2000-2009 : heroic-fantasy et saga fantastique, émergence du cinéma coréen
HEROIC-FANTASY ET SAGA FANTASTIQUE
Les incroyables succès au box-office des franchises milliardaires "Harry Potter" (2001-2011) et "Seigneur des anneaux" (2001-2003) ont ouvert dès le début de la décennie une porte gigantesque aux Studios américains ; ils y ont déceler une nouvelle voie aux milliards...
La trilogie du "Seigneur..." a fini en 2003, la saga "Harry Potter..." est bientôt fini, il faut donc prévoir le futur et surtout tenter de refaire le coup de l'évènement ciné, trouver la perle qui fera gagner autant de pognons que possible... Au détriment souvent d'une véritable recherche de qualité.
On se rappelle le très médiocre "Donjons et dragons" (2000) produit par un des plus gros producteurs hollywoodiens, Joel Silver... Le succès n'était pas réellement au rendez-vous mais grâce aux chiffres des deux titres précédemment cité un second opus sortit, "Donjons et Dragons la puissance suprême" (2006) qui s'avèrera être un des pires navets de l'histoire !
Mais d'autres vont tenter leur chance avec plus d'expérience dans la magie, Disney lance une franchise, "Le monde de Narnia : le lion , la sorcière blanche et l'armoire magique" (2005) dont le franc succès ouvre enfin la voie à d'autres possibilités et ce n'est sureement pas grâce au titre ! :)
Comme promis la suite "Le monde de Narnia : le prince Caspian" (2008), le succès est plus mitigé par rapport aux attentes. D'ailleurs Disney laissera tomber la saga pour laisser l'opus 3 à la Fox.
La Fox doit pourtant trouver la saga à son goût puisque c'est elle qui a tenté sa chance avant avec des déceptions. "Eragon" (2006) fut une déception à tout point de vue la Fox oublie et sort "Les portes du temps" (2007) plus palpitant mais trop classique pour convaincre.
NewLine après le carton "Le seigneur des anneaux" crée une autre franchise avec "A la croisée des mondes : la boussole d'or" (2007) ; pour assurer encore plus il y a un casting solide avec Nicole Kidman et Daniel Craig tout juste méga star après le succès de "Casino Royal". Cependant ce film est loin d'atteindre les chiffres espérés, une histoire attrayante mais qui manque sans doute de souffle épique. La suite n'était pas certaine mais on attend pour bientôt "A la croisée des mondes : la tour d'argent".
Paramount s'est sans doute dit qu'il fallait pas laisser trop de part à ses adversaires... Paramount sort coup sur coup deux films pas si mauvais ma foi. "Stardust le mystère de l'étoile" (2007) avec (comme précédemment) une assurance de plus (qui n'en sera pas une !) un casting impressionnant, Michelle Pfeiffer, Claire Danes et Robert De Niro (lui plutôt étonnant) ; le film est sympa mais manque de rebondissement et de rythme, pas de suite prévu apparemment. Paramount change de projet et lance "Les chroniques de Spiderwick" (2008), le succès est plus important, avec un rythme et un suspense plus soutenu.
"Narnia..." mis de côté Disney sort deux autres films du genre. "Le secret de Terabithia" (2007), seul film (photo) que je n'ai pas encore vu mais il semble que c'est un de ceux qui a le plus plu. "Le secret de Moonacre" (2009) est un film avec très peu d'aventure, plus conte de fée que heroic-fantasy.
EMERGENCE DU CINEMA COREEN
La décennie 2000-2009 est riche en nouveauté, naissance du cinéma roumain, renouveau du cinéma espagnol, reconnaissance du cinéma indépendant américain, confirmation de la richesse du cinéma israëlien... etc... Mais c'est sans conteste que je choisis l'explosion du cinéma coréen ; de part son succès, l'importance de son cinéma, la personnalité propre à son cinéma...
Depuis 10 ans de nombreux réalisateurs coréens ont apparus mais nous nous attarderons sur les plus connus, les plus réputés.
Le précurseur, celui qui a déjà une longue carrière et ouvre la voie est Im Kwon-Taek. Il ouvre la voie aux plus jeunes mais il ouvre aussi la décennie avec un petit bijou "Le chant de la fidèle Chunhyang" (2000), d'après un conte populaire très connu en Corée tourné avec la narration d'un Pansori (narration orale et musicale typique de la Corée).
