Spring Breakers (2013) de Harmony Korine

Harmony korine est, parait-il, un génie du ciné indé américain... Mouais... Je ne comprends pas du tout le pataquès pour ce film qui n'est pas loin d'être immonde. D'abord aucune prise de risque réelle, un casting de 4 filles mignonnes dont deux des pépettes idoles des ados et des journaux people, la star james Franco en pleine bourre à Hollywood, du Britney Spears... etc... Bref tout pour avoir un maximum d'ados et surtout une accumulation incroyable de plans et de scènes explicites (dont nombre de gros plans au ralenti) pour émoustiller tout ce petit monde.

Les 45 premières minutes forment un ciné clip MTV digne des clips Rap les plus racoleur... Bref il faut attirer le chaland avec des corps dénudés qui se trémoussent pendant plus de la moitié du film, de façon inutile et/ou gratuite puisque l'histoire n'avait nul besoin d'autant d'aguicheuses allumeuses. Harmony Korine a peut-être signé des scénarios pour Larry Clark ("Kids" et "Ken park") mais lui a choisi le matage (dont sa jeune épouse) de jolie fille qui se frottent à tout va. Non pas que ça puisse être choquant ou gênant pour une scène ou deux mais de là à monopoliser plus de la moitié des 1h30 de films il y a un pas qu'un bon et vrai cinéaste devrait savoir ne pas franchir. tant de scènes de cet acabit comble un scénario au vide intersidéral. Le pire est peut-être le prétexte fumeux qui veut que les filles cherchent des vacances pour se chercher soi-même ; on croit rêver ! Et passons sur la critique de la société de consommation, j'hallucine encore que ce film ait des critiques aussi bonnes... Et attendez la fin ! D'une invraisemblance inouïe ! Le film évite le navet abyssal grâce à ses interprètes, la fraicheur des filles qui croient à fond à leur film et un James Franco qui porte superbement son nom "Alien".

Note :