Diversion (2015) de Glenn Ficarra et John Requa
Après le ratage complet du film "After Earth" (2013) de M. Night Shyamalan voici donc ce que certain annonce comme le retour de Will Smith... Ce ne sera pas le cas. Le voici dans une comédie policière, un film d'arnaque mis en scène par le duo Glenn Ficarra et John Requa auquels on doit deux précédents films, deux belles réussites avec "I love you Philip Morris" (2009) et "Crazy, Stupid, Love" (2011). Une comédie qui emprunte à des films comme "Ocean's Eleven" (2002) de Steven Soderbergh, "L'Affaire Thomas Crown" (1968) de Norman Jewison ou encore "Les maitres du jeu" (2004) de Damian Nieman...
Ca donne une romance mêlée à une intrigue du chat et de la souris. Malheureusement les réalisateurs ne sont pas aussi inspirés que pour leurs précédents films. Le scénario reprend un peu trop le canevas habituel (justement ce qu'ils évitaient dans leur genre respectif de leurs deux premiers films), et malgré les rebondissements rien ne surprend réellement. Ensuite il se repose beaucoup trop sur le charme du dui Will Smith et Margot Robbie. Sauf que Will Smith s'essouffle et qu'il se fait voler la vedette par l'unique Margot Robbie. Cette dernière, révélation de "Le Loup de Wall Street" (2013) de Martin Scorcese, s'impose comme l'une des plus belle femme de Hollywood, elle vampirise l'écran, divine notamment dans un bikini dément... Bref Margot Robbie est l'atout charme, le carré gagant à elle toute seule. Malgré tout elle n'est pas seule mais il semble que même les réalisateurs ont été hypnotisé... On se surprend à se réveiller et à se dire que le film est surtout une opération de charme pour réhabiliter Will Smith. On ne sent pas la sincérité de l'entreprise et on sort du film en étant surtout encore plus fan de Margot Robbie, aussi belle que talentueuse. La fin est un peu too much, c'est sans doute le pire avec une scène invraisemblable. Néanmoins le film reste un divertissement sympathique, avec un pincée d'exotisme et une dose de fun sexy. Ce n'est ni nouveau ni original mais ce n'est pas non plus un calvaire, loin de là. 12/20 de justesse, sans doute obtenue par ma faiblesse nommée Margot Robbie !
Note :