Après ce très beau film il réalise "Ivre de femmes et de peinture" (2002) d'après une histoire vraie ; ce film raconte la vie du peintre "Ohwon" Jang Seung-Up et surtout sa vie libertine. Sans doute plus un hommage à l'art et aux artistes qu'un véritable biopic. Suivra un polar "La pègre" (2005) et surtout son dernier film en date "Souvenir" (2008) qui a comme thème le Pansori. Im Kwon-Taek offre des films souvent emprunt de poésie et où l'art a toute son importance.
Kim Ki-Duk est peu-être celui qui est le plus salué dansle monde. Après quelques films fin des années 90 il trouve la reconnaissance avec "L'ile" (2000) où une femme belle et mystérieuse est intrigué par un homme et sa souffrance ; film unanimement salué. Suit "The coast guard" (2004) où un soldat très zêlé (à l'inverse de ses collègues) va commettre l'irréparable.
La même année Kim Ki-Duk réalise ce qui doit être son chef d'oeuvre, "Printemps, été, automne, hiver... et printemps" (2004). Le film raconte la relation qui lie un moine et son disciple dans un temple bouddhiste ; un film contemplatif, emprunt de poésie qui n'empêche pas la réflexion.
2004 est une année riche pour le cinéaste avec le superbe "Samaria" (2004) qui raconte l'amitié entre deux lycéennes, l'une jouant le rôle d'entremetteuse pour l'autre qui se prostitue... Très bon film avec une pointe d'anti-démagogie qui change. Prolifique, il réalise aussi 3 films l'année suivante. "Adresse inconnue" (2005) sur le destin de trois jeunes gens marqués par l'histoire de leur pays.
"Locataire" (2005) où un squatter original et solitaire s'installe dans un logement alors que le couple qui y habite rentre. "L'arc" (2005) où un vieil homme se garde une adolescente qu'il compte avoir pour épouse à ses 17 ans, le vieil homme angoisse lorsque la jeune fille semble attitrée par un jeune homme. Suivent "Time" (2007) où une femme qui a peur du temps qui passe et qui a peur de perdre son homme devient une jalouse maladive jusqu'à ce qu'elle décide de changer de visage pour lui. "Souffle" (2007) raconte l'histoire d'amour entre une femme trompée et un condamné à mort. Kim Ki-Duk revisite les histoires d'amour sous toutes ses formes.
De la même génération, et sans doute celui qui est le plus marquant Park Chan-Wook. Il se fait connaitre aux yeux du monde avec "Joint Security Area" (2000), une enquête sur la mort de deux militaires dans la zone qui sépare le nord du sud.
Mais il deviendra l'un des cinéastes les plus importants de Corée et du monde grâce à sa trilogie sur la vengeance. Le premier est "Sympathy for mister Vengeance" (2003), un homme sourd muet n'a pas les moyens de faire opérer sa petite soeur après avoirperdu son emploi. Sa fiancée lui propose d'enlever la fille de son ex-patron pour avoir la rançon qui paierait l'opération mais le plan se transforme en cauchemar.
Son second opus sera son plus grand chef d'oeuvre, le meilleur film de ce début de millénaire. "Old Boy" (2004), un homme marié et père de famille est enlevé et enfermé pendant plusieurs années sans savoir pourquoi. Libéré sans avoir d'autres explications il décide de tout faire pour se venger de ceux qui ont stoppés sa vie il y a tant d'année.
Le troisième opus "Lady Vengeance" (2005) est son autre chef d'oeuvre. Une jeune femme accusée à tort est emprisonnée pendant 13 ans. 13 ans durant lesquelles elle va peaufiner sa vengeance... Cette trilogie à thème est composée d'histoire forte et pleine de rage et de violence, surtout "Old Boy" qui en plus offre une fin d'anthologie.
Suit après son film le plus "bizarre" avec "Je suis un cyborg" (2007). Une femme qui croit être un cyborg est internée. Cette dernière étant un cybord refuse de s'alimenter de nourriture humaine tandis qu'un homme, qui lui croit pouvoir voler l'âme des autres, en tombe amoureux. Pour sauver celle qu'il aime il devra lui faire comprendre qu'elle est humaine avant qu'elle meure de faim.
