Espionnage sur fond de Guerre Froide : partie 1
Le film d'espionnage est trop souvent résumé à la saga James Bond ; James Bond est une saga et un genre à lui seul et n'est certainement pas un vréitable film d'espionnage.
Qui dit espionnage dit avant tout guerre de l'information, du renseignement et du contre-renseignement, bref le jeu du chat et de la souris version adulte. L'action pure, aventure et flinguage à la Bond ou encore à la Jason Bourne reste anecdotique car trop éloignée d'une réalité plus "souterraine".
Si l'espionnage existe depuis qu'existe les conflits la période de la Guerre Froide reste la plus intéressante. De la fin des années 40 à la fin des années 80 les relations entre les deux blocs associées aux trente glorieuses et aux avancées technologiques ont ouverts des opportunités jamais vu auparavent.
Voici donc une liste non exhaustive des meilleurs films d'espionnage sur fond de Guerre Froide...
"Le troisième homme" (1949) de Carol Reed... Un romancier américain minable arrive dans berlin encore dévastée par la guerre pour y voir un ami. Il apprend que ce dernier est mort dans un accident de voiture. intrigué il découvre que son ami est toujours vivant et qu'il est mêlé dans un trafique de peniciline.
Le premier film sur le conflit Ouest-est- qui débute tout juste. Dans le Berlin occupé d'après guerre les luttes intestines entre ex-alliés en toile de fond. Notons que Orson Welles a pris une part importante dans la réalisation.
Note :
"Guerre secrète" (1965) de Christian Jacques, Terence Young et Werner Kingler... Un officier de l'Armée Rouge passe à l'ouest et divulgue des renseignements à un agent double. Un engrenage débute et voit une lutte s'engager entre divers espions à travers le monde.
Plusieurs films en un, plusieurs tenanst et aboutissants tourné par trois réalisateurs très différents et un casting prestigieux.
Note : PAS VU
"L'espion qui venait du froid" (1965) de Martin Ritt... Les Services Secrets britanniques et russes manipulent un agent pour détruire la cérdibilité de la hiérarchie de Services Secrets est-allemand.
Monument du roman d'espionnage par John Le Carré le film est une aussi grande réussite. Richard Burton reste mémorable en agent désabusé et déchu.
Note :
"Ipcress : danger immédiat" (1965) de Sidney J. Furie... Des scientifiques disparaissent mystérieusement. L'agent du contre-espionnage Harry Palmer est chargé de l'enquête mais doit aussi faire avec la bureaucratie.
N°1 de la trilohie Harry Palmer.
Note :
"Mes funréailles à Berlin" (1966) de Guy Hamilton... Un haut fonctionnaire russe souhaite passer à l'ouest mais les informations sont contradictoires. L'agent Harry Palmer est chargé du transfert...
N°2 de la trilogie d'espionnage après "Ipcress : danger immédiat" et avant "Un cerveau d'un milliard de dollars".
Note :
"Le rideau déchiré" (1966) de Alfred Hitchcock... Un scientifique quitte sans raison sa fiancée et se rend à Copenhague pour un congrès. La fiancée cherchant à comprendre décide de le suivre. Elle commence à croire qu'il est décidé à passer à l'Est.
Souvent considéré comme le premeir pas du déclin de Hitchcock ce film reste pourtant un classique avec des scènes particulièrement marquantes comme le meurtre et la filature dans le musée.
Note :
"Un cerveau de un milliard de dollars" (1967) de Ken Russell... Un milliardaire américain prend la responsabilité de mettre fin au communisme en déclenchant un attentat bactériologique. L'agent Harry Palmer va être mêler au complot.
Où comment l'ouest sauve l'ennemi communiste !
Note :
"L'étau" (1969) de Alfred Hitchcock... 1962, le transfert d'un haut responsable russe et de sa famille à l'Ouset est organisée en échange d'informations sur l'envoi de missiles soviétiques vers Cuba...
Un des rares films dont l'histoire précède de peu la crise de Cuba.
Note :
"L'homme le plus dangereux du monde" (1969) de Jack Lee Thompson... Un scientifique américain est angagé par les Services Secrets afin de se rendre en Chine pour voler un enzyme révolutionnaire pour l'agriculture. Les Services Secrets implantent une puce dans le cerveau du scientifique afin de le tuer à distance si jamais il venait à se faire prendre.
Un des seuls films du genre où le but de la mission n'est pas un documents secrets ou un sabotage quelconque mais le vol d'un enzyme agricole !
Note :
"La lettre du Kremlin" (1969) de John Huston... Un groupe d'espions américains se rend à Moscou. Ils sont chargés de récupérer un document secret dans lequel est consigné un accord officieux entre les USA et l'URSS pour contrecarrer la puissance montante de la Chine.
Un film qui démontre que la Guerre Froide ne se joue pas qu'entre deux blocs, il faut aussi compter sur la Chine. Dans ce film pas vraiment de héro, tous les espions du film étant prêt à tout, retors et cyniques.
Note :
"Le serpent" (1973) de Henri Verneuil... Un conseiller d'ambassade russe passe à l'ouest et fait dse révélations importantes. S'ouvre alors un jeu du chat et de la souris, etre divulagtions et mensonges, où est le vrai et le faux.
Casting 4 étoiles et international pour un film d'espionnage oppressant.
Note :