Les films de pirates : le début de la fin
Les derniers films des années 50 annoncent une baisse de la qualité des
films de pirates. A l'instar des peplums latins le film de pirates a
droit à l'intérêt plus financier et populaire des productions
européennes et surtout italiennes. Ces films de pirate deviennent une spécialité de quelques réalisateurs...
Mario Costa avec "La reine des pirates" (1960) et "Gordon le chevalier des mers" (1961).
Domenico Paolella avec "Les pirates de la côte" (1960), "Le boucanier des iles" (1961), "La terreur des mers" (1961) et "Le secret de l'Epervier noir" (1962).
Umberto Lenzi avec "Les aventures de Mary Read" (1961) et "Sandokan le tigre de Bornéo" (1963).
Luigi Capuano avec "Le tigre des mers" (1963), "Les flibustiers des Caraïbes" (1965), "L'aventurier de La Tortue" (1966) et "Samson contre le corsaire" (1965).
D'autres films imitent les péplums de la même époque avec des titres révélateurs...
"Jules César contre les pirates" (1960) de Sergio Grieco ou "Robin des bois et les pirates" (1961) de Giorgio Simonelli. Ces deux derniers films tiennent plus du péplum et du cape et d'épée classique que du film de pirate.
Ces films aux qualités plus ou moins bonnes manquent souvent de souffles avec des histoires toutes semblables, ces films n'offrent en fait qu'un dépaysement et de l'aventure, les séries B du genre. Les films de pirate perdent de leur âme, symbole du genre l'abordage tombe presque en désuétude, le cape et d'épée et la mer laisse place aux forteresses et divers iles, plus économique sans doute pour ces petites productions.
La société de production de la Hammer s'y est aussi intéressée. John Gilling réalise "L'attaque du San Cristobal" (1962) et "Les pirates de la nuit" (1963).
Le premier suit les aventures de Jonathan Standing. Celui-ci s'est évadé après avoir été condamné à 15 ans de prison. Après être devenu pirate sous les ordres du Capitaine La Roche (Christopher Lee habitué de la Hammer) il va pouvoir se venger de ses anciens concitoyens.
Le second suit les crimes d'une bande de pirates qui sont sous l'emprise d'un lord mystérieux qui a des pouvoirs occultes ; notons la présence au casting d'un
autre habitué de la Hammer avec Peter Cushing.
Autre film de la Hammer mais qui est un peu hors sujet, "Le fascinant capitaine Clegg" (1962) de Peter Graham Scott avec le fidèle Peter Cushing. Le capitaine Collier découvre qu'une histoire de fantôme des marais cache en fait un subterfuge à des contrebandiers. Il soupçonne vite le mystérieux révérend. Ce dernier s'avère être anciennement un célèbre pirate. Ce film tient plus de l'enquête policière que du film de pirate, la présence du capitaine est en effet un peu léger pour notre sujet.
Toujours la Hammer avec "Les pirates de du diable" (1964) de Don Sharp. Lors de la guerre anglo-espagnole l'Invincible Armada est battue par la marine britannique. Une bande de pirates commandés par le capitaine Robeles qui s'était jointe à l'armada décide de faire escale en Cornouaille afin de réparer leur navire... Et profiter aussi de la population, cela va de soit !
"Les Robinson des mers du sud" (1960) de Ken Annakin est lui une production Disney qui en a tous les ingrédients. Une famille suisse qui fuit les guerres napoléoniennes part pour La Nouvelle Guinée mais suite à un naufrage la petite famille aterrit sur une ile qui s'avère être un refuge de pirates.
D'autres films parsèment ce début des années 60 sans en avoir marqués l'époque comme "Les boucaniers des Caraïbes" (1960) de Eugenio Martin, "Les pirates de la Tortue" (1961) de Robert D. Webbs, "Le pirate de diable" (1963) de Roberto Mauri.
D'autres sortent un peu du lot comme "Il était trois flibustiers" (1961) de Steno où un ancien mousquetaire du roi monte un équipage de pirate avec l'aide de deux aventuriers. Ils décident de s'emparer de l'or d'un galion. Tout se complique lorsque Consuelo, une jolie femme, se fait arrêtée pour avoir tentée de tuer le gouverneur.
Ou encore "Le corsaire de la Reine" (1962) de Rudolph Maté qui raconte de façon romancée comment l'Invincible Armada espagnole fut défaite par la marine britannique et surtout grâce à l'Amiral Drake (Rod Taylor), corsaire de la Reine.