Son dernier film revisite le film de vampire. "Thirst ceci est mon sang" (2009) où un prêtre, suite à un essai de vaccin, devient un vampire. De prêtre à vampire il doit lutter contre ses déviances avant de succomber au désir charnelle avec la femme maltraitée d'un ami d'enfance. Excellent film qui réinvente le film de vampire sans violence gratuite et avec un travail sur la conscience et le combat contre le mal.
Kim Ki-Duk et Park Chan-Wook se révèle être les deux chefs de file du cinéma coréen et de loin. Mais d'autres cinéastes se font connaitre année après année.
Kim Jee-Woon est un des plus prometteurs. Il gagne ses galons avec "2 soeurs" (2004) où deux soeurs doivent se défendre contre leur belle-mère dans une maison hantée par un fantôme. Suit un superbe polar "A bittersweet life" (2006) où un homme de main doit surveillé la femme de sonpatron et l'éliminer si elle le trompe mais la mission va s'avérer pas si simple. Son dernier film "Le bon la brute et le cinglé (2008), comme son nom l'indique, est un hommage à Leone. Un film enlevé pour ce western oriental qui ne manque ni d'action ni d'humour. 3 très grands films.
L'autre réalisateur à surveiller est sans conteste Joon-Ho Bong avec son chef d'oeuvre "Memories of murder" (2004) un polar sur une enquête partuiculièrement difficile sur une série de viols et de meurtres dans une province qui n'a pas l'habitude de tels crimes. Le cinéaste surprend avec "The host" (2006) un film d'horreur où un monstre marin sévit dans le fleuve de la ville, la chasse commence. L'originalité du film apporte un nouveau souffle au genre même si on restedéçu par des effets spéciaux pas toujours à la hauteur.
Il ya bien d'autres réalisateurs, Je-Gyu Kang et "Frères de sang" (2005), Hong Sang-Soo et ses derniers "Woman on the beach" et "Night and day" (2008), Lee Chang Dong et "Secret Sunshine" (2007), Lee Jun-Ik et "Le roi et le clown" (2008) et surtout le choc de Hong Jin-Ha et "The Chaser"(photo ci-dessus), grand polar dans la veine de "Memories of murder" et "A bittersweet life".
Les incroyables succès au box-office des franchises milliardaires "Harry Potter" (2001-2011) et "Seigneur des anneaux" (2001-2003) ont ouvert dès le début de la décennie une porte gigantesque aux Studios américains ; ils y ont déceler une nouvelle voie aux milliards...
La trilogie du "Seigneur..." a fini en 2003, la saga "Harry Potter..." est bientôt fini, il faut donc prévoir le futur et surtout tenter de refaire le coup de l'évènement ciné, trouver la perle qui fera gagner autant de pognons que possible... Au détriment souvent d'une véritable recherche de qualité.
On se rappelle le très médiocre "Donjons et dragons" (2000) produit par un des plus gros producteurs hollywoodiens, Joel Silver... Le succès n'était pas réellement au rendez-vous mais grâce aux chiffres des deux titres précédemment cité un second opus sortit, "Donjons et Dragons la puissance suprême" (2006) qui s'avèrera être un des pires navets de l'histoire !
Mais d'autres vont tenter leur chance avec plus d'expérience dans la magie, Disney lance une franchise, "Le monde de Narnia : le lion , la sorcière blanche et l'armoire magique" (2005) dont le franc succès ouvre enfin la voie à d'autres possibilités et ce n'est sureement pas grâce au titre ! :)
Comme promis la suite "Le monde de Narnia : le prince Caspian" (2008), le succès est plus mitigé par rapport aux attentes. D'ailleurs Disney laissera tomber la saga pour laisser l'opus 3 à la Fox.
La Fox doit pourtant trouver la saga à son goût puisque c'est elle qui a tenté sa chance avant avec des déceptions. "Eragon" (2006) fut une déception à tout point de vue la Fox oublie et sort "Les portes du temps" (2007) plus palpitant mais trop classique pour convaincre.
NewLine après le carton "Le seigneur des anneaux" crée une autre franchise avec "A la croisée des mondes : la boussole d'or" (2007) ; pour assurer encore plus il y a un casting solide avec Nicole Kidman et Daniel Craig tout juste méga star après le succès de "Casino Royal". Cependant ce film est loin d'atteindre les chiffres espérés, une histoire attrayante mais qui manque sans doute de souffle épique. La suite n'était pas certaine mais on attend pour bientôt "A la croisée des mondes : la tour d'argent".
