Une nouvelle chance (2012) de Robert Lorenz
Eastwood en tant qu'acteur sans être réalisateur, une première depuis près de 20 ans ("Dans la ligne de mire") et ce, pour Robert Lorenz, son assistant depuis 7 films. Il est évident que Eastwood l'a fait par amitié et que Lorenz n'espérait pas mieux. Car si on retire Eastwood le film est d'un banal tristounet.
"Gran Torino" version base ball où Clint joue le vieux bougon comme on aime, mais aussi au minimum syndical ; il s'emmerde et ça se voit notamment dans les scènes "séniles" du début. Un scénario hyper prévisible, sans surprise aucune. Le film, au final, ne vaut que pour Amy Adams qui monopolise l'image et charme à charme à chaque instant. Le bonus du film c'est elle. Malheureusement ce petit mélo ressemble plus à un conte moderne avec sa morale aussi stéréotypée que simpliste. Ca se laisse regarder comme on dit ni plus ni moins.
Note :