Décès de Raoul Ruiz
Nous venons d'apprendre tout juste la mort du réalisateur franco-chilien Raoul Ruiz ce 19 aout 2011 à l'âge de 70 ans.
Né en 1941 au Chili d'un père capitaine de la marine marchande à la fois autoritaire et fantasque. A 5 ans sa famille doit quitter Santiago pour la campagne suite à la tuberculose du jeune Raoul. Il suit des études de droit et de théologie ; c'est lors de ses études que Raoul Ruiz écrit des dizaines de pièces de théâtre et qu'il dirige le ciné-club de l'université.
Il réalise son premier court-métrage en 1963 puis son premier long en 1967. Son second film "Très triste tigre" (1969) obtient le Léopard d'Or à Locarno la même année. 69 est aussi l'année où il épouse sa collaboratrice Valeria Sarmiento. Militant socialiste Raoul Ruiz devient conseiller cinématographique pour le gouvernement Allende mais suite au coup d'état de Pinochet en 1973 il s'exile en France.
Il tourne son premier film en France au titre très évocateur avec "Dialogue d'exilés" (1974).
Suivent des films que certain diront intellectuels mais souvent instillés d'humour et d'une certaine légèreté... "La vocation suspendue" (1977), "L'hypothèse du tableau volé" (1978), "Les trois couronnes du matelot" (1982) et dirige le jeune Melvil Poupaud dans "La ville des pirates" (1983).
Bien que reconnu par ses pairs et le monde professionnel son succès en salle reste plutôt confidentiel. Il faut attendre sa sélection au festival de Cannes avec "Trois vies et une seule mort" (1996) avec Marcello Mastroianni (photo ci-dessus) pour que Raoul Ruiz soit plus présent dans les médias et finalement plus reconnu par le grand public.
Par la suite Raoul Ruiz aura plus de moyens pour tourner, moins de problèmes financiers et dse castings plus prestigieux.
Il tourne alors "Généalogie d'un crime" (1997) avec Melvil Poupaud et Catherine Deneuve, il adapte l'inadaptable Proust (photo ci-dessus) avec "Le temps retrouvé" (1999) avec un casting 4 étoiles, il réalise "Comédie de l'innocence" (2001) avec Isabelle Huppert, il adapte aussi Jean Giono avec "Les âmes fortes" (2001) avec Leatitia Casta, "Ce jour-là" (2002) avec Elsa Zylberstein et Bernard Giraudeau, "Klimt" (2005) bio du célèbre peintre avec John Malkovitch, "La maison Nucingen" (2007) avec Elsa Zylberstein et Jean-Marc Barr...
Dernièrement il lance un projet de série avant d'en faire un film, "Mystères de Lisbonne" (2010) est un film romanesque (photos ci-dessus et ci-dessous) entre Dumas et Dickens dans l'Europe du 19ème siècle. Ce dernier filma reçu des avis dythirambiques aussi bien des critiques que du public (en général) ; mais je dois avouer que pour ma part je suis beaucoup plus circonspect.
En règle général le peu de film que j'ai pu voir de Raoul Ruiz ne m'ont pas particulièrement chamboulé. Si sa mise en scène reste marqué par un style bien particulier il m'a toujours semblé que ses films étaient trop monocordes.
Il n'en demeure pas moins que le 7ème art perd (encore) un de ses illustres contributeurs. Raoul Ruiz nous a quitté ce vendredi 19 aout 2011 à Paris suite à une infection pulmonaire.
Né en 1941 au Chili d'un père capitaine de la marine marchande à la fois autoritaire et fantasque. A 5 ans sa famille doit quitter Santiago pour la campagne suite à la tuberculose du jeune Raoul. Il suit des études de droit et de théologie ; c'est lors de ses études que Raoul Ruiz écrit des dizaines de pièces de théâtre et qu'il dirige le ciné-club de l'université.
Il réalise son premier court-métrage en 1963 puis son premier long en 1967. Son second film "Très triste tigre" (1969) obtient le Léopard d'Or à Locarno la même année. 69 est aussi l'année où il épouse sa collaboratrice Valeria Sarmiento. Militant socialiste Raoul Ruiz devient conseiller cinématographique pour le gouvernement Allende mais suite au coup d'état de Pinochet en 1973 il s'exile en France.
Il tourne son premier film en France au titre très évocateur avec "Dialogue d'exilés" (1974).
Suivent des films que certain diront intellectuels mais souvent instillés d'humour et d'une certaine légèreté... "La vocation suspendue" (1977), "L'hypothèse du tableau volé" (1978), "Les trois couronnes du matelot" (1982) et dirige le jeune Melvil Poupaud dans "La ville des pirates" (1983).
Bien que reconnu par ses pairs et le monde professionnel son succès en salle reste plutôt confidentiel. Il faut attendre sa sélection au festival de Cannes avec "Trois vies et une seule mort" (1996) avec Marcello Mastroianni (photo ci-dessus) pour que Raoul Ruiz soit plus présent dans les médias et finalement plus reconnu par le grand public.
Par la suite Raoul Ruiz aura plus de moyens pour tourner, moins de problèmes financiers et dse castings plus prestigieux.
Il tourne alors "Généalogie d'un crime" (1997) avec Melvil Poupaud et Catherine Deneuve, il adapte l'inadaptable Proust (photo ci-dessus) avec "Le temps retrouvé" (1999) avec un casting 4 étoiles, il réalise "Comédie de l'innocence" (2001) avec Isabelle Huppert, il adapte aussi Jean Giono avec "Les âmes fortes" (2001) avec Leatitia Casta, "Ce jour-là" (2002) avec Elsa Zylberstein et Bernard Giraudeau, "Klimt" (2005) bio du célèbre peintre avec John Malkovitch, "La maison Nucingen" (2007) avec Elsa Zylberstein et Jean-Marc Barr...
Dernièrement il lance un projet de série avant d'en faire un film, "Mystères de Lisbonne" (2010) est un film romanesque (photos ci-dessus et ci-dessous) entre Dumas et Dickens dans l'Europe du 19ème siècle. Ce dernier filma reçu des avis dythirambiques aussi bien des critiques que du public (en général) ; mais je dois avouer que pour ma part je suis beaucoup plus circonspect.
En règle général le peu de film que j'ai pu voir de Raoul Ruiz ne m'ont pas particulièrement chamboulé. Si sa mise en scène reste marqué par un style bien particulier il m'a toujours semblé que ses films étaient trop monocordes.
Il n'en demeure pas moins que le 7ème art perd (encore) un de ses illustres contributeurs. Raoul Ruiz nous a quitté ce vendredi 19 aout 2011 à Paris suite à une infection pulmonaire.
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