Paramount s'est sans doute dit qu'il fallait pas laisser trop de part à ses adversaires... Paramount sort coup sur coup deux films pas si mauvais ma foi. "Stardust le mystère de l'étoile" (2007) avec (comme précédemment) une assurance de plus (qui n'en sera pas une !) un casting impressionnant, Michelle Pfeiffer, Claire Danes et Robert De Niro (lui plutôt étonnant) ; le film est sympa mais manque de rebondissement et de rythme, pas de suite prévu apparemment. Paramount change de projet et lance "Les chroniques de Spiderwick" (2008), le succès est plus important, avec un rythme et un suspense plus soutenu.
"Narnia..." mis de côté Disney sort deux autres films du genre. "Le secret de Terabithia" (2007), seul film (photo) que je n'ai pas encore vu mais il semble que c'est un de ceux qui a le plus plu. "Le secret de Moonacre" (2009) est un film avec très peu d'aventure, plus conte de fée que heroic-fantasy.
EMERGENCE DU CINEMA COREEN
La décennie 2000-2009 est riche en nouveauté, naissance du cinéma roumain, renouveau du cinéma espagnol, reconnaissance du cinéma indépendant américain, confirmation de la richesse du cinéma israëlien... etc... Mais c'est sans conteste que je choisis l'explosion du cinéma coréen ; de part son succès, l'importance de son cinéma, la personnalité propre à son cinéma...
Depuis 10 ans de nombreux réalisateurs coréens ont apparus mais nous nous attarderons sur les plus connus, les plus réputés.
Le précurseur, celui qui a déjà une longue carrière et ouvre la voie est Im Kwon-Taek. Il ouvre la voie aux plus jeunes mais il ouvre aussi la décennie avec un petit bijou "Le chant de la fidèle Chunhyang" (2000), d'après un conte populaire très connu en Corée tourné avec la narration d'un Pansori (narration orale et musicale typique de la Corée).
Après ce très beau film il réalise "Ivre de femmes et de peinture" (2002) d'après une histoire vraie ; ce film raconte la vie du peintre "Ohwon" Jang Seung-Up et surtout sa vie libertine. Sans doute plus un hommage à l'art et aux artistes qu'un véritable biopic. Suivra un polar "La pègre" (2005) et surtout son dernier film en date "Souvenir" (2008) qui a comme thème le Pansori. Im Kwon-Taek offre des films souvent emprunt de poésie et où l'art a toute son importance.
Kim Ki-Duk est peu-être celui qui est le plus salué dansle monde. Après quelques films fin des années 90 il trouve la reconnaissance avec "L'ile" (2000) où une femme belle et mystérieuse est intrigué par un homme et sa souffrance ; film unanimement salué. Suit "The coast guard" (2004) où un soldat très zêlé (à l'inverse de ses collègues) va commettre l'irréparable.
La même année Kim Ki-Duk réalise ce qui doit être son chef d'oeuvre, "Printemps, été, automne, hiver... et printemps" (2004). Le film raconte la relation qui lie un moine et son disciple dans un temple bouddhiste ; un film contemplatif, emprunt de poésie qui n'empêche pas la réflexion.
2004 est une année riche pour le cinéaste avec le superbe "Samaria" (2004) qui raconte l'amitié entre deux lycéennes, l'une jouant le rôle d'entremetteuse pour l'autre qui se prostitue... Très bon film avec une pointe d'anti-démagogie qui change. Prolifique, il réalise aussi 3 films l'année suivante. "Adresse inconnue" (2005) sur le destin de trois jeunes gens marqués par l'histoire de leur pays.
"Locataire" (2005) où un squatter original et solitaire s'installe dans un logement alors que le couple qui y habite rentre. "L'arc" (2005) où un vieil homme se garde une adolescente qu'il compte avoir pour épouse à ses 17 ans, le vieil homme angoisse lorsque la jeune fille semble attitrée par un jeune homme. Suivent "Time" (2007) où une femme qui a peur du temps qui passe et qui a peur de perdre son homme devient une jalouse maladive jusqu'à ce qu'elle décide de changer de visage pour lui. "Souffle" (2007) raconte l'histoire d'amour entre une femme trompée et un condamné à mort. Kim Ki-Duk revisite les histoires d'amour sous toutes ses formes.
