (1971) de Mario Colucci, "Alla ricerca del piacere" (1972) de Silvio Amadio et "Amore mio Uccidimi" (1973) de Franco Prosperi.
Il joue aussi dans "Le serpent" (1973) de Henri Verneuil dans le rôle quasi insignifiant de l'expert en informatique face à un casting impressionnant et international.
A partir de 1974 Fraley Granger retourne à la scène mais surtout à la télévision. Il délaisse peu à peu le cinéma. Il apparait en guest-star dans "L'homme qui valait trois milliards" (1974), "La croisière s'amuse" (saison 4, ép. 8), "Arabesque" (saison 6, ép. 14)... Entre la télévision (qualité médiocre et production confidentielle) et le théâtre (qualité supérieur, souvent à Broadway) Farley Granger ne retournera au septième art que très rarement à partir des années 70 et, pour la plupart du temps, pour des films médiocres.
Il publie en 2007 ses mémoires, "Includes me out : my life from Goldwyn to Broadway" rédigés en collaboration avec le producteur Robert Calhoun (photos ci-dessus) son compagnon depuis 1963. Il y raconte notamment que le théâtre l'a un peu déçu mais que la télévision des années 50 (en direct) lui a beaucoup plu.
Malgré un physique avantageux Farley Granger n'a pas eu la carrière qu'il aurait du avoir, dépassé par un système hollywoodien.
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