S'il ne fallait en choisir qu'un seul ?!...
Un seul film :
Tout simplement mon film préféré...
Un seul réalisateur :
Pas très original n'est-ce pas ?! Mais que choisir d'autre devant un tel génie ?!
Un seul acteur :
Le plus grand acteur du monde à mon humble avis... Pour un second choix ce serait l'énorme Kirk Douglas...
Une seule actrice :
Belle, discrète et talentueuse... Des choix de carrière plus audacieux que la plupart des autres stars qui lui sont contemporaines.
Un seul monologue :
La Pomponnette !!! Evidemment !!! A voir et à écouter ICI !
Un seul sourire :
En trichant un peu je dirais celui de la superbe paire d'as de "Thelma et Louise" (1991) de Ridley Scott... Elles sont superbes et cette photo est d'autant plus touchante quand on se souvient de la fin du film...
Un seul regard :
Tippi Hedren lorsqu'elle rencontre pour la première fois Rod Taylor dans "Les oiseaux" (1960) de Alfred Hitchcock... On ressent d'un coup l'attirance et le désir d'une femme pour un homme... Tout l'érotisme retenu du maitre dans un seul regard bleu et intense...
Une seule voix :
Marlène Dietrich et sa voix grave et sensuelle la star l'avait même assurée pour 1 million de dollars !
Une seule histoire d'amour :
Dure... Mais je dirais "Sur la route de Madison" (1995) de Clint Eastwood...
Un seul début :
Choix très difficile mais peut-être le début de "Trainspotting" (1996) de Danny Boyle... Le monologue en Off, la poursuite ajouté à la BO énorme ça reste cultissime...
Une seule fin :
J'hésite entre "La mort aux trousses" (1959) de Alfred Hitchcock et "La planète des singes" (1967) de Franklin J. Schaffner... Le premier pour le raccord lorsque Cary Grant attrape la main de Eva Marie-Saint sur le Mont Rushmore avant de se retrouver dans un train qui pénètre (c'est le mot !) dans un tunnel ; l'une des meilleure métaphore du cinéma. Le second pour le choc de la dernière image, toute la compréhension qui s'en suit avec un bruit des vagues en fond derrière les cris de désespoir de Charlton Heston...
Une seule révélation :
Sans hésiter un géant du cinéma qui s'est imposé directement avec son premier long métrage... Orson Welles et son "Citizen Kane" (1941) reste la plus grande révélation du cinéma... Une claque en un film...
Une seule BO :
Pour une musique originale je dirais "Il était une fois dans l'Ouest" !
Un seul gag :
Sans doute pas le film qui offre LE gag du cinéma mais sans conteste l'un des rares films comiques où je ris du début à la fin... 1h20 de gags parfaits dont le plus fameux ICI !)...
Un seul fou rire :
Il y en trop qui se bouscule dans ma petite tête mais je vote pour la scène énorme de la braguette (à voir et revoir ICI !) dans "Mary à tout prix" (1998) des frères Farelly...
Un seul rêve :
Je serais le rêve qui réunit chaque nuit Gary Cooper à Ann Harding dans le chef d'oeuvre "Peter Ibbetson" (1935) de Henry Hathaway...
Une seule mort :
Si c'est pour moi je choisis la même fin que ci-dessus... Mort douce vers l'amour éternel...
Une seule rencontre d'acteurs :
Sans conteste le face à face mythique De Niro-Pacino ...
Un seul fantasme :
Malgré que ce soit un drame dur, très dur je choisis "Malena" (2001) de Guiseppe Tornatore... Et Malena est interprétée par la toujours splendide Monica Bellucci...
Un seul baiser :
Le plus sensuel et le plus intelligent (car a su déjoué la censure)...
Un seul somnifère :
Celui-là il est pas mal...
Un seul frisson :
Pas une scène ni un plan juste un film entier, "Shining" (1980) de Stanley Kubrick... La perfection du genre avec un Jack Nicholson monumental... La frousse de bout en bout...
Un seul monstre :
Le plus culte, le premier vrai monstre dans un chef d'oeuvre unique, le seul de cette dimension...
Un seul torrent de larmes :
De très peu avant "L'incompris" (1966) de Luigi Comencini et "Sur la route de Madison" (1995) le tragique et humain "Quelques Heures Printemps" (2012) de Stephane Brizé...
Une seule nuit d'amour :
Une nuit du magnifique film "L'amant" (1991) de JJ Annaud... Exotisme, érotisme, romantisme allié à la sensualité et à la chair...
Un seul plan-séquence :
Sans hésiter celui de "La soif du mal" (1958) de Orson Welles, plan séquence de plus de 3mn absolument renversant...
Un seul choc esthétique en couleur :
"2001 l'odyssée de l'espace" (1968) de Stanley Kubrick...
Un seul choc esthétique en noir et blanc :
Plus compliqué car l'esthétique semble évidemment plus discret... Mais "La nuit du chasseur" (1955) de Charles Laughton est sans doute celui qui me hante le plus...
Un seul choc tout court :
"Old Boy" (2005) de Park Chan-Wook... Sur tous les points, autant dans la mise en scène, que dans le scénario, dans ses audaces jusqu'en dans la fin qui a du en choquer quelques uns...