Un dictionnaire serait-il utile ?

En lisant mon numéro Studio CinéLive je suis tombé sur un article qui m'a rappelé mon article sur les reboot, crossover, spin-off et autres termes plus ou moins utiles... Des termes que je connaissais bien avant que j'en rédige un article jusqu'à hier ; "chick flicks" ! Expression dont, je dois avouer, je n'avais jamais entendu parler jusqu'à cet article écrit pour la sortie de "Confession d'une accro du shopping".



Chick flicks veut simplement dire "films de filles", qui serait un genre à part entière depuis 1993 ! ?!... Et pourquoi 1993 précisément me direz-vous ? Eh ben aucune idée ! Lorsqu'on me dit film de filles je pense que tout le monde sait de quoi on parle... Moi je pense aux "Glitter" (2002), "Sex and the city" (2008), "Le diable s'habille en Prada" (2006), "LOL" (2009) mais aussi à "Pretty woman" (1990)  ou "Dirty dancing" (1987). Alors pourquoi 1993 et pourquoi créé un mot nouveau lors que ce genre de film existe depuis toujours ?!



Je me demande s'il existe un dictionnaire qui répertorie le vocabulaire inventé de toute pièce par des journalistes pas toujours bien disposés...

A part ça il est aussi intéressant dans les "films de filles" c'est la qualité de ces films, tous réalisés dans un même moule de film édulcorés, sucrés pour caresser les spectatrices dans le sens du poil, en leur offrant une histoire qui flatte leur égo de féministe frustrée par des siècles d'Histoire plus ou moins machiste. Des films donc souvent sans saveur, sans prise de risque et donc sans que cela demande un peu de réflexion... Si on jette un oeil à "Clueless" (1995) de Amy Eckerling, "Fashion victime" (2002) de Andy tennant, "Fashion maman" (2003) de Garry Marshall, "Lolita malgré moi" (2005) de Mark Waters, "La revanche d'une blonde" (2001) de Robert Luketic, "Coyote girls" (2000) de David McNally, "Honey" (2004) de Bille Woodruf... etc... On s'aperçoit qu'il n'y a aucun grand nom de cinéaste présent dans ce genre de film, et pourquoi serait-ce autrement puisqu'il n'y a aucun défi dans ces films formatés ?



Mais heureusement parfois certains "chick flicks" sont de bonnes surprises que même nous, les hommes, pouvont nous surprendre à y sourire plaisamment ; j'ai moi-même particulièrement apprécié "Sex and the city" (mais grâce à la série), "Fashion victim" (à la fraicheur de Reese Witherspoon !) et bien entendu l'obligatoire "Pretty Woman" (pour le rire de Julia Roberts)... Mais il est surtout agréable de voir des stars construites quasi par les films de filles prouvées qu'elles savent faire autre chose et gravir ainsi un palier dans la reconnaisance de leur travail ; je pense notamment à Reese Witherspoon pour "Walk the line" ou "Détention secrète".