Divergente (2014) de Neil Burger
Le studio coupable des sagas "Twilight" et "Hunger Games" est tellement empreint d'originalité et d'audace qu'il offre une énième version d'un teen movie d'anticipation. Vendu d'ailleurs comme un nouveau "Hunger Games" on est consterné par ces resucés qui n'ose rien, qui ne donne rien de nouveau, qui formate au moins risqué pour faire fondre les midinettes et plaire un minima aux garçons. On devrait préciser que les romancières sont à mettre dans le même paquet, on copie la voisine sans vergogne et sans la moindre once d'idées. On connait déjà le titre de la suite, "Divergente 2 : l'insurrection", ça ne vous rappelle rien ?!... "Hunger Games : l'embrasement" par exemple et entre autres...
Bref en lieu et place de Jennifer Lawrence on trouve Shailene Woodley remarqué dans le très bon "The Descendants" (2011), charmante mais sans doute un peu limite pour les scènes d'action. Et pour le Roméo de service Théo James dont le titre de gloire est un second rôle dans "Underworld : Nouvelle ère" (2012). Le tout mis en scène sans aucun génie par le réalisateur des honnêtes "L'Illusionniste" (2006) et de "Limitless" (2011). Film d'anticipation avant tout c'est une nouvelle fois un point de vue dystopique (pour faire court contraire de utopique), une société de caste (rien de bien neuf donc) qui doit limiter les mabitions personnelles jusqu'au jour où une élue arrive à maturité pile poil au moment d'une insurrection ou d'un coup d'état. Dès les premières 5 minutes on tombe sur un os, un test doit définir le clan auquel on appartient mais qu'importe le résultat chacun peut choisir ce qu'il veut ! Pourquoi du comment ?! On s'en fout... L'apprentissage ensuite... etc... Bref le scénario est calqué sur les autres sagas... Bien que Neil Burger a un truc en plus, il multiplie les petits gros plans et les ralentis sur les gestes qu'aucuns trouveraient gênants mais que lui transforme en petites touches d'amour et de prémices du désir. On devine les drames avant qu'ils arrivent, normal on a déjà vu le film ! Les autres l'ont fait mais il semble que ce réalisateur les apprécient particulièrement.
2h20 un peu longues, académiques et sans aucune surprise mais assez calibré pour son public pour faire un minimum au box-office.
Note :