Poker et cinéma : le seul chef d'oeuvre du genre
Depuis déjà quelques années le poker est une valeur sûre. Dans le passé le poker apparaissait quasiment que dans le cinéma américain et notamment dans les westerns, son genre de prédilection. Mais le poker n'était que rarement un paramètre important de l'histoire.
Après l'excellent "Maverick" (1994) de Richard Donner sort "Les joueurs" (1998) de John Dahl avec Matt Damon et John Malkovitch ; ce film concorde avec la montée en puissance du poker comme loisirs et sport à part entière ; Mike perd toutes ses économies en une seule nuit. Pour sa femme il tourne le dos au poker Hold'em up mais c'est sans compter sur sa fidélité pour un ami et pour celle du jeu.
Le poker est donc le fil conducteur du scénario. Après ce film le poker va s'inviter de plus en plus au cinéma. Vont suivre entre autres :
- "Shade : les maitres du jeu" (2002) de Damian Nieman ; de bons joueurs vont tout tenter pour défaire The Dean une légende.
- "Stuey" (2003) de A.W. Vidmer ; une bio sur un maitre du poker Stu Ungar.
- "Casino Royale" (2006) de Martin Campbell ; James Bond défie Le Chiffre au Texas Hold'em.
- "Lucky you" (2007) de Curtis Hanson ; un joueur plus flambeur sur la table que dans sa vie privée va devoir affronter son père, une légende, au WSOP (championnat du monde).
- "Cogan's trade" (2012) de Andrew Dominik avec Brad Pitt ; tournage prévu en 2011 sur les parties à hauts risques organisées par la mafia de Boston... A suivre !
Avant cette grande mode, avant que la France ne soit elle aussi envahit par le poker le premier film du genre, faisant du poker LE fil conducteur de l'histoire et donc du film est "Le Kid de Cincinnati" (1965) de Norman Jewison.
D'après le roman de Richard Jessup "Le Kid de Cincinnati" avait d'abord été confié à Sam Peckinpah, ça aurait pu avoir de la gueule aussi mais l'essence même du poker aurait sans doute perdu de sa saveur. D'ailleurs Peckinpah a été remplacé après avoir opté pour un noir et blanc et après avoir tourné quelques scènes plus ou moins érotique avec Sharon Tate. Le producteur Martin Ransohoff choisira donc Norman Jewison et remplacera Sharon Tate par Ann-Margret. Le "méchant" Lancey Howard joué par Edward G.Robinson (figure emblématique du film noir des années 30-40) devait être joué à l'origine par Spencer Tracy (choix de Steve McQueen).
Spitch : Eric Stoner un jeune prodige du poker de la Nouvelle-Orléans défie le maitre du bluff Lancey Howard. Au début Eric est aidé par Shooter qui fait en sorte de lui distribuer les bonnes cartes. Mais alors que Lancey semble de plus en plus las Eric décide de terminer la partie loyalement.
Ce film, en plus d'être l'un des premiers entièrement basé sur le poker est aussi un excellent film psychologique dans la veine de chefs d'oeuvres comme "L'arnaqueur" de Robert Rossen (où Paul Newman pariait au billard). C'est aussi, sans aucun doute, le film de référence pour décrire un poker fiable, que les puristes pourront apprécier à sa juste valeur. L'ambiance y est bien rendu avec ce silence à la fois pesant et remplit de murmures. Malgré un suspense pas assez efficace voir inexistant le film reste un must notamment grâce au travail sur l'ambiance, les décors et la musique de Lalo Shiffrin et surtout le générique de fin du génius Ray Charles.
Précisons que ce film est à conseiller à tous les amoureux du poker qui pourront voir autre chose que le Texas Hold'em bien connu qui est ici remplacé par la variante du Stud.
Après l'excellent "Maverick" (1994) de Richard Donner sort "Les joueurs" (1998) de John Dahl avec Matt Damon et John Malkovitch ; ce film concorde avec la montée en puissance du poker comme loisirs et sport à part entière ; Mike perd toutes ses économies en une seule nuit. Pour sa femme il tourne le dos au poker Hold'em up mais c'est sans compter sur sa fidélité pour un ami et pour celle du jeu.
Le poker est donc le fil conducteur du scénario. Après ce film le poker va s'inviter de plus en plus au cinéma. Vont suivre entre autres :
- "Shade : les maitres du jeu" (2002) de Damian Nieman ; de bons joueurs vont tout tenter pour défaire The Dean une légende.
- "Stuey" (2003) de A.W. Vidmer ; une bio sur un maitre du poker Stu Ungar.
- "Casino Royale" (2006) de Martin Campbell ; James Bond défie Le Chiffre au Texas Hold'em.
- "Lucky you" (2007) de Curtis Hanson ; un joueur plus flambeur sur la table que dans sa vie privée va devoir affronter son père, une légende, au WSOP (championnat du monde).
- "Cogan's trade" (2012) de Andrew Dominik avec Brad Pitt ; tournage prévu en 2011 sur les parties à hauts risques organisées par la mafia de Boston... A suivre !
Avant cette grande mode, avant que la France ne soit elle aussi envahit par le poker le premier film du genre, faisant du poker LE fil conducteur de l'histoire et donc du film est "Le Kid de Cincinnati" (1965) de Norman Jewison.
D'après le roman de Richard Jessup "Le Kid de Cincinnati" avait d'abord été confié à Sam Peckinpah, ça aurait pu avoir de la gueule aussi mais l'essence même du poker aurait sans doute perdu de sa saveur. D'ailleurs Peckinpah a été remplacé après avoir opté pour un noir et blanc et après avoir tourné quelques scènes plus ou moins érotique avec Sharon Tate. Le producteur Martin Ransohoff choisira donc Norman Jewison et remplacera Sharon Tate par Ann-Margret. Le "méchant" Lancey Howard joué par Edward G.Robinson (figure emblématique du film noir des années 30-40) devait être joué à l'origine par Spencer Tracy (choix de Steve McQueen).
Spitch : Eric Stoner un jeune prodige du poker de la Nouvelle-Orléans défie le maitre du bluff Lancey Howard. Au début Eric est aidé par Shooter qui fait en sorte de lui distribuer les bonnes cartes. Mais alors que Lancey semble de plus en plus las Eric décide de terminer la partie loyalement.
Ce film, en plus d'être l'un des premiers entièrement basé sur le poker est aussi un excellent film psychologique dans la veine de chefs d'oeuvres comme "L'arnaqueur" de Robert Rossen (où Paul Newman pariait au billard). C'est aussi, sans aucun doute, le film de référence pour décrire un poker fiable, que les puristes pourront apprécier à sa juste valeur. L'ambiance y est bien rendu avec ce silence à la fois pesant et remplit de murmures. Malgré un suspense pas assez efficace voir inexistant le film reste un must notamment grâce au travail sur l'ambiance, les décors et la musique de Lalo Shiffrin et surtout le générique de fin du génius Ray Charles.
Précisons que ce film est à conseiller à tous les amoureux du poker qui pourront voir autre chose que le Texas Hold'em bien connu qui est ici remplacé par la variante du Stud.
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