Dans un genre plus familial "Un cyclone à la Jamaïque" (1965) de Alexander Mackendrick est pas mal du tout. Après le passage d'un cyclone à la Jamaïque des colons anglais renvoient leurs enfants en Angleterre. Mais au cours de la route leur navire est attaqué par des pirates commandés par Chavez (Anthony Quinn). Malgré eux les pirates vont devoir embarquer les enfants tandis que le Capitaine Chavez va se laisser attendrir par une fillette. Film très sympa sans être extraordinaire, juste pour se rappeler de nos rêves enfantins de piraterie !
Au tour d'un diptyque en l'honneur de celui qui reste sans doute le plus fameux corsaire malouin ; "Surcouf le tigre des sept mers" (1965) et "Le retour de Surcouf" ou "Tonnerre sur l'océan indien"(1966) du duo Roy Rowland et Sergio Bergonzelli.
Dans la première partie Surcouf (Gérard Barray) part pour l'océan indien pour combattre les anglais. Victorieux, de retour en France il est séduit pas une anglaise mais celle-ci est promise à un lord. Ce dernier va vite devenir son pire ennemi.
Dans la suite Surcouf est renvoyé dans l'océan indien par Napoléon. Il revient victorieux masi apprend que son frère a été fait prisonnier. Afin de le capturer il revoit Margaret, son premier amour, qui est entre temps devenue l'épouse de son pire ennemi...
Deux films de pirates (de corsaires plutôt) dans la veine des années 50 avec un bon mixte aventure-romance, film populaire sans prétention.
"Le pirate du roi" (1967) de Don Weiss n'est rien d'autre qu'un remake moins bondissant du classique "A l'abordage" (1952) de Georges Sherman.
"Peyrol le boucanier" (1967) de Terence Young n'a de pirate que son titre. Peyrol (Anthony Quinn), un boucanier est chargé de transmettre un message pour un amiral. Après avoir franchi le blocus britannique en rade de Toulon il est plutôt mal accueilli car on le soupçonne d'avoir volé un chargement d'or. Peyrol se réfugie dans une petit ferme isolée où vivent une jeune fille et sa mère (Rita Hayworth)... Ce film tient plus d'un classique de l'aventure que d'un quelconque film de pirate.
Retour de Disney dans le genre avec une comédie familiale assez éloigné du genre mais peut-on passé outre l'un des plus célèbre pirate ?!
"Le fantôme de Barbe-Noire" (1967) de Robert Stevenson. Barbe Noire (Peter Ustinov) terrible pirate du 18ème siècle a été condamné à errer éternellement sur Terre tant qu'il n'aura pas fait une bonne action. L'heure arrive lorsqu'un entraineur d'une équipe d'athlétisme demande de l'aide. Barbe Noire va alors se servir de son invisibilité pour se sortir de se mauvais sort. Petit film sympa avec plein d'humour notamment grâce à la relation entre Barbe Noire et l'entraineur.
Dans le genre comique il y a aussi (on s'en douterait !) le célèbre duo Hill-Spencer avec "Deux loustics en bordée" (1971) de Lorenzo Gicca Palli ; le corsaire Backie (Terence Hill) veut s'emparer de la cargaison d'un galion chargé d'or mais c'est sans compter avec son adversaire le pirate Skull (Bud Spencer)... Dans la grande tradition des films avec ce duo, des grosses baffes et la désinvolture au programme pour ce qui reste un de leur meilleur film.
Retour au vrai film de pirate dans la grande tradition du genre avec "Le corsaire des sept mers" plus connu sous son titre original "Il corsaro" (1970) de Antonio Mollica. Le pirate anglais Jeffrey Brooks (Robert Woods) est déporté mais il parvient à se libérer et à prendre possession d'un navire. Après avoir libérer une ile des portugais les britanniques lui offre de l'or. Mais notre pirate n'est pas intéressé par l'or mais par l'aventure, autant par l'action que par le libertinage... Très bon film de pirate dans la ligné des grands classiques.
Un des films qui m'a le plus marqué, "Le phare du bout du monde" (1971) de Kevin Billington.
En 1865, trois gardiens sont responsables du phare du terrible Cap Horn dont Denton (Kirk Douglas). Un jour arrive un bateau qui s'immobilise au pied du phare. Les pirates s'emparent des deux compagnons de Denton et les mettent à mort de terrible façon (m'en souvient encore !). Denton comprend vite que les pirates, sous le commandemant de Kongre (Yul Brynner) veulent s'emprare du phare afin de piller les navires qui s'échoueront. Magnifique film, d'un réalisme qui fait froid dans le dos. A noter aussi la présence de Jean-Claude Drouot alias Thierry la fronde dans le rôle d'un des pirates (photo ci-dessus).
