Des dialogues superflus... Partie 2

par Selenie - 27 Avril 2012, 10:05 - Catégories : #Le cinéma par thèmes

"Le bal" (1983) de Ettore Scola... L'Histoire de France vu du point de vue des bals popualires. Des années 20 aux années 80 nous revivons les bals du Front Populaire, de 39-45, de la Libération, de Mai 1968.

Sur fond de musique Jazz, mustte et rock, et sans parole le bal prend possession de la pellicule. César du meilleur film et du meilleur réalisateur et meilleur musique 1984.

Note du silence : Note film :

"L'ours" (1988) de Jean-Jacques Annaud... Un ourson maladroit est adopté par un ours solitaire. Un chasseur qui les poursuit va prendre conscience à l'insu de son plein gré de l'importance de la vie animale.

Outre les ours les chasseurs démontrent leur peu de vocabulaire...

Note du silence : Note film :

"Sidewalk stories" (1989) de Charles Lane... A New-York en plein hivern un artiste de rue noir recueille une petite fille après avoir vu son père se faire tuer. Au même moment il tombe amoureux d'une femme.

Bien avant "The Artist" ce film est en noir et blanc et muet !... Très méconnuce film n'est pas sans rappeler les chefs d'oeuvres de Chaplin (toute proportion gardée).

Note du silence : Note film : PAS VU

"La captive du désert" (1990) de Raymond Depardon... L'histoire d'une femme prise en otage par des rebelles toubous dans le sahara. Au final pas besoin de geôlier puisqu'il y a le désert.

Film qui fait écho à l'histoire vraie de l'ethnologue Françoise Claustre enlevée au Tchad de 1974 à 1977.

Note du silence : Note film :

"Juha" (1999) de Aki Kaurismaki... Malgré les protestations de sa mère Juha, un fermier porté sur la bouteille, élève la petite Marja et l'épouse. Un jour un riche commerçant tombe en panne à la ferme et entreprend de séduire Marja...

Dernier film muet du 20ème siècle, kaurismaki ajoute également des références au cinéma muet notamment sur l'innocence bafouée (thème récurrent d'alors notamment chez Griffith et Stroheim).

Note du silence : Note film : PAS VU

"Dogora" (2004) de Patrice Leconte... Un film sasn parole ni dialogue, ou on suit la caméra comme une errante à travers des paysages et des décors somptueux. Un voyage symphonique des sens pur et magique.

Un poème filmé aux mille couleurs et à la BO envoûtante. Un film aussi sous-estimé que incompris ; il ne s'agit pas d'un documentaire comme on peut le lire par ci par là, mais un voyage original et poétique, sans scénario qui laisse libre court à tous les rêves.

Note du silence : Note film :

"Le quattro Volte" (2010) de Michelangelo Frammantino... Dans un vieux village de la Calabre un berger meurt au milieu de son troupeau. Puis nait un chevreau qui se perd jusq'au pied d'un sapin qui sera abattu par les villageois pour la fête de la Pita. Après cette fête le sapin est brûlé et transformé en charbon pour que puisse se réchauffer les villageois.

Ce film se veut un ode à la vie, à toutes les vies à travers un cycle en 4 parties. Nullement un documentaire ce film est une fiction qui sort dse sentiers battus, un beau film...

Note du silence : Note film :

"Vahlalla Rising - le guerrier silencieux" (2010) de Nicolas Winding Refn... One-eye est esclave d'un chef de clan qui s'en sert pour des duels cruels. Avec l'aide d'un enfant il réussit à s'enfuir. Ils rencontrent d'autres vikings qui embarquent pour le nouveau monde, une terre secrète où se dissimule un ennemi invisible.

Chef d'oeuvre (pour ma part !) à la violence extrème, aux paysages magnifiques et envoûtant, un film qui ne peut laisser insensible (en bien et apparemment surtout en mal !). Un film original, une descente aux enfers qui n'est pas sans rappeler "Aguirre la colère de Dieu" , la quête causant la perte.

Note du silence : Note film :

"The Artist" (2011) de Michel Hazanavicius... Hollywood en 1927 George Valentin est uen star du cinéma. Il croise la route de Peppy Miller qu'il fait débuter dans le milieu du cinéma. Mais bientot arrive le parlant, Valentin n'y croit pas et voit sa carrière tomber dans l'oubli tandis que Peppy Miller est propulsé en haut de l'affiche.

LE film français de l'année 2011, le premier film français en noir et blanc et muet (presque). Multicésarisé, multioscarisé, multprimé tout court le film de Hazanavicius reste un magnifique hommage au cinéma muet en noir et blanc. populaire dans le sens noble du terme son exploit est surtout d'avoir su réunir autour d'un seul film français autant de monde.

Note du silence : Note film :