De la même génération, et sans doute celui qui est le plus marquant Park Chan-Wook. Il se fait connaitre aux yeux du monde avec "Joint Security Area" (2000), une enquête sur la mort de deux militaires dans la zone qui sépare le nord du sud.
Mais il deviendra l'un des cinéastes les plus importants de Corée et du monde grâce à sa trilogie sur la vengeance. Le premier est "Sympathy for mister Vengeance" (2003), un homme sourd muet n'a pas les moyens de faire opérer sa petite soeur après avoirperdu son emploi. Sa fiancée lui propose d'enlever la fille de son ex-patron pour avoir la rançon qui paierait l'opération mais le plan se transforme en cauchemar.
Son second opus sera son plus grand chef d'oeuvre, le meilleur film de ce début de millénaire. "Old Boy" (2004), un homme marié et père de famille est enlevé et enfermé pendant plusieurs années sans savoir pourquoi. Libéré sans avoir d'autres explications il décide de tout faire pour se venger de ceux qui ont stoppés sa vie il y a tant d'année.
Le troisième opus "Lady Vengeance" (2005) est son autre chef d'oeuvre. Une jeune femme accusée à tort est emprisonnée pendant 13 ans. 13 ans durant lesquelles elle va peaufiner sa vengeance... Cette trilogie à thème est composée d'histoire forte et pleine de rage et de violence, surtout "Old Boy" qui en plus offre une fin d'anthologie.
Suit après son film le plus "bizarre" avec "Je suis un cyborg" (2007). Une femme qui croit être un cyborg est internée. Cette dernière étant un cybord refuse de s'alimenter de nourriture humaine tandis qu'un homme, qui lui croit pouvoir voler l'âme des autres, en tombe amoureux. Pour sauver celle qu'il aime il devra lui faire comprendre qu'elle est humaine avant qu'elle meure de faim.
Son dernier film revisite le film de vampire. "Thirst ceci est mon sang" (2009) où un prêtre, suite à un essai de vaccin, devient un vampire. De prêtre à vampire il doit lutter contre ses déviances avant de succomber au désir charnelle avec la femme maltraitée d'un ami d'enfance. Excellent film qui réinvente le film de vampire sans violence gratuite et avec un travail sur la conscience et le combat contre le mal.
Kim Ki-Duk et Park Chan-Wook se révèle être les deux chefs de file du cinéma coréen et de loin. Mais d'autres cinéastes se font connaitre année après année.
Kim Jee-Woon est un des plus prometteurs. Il gagne ses galons avec "2 soeurs" (2004) où deux soeurs doivent se défendre contre leur belle-mère dans une maison hantée par un fantôme. Suit un superbe polar "A bittersweet life" (2006) où un homme de main doit surveillé la femme de sonpatron et l'éliminer si elle le trompe mais la mission va s'avérer pas si simple. Son dernier film "Le bon la brute et le cinglé (2008), comme son nom l'indique, est un hommage à Leone. Un film enlevé pour ce western oriental qui ne manque ni d'action ni d'humour. 3 très grands films.
L'autre réalisateur à surveiller est sans conteste Joon-Ho Bong avec son chef d'oeuvre "Memories of murder" (2004) un polar sur une enquête partuiculièrement difficile sur une série de viols et de meurtres dans une province qui n'a pas l'habitude de tels crimes. Le cinéaste surprend avec "The host" (2006) un film d'horreur où un monstre marin sévit dans le fleuve de la ville, la chasse commence. L'originalité du film apporte un nouveau souffle au genre même si on restedéçu par des effets spéciaux pas toujours à la hauteur.
Il ya bien d'autres réalisateurs, Je-Gyu Kang et "Frères de sang" (2005), Hong Sang-Soo et ses derniers "Woman on the beach" et "Night and day" (2008), Lee Chang Dong et "Secret Sunshine" (2007), Lee Jun-Ik et "Le roi et le clown" (2008) et surtout le choc de Hong Jin-Ha et "The Chaser"(photo ci-dessus), grand polar dans la veine de "Memories of murder" et "A bittersweet life".
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