Tueurs en série en 30 films : Partie 2

par Selenie  -  2 Juillet 2012, 09:58  -  #Le cinéma par thèmes

Seconde partie... Pour voir le premier article et les 10 premiers films c'est ici !

 

"Hitcher" (1986) de Robert Harmon... Jim accepte de livrer une voiture à travers les Etats-Unis. Par une nuit pluvieuse il prend en stop un nommé John Ryder mais il s'en débarasse rapidement pensant qu'il s'agit d'un homme psychologiquement instable. Cependant John Ryder poursuit Jim et lui fait endosser ses meurtres sur la route. 

Hitcherhttp://cdn-premiere.ladmedia.fr/var/premiere/storage/images/diaporama/rutger-hauer/hitcher-the-hitcher-1985/2103897-1-fre-FR/hitcher_the_hitcher_1985_reference.jpg

Grand prix du film policier de Cognac, très largement mérité avec une fin particulièrement marquante !

Note film :                                Note perversité/psy:          

"Henry portrait d'un serial killer" (1986) de John McNaughton... Ce film narre les crimes du tueur Henry Lee Lucas. Une enfance terrible dont il se vengera en tuant sa mère. L'apogée de l'horreur sera atteinte lorsqu'il rencontrera un autre tueur en série, Otis Toole quiu sera aussi son amant. 

Henry Lee Lucas avouera 600 meurtres mais "seulement" 199 seront confirmés. Il est l'un des teurs les plus prolifiques des Etats-Unis. Ce film eut un sucès très confidentiel mais le côté très réaliste du film en fera un film culte. Ce film aurait inspiré "C'est arrivé près de chez vous" (1992).

Note film :                              Note perversité/psy:          

"Le sang du châtiment" (1988) de William Friedkin... Charles Edmund Reece est coupable de 6 meurtres terrifiants. Après son arrestation Tony Fraser, en charge du dossier, doit combattre l'avocat du tueur pour prouver qu'il est sain d'esprit.

Le Sang du châtimenthttp://3.bp.blogspot.com/-6RPE6mxGr10/Tbl4XLU30oI/AAAAAAAAADk/oCtN64N_Igw/s1600/vlcsnap-2011-04-28-16h23m16s215.png 

D'après l'histoire vraie du tueur surnommé "vampire de Sacramento".

Note film :         PAS VU                    Note perversité/psy:          

"Le silence des agneaux" (1991) de Jonathan Demme... Un tueur appelé Buffalo Bill kidnappe, mutile et tue des jeunes femmes un peu fortes. Le FBI charge Clarice Starling de tenter d'avoir des informations via Hannibal Lecter, autre psychopathe et ex-psychiatre actuellement interné sous haute surveillance. 

Ce film offre deux tueurs en séries, les deux étant parmi les plus cinglés du cinéma. Film étant un des trois seuls à avoir obtenu le quinté gagant aux Oscars. D'après le FBI la seul incohérence du film est de placer une stagiaire pour une telle mission.

Note film :                              Note perversité/psy:          

"C'est arrivé près de chez vous" (1992) de Rémy Belvaux, Rémy Bonzel et Benoit Poelvoorde... Un journaliste réussit à obtenir un reportage auprès d'un tueur. Le tueur continue son travail tandis qu'il explique les aléas de son dur métier.

Faux documentaires tournés en noir et blanc (cause budget) le film use et abuse d'un humour noir très corrosif et d'une certaine violence (censuré aux Etats-Unis) mais contre-balancé par un sérieux absurde qui donne un côté burlesque. Ce film culte par excellence est aussi le premier film de Benoit Poelvoorde.

Note film :                              Note perversité/psy:          

"La cité de la peur" (1994) de Alain Berberian... Le film "Red is dead" est présenté au Festival de Cannes malgré une réputation peu avenante pour le film. Mais lorsque les projectionnistes  se font tuer les uns après les autres "Red is dead" gagne en notoriété. Sur la croisetet c'est l'effervescence...

 

La Cité de la peurhttp://www.linternaute.com/cinema/film/dossier/repliques/les-nuls/la-cite-de-la-peur11.jpg 

Film avant tout des Nuls avec des références multiples à divers comédies cultes.

Note film :                              Note perversité/psy:         

"Seven" (1996) de David Fincher... A 7 jours de la retraite l'inspecteur Somerset diot retrouver un tueur. Assisté du jeune inspecteur Mills ils s'aperçoivent vite que le tueur se base sur les 7 péchés capitaux selon "Les écrits de Saint-Thomas d'Aquin.

Le film lanca définitivement la carrière de David Fincher. Kevin Spacey (le tueur John Doe, qui signifie monsieur X) n'est crédité que sur le générique de fin (en premier).

Note film :                               Note perversité/psy:           

"Scream" (1997) de Wes Craven... Dans la petite ville de Woodsboro un tueur sévit en entrant en contact par le téléphone. Le tueur aime jouer avec des quizz sur des célèbres films d'horreur.

Wes Craven rend un hommage au genre du film d'horreur par le biais des quizz. Malgré uen certaine violence le film se regarde assez facilement grâce à un bon degré de dérision.

Note film :                               Note perversité/psy:          

"Funny games" (1997) de Michael Haneke... Une famille viennent passer un week-end dans leur maison de campagne. Ils s'étonnent de voir deux jeunes gens chez leur voisin. Juste après leur arrivée les deux jeunes gens arrivent chez eux pour demander un service. Très polis et respecteux la famille ne se doute de rien. Petit à petit un malaise s'installe et progessivement les deux jeunes gens imposent leur présence et deviennent de plus en plus violent.

 

Funny Gameshttp://1.bp.blogspot.com/_lIkebQ8oYjc/TDYOUIX4gvI/AAAAAAAAAJc/-AXH-BkifyA/s1600/funny1.jpg 

Mickael Haneke réalise un film qui fait froid dans le dos et crée un différent étonnant entre le tact poli des jeunes gens vis à vis de leur  but et de la violence finale. A noter que Haneke réalisera son propre remake US 10 après.

Note film :                              Note perversité/psy:          

"American Psycho" (2000) de Mary Harron... Patrick Bateman est un trader golden Boy de Wall Street et vit pleinement son succès ; belle voiture, appartement de standing, restos... etc... Mais ce succès cahe en fait un psychopathe obsessionnel... 

American Psychohttp://4.bp.blogspot.com/_bzLoctj7b9Y/TFHElvVmPGI/AAAAAAAAAVo/jYnt3CC5PJ8/s1600/american_psycho-christian-bale.jpg 

Adapté d'un roman de Brett Easton Ellis l'histoire se déroule dans le faste financier des années 80 à Wall Street sous l'ère Reagan, ce n'est pas un hasard. Film assez méconnu mais qui gagne à l'être plus.

Note film :                               Note perversité/psy:          

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R
Funny Games (version autrichienne) mériterait une place plus honorifique. Pour moi, aussi dérangeant que le ‘Henry...‘ de McNaughton pour ce décalage choisi entre les atrocités accomplies et la sérénité affichée des tueurs : une "banalité du mal" qui remet sans cesse en question les limites de "l'humanité". Encore plus rude : Schizophrenia...
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S
ET pourtant si, j'ai toujours adoré ce film... Sans doute aussi à cause de Rutger Hauer et cette scène de folie à la fin !
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A
tiens, je n'aurais jamais imaginé que tu aurais mis 4 étoiles au premier Hitcher...
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