Le cinéma asiatique s'ouvre aussi aux pirates avec "Le pirate" (1973) de Chang Cheh ; Vers 1900 le pirate Chang Pao-Chaï est une sorte de Robin des bois des mers de Chine. Après avoir accosté dans un petit village de pêcheur il s'aperçoit que les villageois sont rackettés par un pirate sans foi ni loi et par un fonctionnaire corrompu. Mais dans le même temps il doit faire face à un général qui doit l'arrêter. Ce film est une production de la Shaw Brothers célèbre pour avoir démocratiser le film de kung-fu. Mais attention ce film "Le pirate" évite justement l'écueil trop facile du film de kung-fu pour offrir un vrai film d'aventure.
Notons aussi le film "Pirates et guerriers" (1975) de King Hu. Des pirates japonais sèment la terreur sur les côtes chinoises. L'empereur envoie des guerriers afin de mettre fin à leurs exactions. Précisons que King Hu est aussi le réalisateur du fiilm culte "A touch of zen" (1971).
Revenons aux pirates comme on l'entend... "Le pirate des Caraïbes" (1976) de James Goldstone. La Jamaïque est sous le joug d'un tyran sanguinaire et il s'avère que les seuls à le défier soit les pirates des Caraïbes. L'un d'eux, le pirate Ned Lynch (Robert Shaw dans un de ses meilleurs rôles) se joint à la belle Jane Barnet (Geneviève Bujold) contre ce gouverneur et surtout pour que la belle puisse se venger du tyran et retrouver sa fortune. Voilà un vrai film de pirate avec tous les ingrédients du genre et surtout très peu connu, à conseiller fortement !
"Le corsaire noir" (1976) de Sergio Sollima reprend pied également dans la grande tradition du genre. Emilio de Vintimille dit le Corsaire Noir (Kabir Bedi connu aussi pour le feuilleton "Sandokan") veut venger ses deux frères tués par le duc Van Gold (Mel Ferrer). Après la prise d'un navire il tombe amoureux d'une jeune femme mais il apprend que c'est la fille de Van Gold. Sur insistance de son équipage il doit l'abandonner sur une barque en plein océan. Avec tous le spirates de l'ile de la Tortue il est décidé de l'attaque de Macaraibo. Le Corsaire Noir est fait prisonnier mais il s'échappera non sans avoir reçu de l'aide. Voilà un film de pirate sympathique mais assez kitsh (les frères du Corsaire noir ont un surnom semblable vis à vis de leur couleur, la fin est assez décalée également).
Mario Costa avec "La reine des pirates" (1960) et "Gordon le chevalier des mers" (1961).
Domenico Paolella avec "Les pirates de la côte" (1960), "Le boucanier des iles" (1961), "La terreur des mers" (1961) et "Le secret de l'Epervier noir" (1962).
Umberto Lenzi avec "Les aventures de Mary Read" (1961) et "Sandokan le tigre de Bornéo" (1963).
Luigi Capuano avec "Le tigre des mers" (1963), "Les flibustiers des Caraïbes" (1965), "L'aventurier de La Tortue" (1966) et "Samson contre le corsaire" (1965).
D'autres films imitent les péplums de la même époque avec des titres révélateurs...
"Jules César contre les pirates" (1960) de Sergio Grieco ou "Robin des bois et les pirates" (1961) de Giorgio Simonelli. Ces deux derniers films tiennent plus du péplum et du cape et d'épée classique que du film de pirate.
Ces films aux qualités plus ou moins bonnes manquent souvent de souffles avec des histoires toutes semblables, ces films n'offrent en fait qu'un dépaysement et de l'aventure, les séries B du genre. Les films de pirate perdent de leur âme, symbole du genre l'abordage tombe presque en désuétude, le cape et d'épée et la mer laisse place aux forteresses et divers iles, plus économique sans doute pour ces petites productions.
La société de production de la Hammer s'y est aussi intéressée. John Gilling réalise "L'attaque du San Cristobal" (1962) et "Les pirates de la nuit" (1963).
Le premier suit les aventures de Jonathan Standing. Celui-ci s'est évadé après avoir été condamné à 15 ans de prison. Après être devenu pirate sous les ordres du Capitaine La Roche (Christopher Lee habitué de la Hammer) il va pouvoir se venger de ses anciens concitoyens.
Le second suit les crimes d'une bande de pirates qui sont sous l'emprise d'un lord mystérieux qui a des pouvoirs occultes ; notons la présence au casting d'un
autre habitué de la Hammer avec Peter Cushing.
Autre film de la Hammer mais qui est un peu hors sujet, "Le fascinant capitaine Clegg" (1962) de Peter Graham Scott avec le fidèle Peter Cushing. Le capitaine Collier découvre qu'une histoire de fantôme des marais cache en fait un subterfuge à des contrebandiers. Il soupçonne vite le mystérieux révérend. Ce dernier s'avère être anciennement un célèbre pirate. Ce film tient plus de l'enquête policière que du film de pirate, la présence du capitaine est en effet un peu léger pour notre sujet.
Toujours la Hammer avec "Les pirates de du diable" (1964) de Don Sharp. Lors de la guerre anglo-espagnole l'Invincible Armada est battue par la marine britannique. Une bande de pirates commandés par le capitaine Robeles qui s'était jointe à l'armada décide de faire escale en Cornouaille afin de réparer leur navire... Et profiter aussi de la population, cela va de soit !
"Les Robinson des mers du sud" (1960) de Ken Annakin est lui une production Disney qui en a tous les ingrédients. Une famille suisse qui fuit les guerres napoléoniennes part pour La Nouvelle Guinée mais suite à un naufrage la petite famille aterrit sur une ile qui s'avère être un refuge de pirates.
D'autres films parsèment ce début des années 60 sans en avoir marqués l'époque comme "Les boucaniers des Caraïbes" (1960) de Eugenio Martin, "Les pirates de la Tortue" (1961) de Robert D. Webbs, "Le pirate de diable" (1963) de Roberto Mauri.
D'autres sortent un peu du lot comme "Il était trois flibustiers" (1961) de Steno où un ancien mousquetaire du roi monte un équipage de pirate avec l'aide de deux aventuriers. Ils décident de s'emparer de l'or d'un galion. Tout se complique lorsque Consuelo, une jolie femme, se fait arrêtée pour avoir tentée de tuer le gouverneur.
Ou encore "Le corsaire de la Reine" (1962) de Rudolph Maté qui raconte de façon romancée comment l'Invincible Armada espagnole fut défaite par la marine britannique et surtout grâce à l'Amiral Drake (Rod Taylor), corsaire de la Reine.
Dans un genre plus familial "Un cyclone à la Jamaïque" (1965) de Alexander Mackendrick est pas mal du tout. Après le passage d'un cyclone à la Jamaïque des colons anglais renvoient leurs enfants en Angleterre. Mais au cours de la route leur navire est attaqué par des pirates commandés par Chavez (Anthony Quinn). Malgré eux les pirates vont devoir embarquer les enfants tandis que le Capitaine Chavez va se laisser attendrir par une fillette. Film très sympa sans être extraordinaire, juste pour se rappeler de nos rêves enfantins de piraterie !
Au tour d'un diptyque en l'honneur de celui qui reste sans doute le plus fameux corsaire malouin ; "Surcouf le tigre des sept mers" (1965) et "Le retour de Surcouf" ou "Tonnerre sur l'océan indien"(1966) du duo Roy Rowland et Sergio Bergonzelli.
Dans la première partie Surcouf (Gérard Barray) part pour l'océan indien pour combattre les anglais. Victorieux, de retour en France il est séduit pas une anglaise mais celle-ci est promise à un lord. Ce dernier va vite devenir son pire ennemi.
Dans la suite Surcouf est renvoyé dans l'océan indien par Napoléon. Il revient victorieux masi apprend que son frère a été fait prisonnier. Afin de le capturer il revoit Margaret, son premier amour, qui est entre temps devenue l'épouse de son pire ennemi...
Deux films de pirates (de corsaires plutôt) dans la veine des années 50 avec un bon mixte aventure-romance, film populaire sans prétention.
"Le pirate du roi" (1967) de Don Weiss n'est rien d'autre qu'un remake moins bondissant du classique "A l'abordage" (1952) de Georges Sherman.
"Peyrol le boucanier" (1967) de Terence Young n'a de pirate que son titre. Peyrol (Anthony Quinn), un boucanier est chargé de transmettre un message pour un amiral. Après avoir franchi le blocus britannique en rade de Toulon il est plutôt mal accueilli car on le soupçonne d'avoir volé un chargement d'or. Peyrol se réfugie dans une petit ferme isolée où vivent une jeune fille et sa mère (Rita Hayworth)... Ce film tient plus d'un classique de l'aventure que d'un quelconque film de pirate.
Retour de Disney dans le genre avec une comédie familiale assez éloigné du genre mais peut-on passé outre l'un des plus célèbre pirate ?!
"Le fantôme de Barbe-Noire" (1967) de Robert Stevenson. Barbe Noire (Peter Ustinov) terrible pirate du 18ème siècle a été condamné à errer éternellement sur Terre tant qu'il n'aura pas fait une bonne action. L'heure arrive lorsqu'un entraineur d'une équipe d'athlétisme demande de l'aide. Barbe Noire va alors se servir de son invisibilité pour se sortir de se mauvais sort. Petit film sympa avec plein d'humour notamment grâce à la relation entre Barbe Noire et l'entraineur.
Dans le genre comique il y a aussi (on s'en douterait !) le célèbre duo Hill-Spencer avec "Deux loustics en bordée" (1971) de Lorenzo Gicca Palli ; le corsaire Backie (Terence Hill) veut s'emparer de la cargaison d'un galion chargé d'or mais c'est sans compter avec son adversaire le pirate Skull (Bud Spencer)... Dans la grande tradition des films avec ce duo, des grosses baffes et la désinvolture au programme pour ce qui reste un de leur meilleur film.
Retour au vrai film de pirate dans la grande tradition du genre avec "Le corsaire des sept mers" plus connu sous son titre original "Il corsaro" (1970) de Antonio Mollica. Le pirate anglais Jeffrey Brooks (Robert Woods) est déporté mais il parvient à se libérer et à prendre possession d'un navire. Après avoir libérer une ile des portugais les britanniques lui offre de l'or. Mais notre pirate n'est pas intéressé par l'or mais par l'aventure, autant par l'action que par le libertinage... Très bon film de pirate dans la ligné des grands classiques.
Un des films qui m'a le plus marqué, "Le phare du bout du monde" (1971) de Kevin Billington.
En 1865, trois gardiens sont responsables du phare du terrible Cap Horn dont Denton (Kirk Douglas). Un jour arrive un bateau qui s'immobilise au pied du phare. Les pirates s'emparent des deux compagnons de Denton et les mettent à mort de terrible façon (m'en souvient encore !). Denton comprend vite que les pirates, sous le commandemant de Kongre (Yul Brynner) veulent s'emprare du phare afin de piller les navires qui s'échoueront. Magnifique film, d'un réalisme qui fait froid dans le dos. A noter aussi la présence de Jean-Claude Drouot alias Thierry la fronde dans le rôle d'un des pirates (photo ci-dessus).
Le cinéma asiatique s'ouvre aussi aux pirates avec "Le pirate" (1973) de Chang Cheh ; Vers 1900 le pirate Chang Pao-Chaï est une sorte de Robin des bois des mers de Chine. Après avoir accosté dans un petit village de pêcheur il s'aperçoit que les villageois sont rackettés par un pirate sans foi ni loi et par un fonctionnaire corrompu. Mais dans le même temps il doit faire face à un général qui doit l'arrêter. Ce film est une production de la Shaw Brothers célèbre pour avoir démocratiser le film de kung-fu. Mais attention ce film "Le pirate" évite justement l'écueil trop facile du film de kung-fu pour offrir un vrai film d'aventure.
Notons aussi le film "Pirates et guerriers" (1975) de King Hu. Des pirates japonais sèment la terreur sur les côtes chinoises. L'empereur envoie des guerriers afin de mettre fin à leurs exactions. Précisons que King Hu est aussi le réalisateur du fiilm culte "A touch of zen" (1971).
Revenons aux pirates comme on l'entend... "Le pirate des Caraïbes" (1976) de James Goldstone. La Jamaïque est sous le joug d'un tyran sanguinaire et il s'avère que les seuls à le défier soit les pirates des Caraïbes. L'un d'eux, le pirate Ned Lynch (Robert Shaw dans un de ses meilleurs rôles) se joint à la belle Jane Barnet (Geneviève Bujold) contre ce gouverneur et surtout pour que la belle puisse se venger du tyran et retrouver sa fortune. Voilà un vrai film de pirate avec tous les ingrédients du genre et surtout très peu connu, à conseiller fortement !
"Le corsaire noir" (1976) de Sergio Sollima reprend pied également dans la grande tradition du genre. Emilio de Vintimille dit le Corsaire Noir (Kabir Bedi connu aussi pour le feuilleton "Sandokan") veut venger ses deux frères tués par le duc Van Gold (Mel Ferrer). Après la prise d'un navire il tombe amoureux d'une jeune femme mais il apprend que c'est la fille de Van Gold. Sur insistance de son équipage il doit l'abandonner sur une barque en plein océan. Avec tous le spirates de l'ile de la Tortue il est décidé de l'attaque de Macaraibo. Le Corsaire Noir est fait prisonnier mais il s'échappera non sans avoir reçu de l'aide. Voilà un film de pirate sympathique mais assez kitsh (les frères du Corsaire noir ont un surnom semblable vis à vis de leur couleur, la fin est assez décalée également).
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