Décès de Liz Taylor : partie 1
Née en 1932 en Angleterre dans une banlieue bourgeoise de Londres Elizabeth Taylor nait de nationalité britannique mais de parents américains originaires du Kansas.
Elle prend des cours de danse classique dès l'âge de 3 ans. En 1939 la Seconde Guerre Mondiale pousse ses parents à revenir aux Etats-Unis ; la famille s'installe à Los Angeles. Très vite sa mère Sara la présente aux studios de Hollywood. La mère, Sara, pousse sa fille à suivre divers cours pour compléter l'instruction de Elizabeth ; Liz prend alors des leçons d'équitation, de chant et de danse. La famille fréquente dès que possible le milieu du cinéma.
Elle est remarquée par un dirigeant de Universal Picture qui lui offre un contrat de 6 mois et obtient son premier rôle dans "There's one born every minute" (1941) de Harold Young mais cette enfant "au regard d'adulte" ne convient finalement pas.
Sara Taylor reste déterminée et décroche un casting chez Metro-Goldwyn-Mayer. Les conseils de la mère ajouté à son accent anglais permet à Elizabeth d'obtenir le rôle de Priscilla (photo ci-dessus) dans "Fidèle Lassie" (1943) de Fred M. Wilcox. Sur le tournage elle rencontre un autre enfant-star Roddy McDowall avec qui elle restera amie toute sa vie. Le film est un succès et un contrat de un an avec la MGM est signé.
Quelques apparitions notamment dans "Jane Eyre" (1944) de Robert Stevenson lui permet de gagner en expérience et de rencontrer de grande stars. Elle tourne dans "Le courage de Lassie" (1946) de Fred M. Wilcox où elle n'est plus Priscilla (?!) et elle joue Amy dans "Les quatre filles du docteur March" (1949) de Mervyn LeRoy. La période des années 40 est celui des films familiaux.
Elle obtient son premier vrai rôle dans "Le grand national" (1949) de Clarence Brown aux côtés de Mickey Rooney (photo ci-dessus) alors le plus grand enfant-star de Hollywood (déjà âgé de 24 ans !). Durant ce tournage plusieurs chutes de cheval lui occasionneront des douleurs au dos toute sa vie. Le succès de ce film lui permet d'être engagée en contrat longue durée qui place Liz Taylor désormais en enfant-star de la célèbre Little Red School de la MGM. Elle reçoit son diplôme en 1950.
Malgré son jeune âge Elizabeth, belle aux yeux violets, a une beauté en avance sur son âge ce qui lui permet d'obtenir des rôles de femme. Sa maturité lui permet donc d'être l'épouse de Robert Taylor dans "Guet-Apens" (1949) de Victor Saville et de jouer la jeune mariée dans le dyptique "Le père de la mariée" (1950) - "Allons donc papa" (1951) de Vincente Minnelli où son papa est interprété par le géant Spencer Tracy.
Durant toute cette période la présence et l'attention de sa mère Sara est toujours omniprésente. Mais en 1950 Elizabeth Taylor épouse tout de même l'héritier de hôtel Hilton. Le mariage est un échec et ils divorceront au bout de 9 mois.
Au cours de la première du film "L'héritière" (1950) de Wylliam Wyller elle rencontre l'acteur Montgomery Clift avec qui elle aura une relation plus ou moins platonique dû à l'homosexualité notoire de l'acteur.
Avec lui elle tournera (photo ci-dessus) dans le chef d'oeuvre "Une place au soleil" (1951) de George Stevens dans lequel l'ambition de Monty Clift va le pousser à choisir une héritière jouée par Liz Taylor pour le pire...
Elle est la jeune jouvencelle juive amoureuse de Robert Taylor (phot ci-dessus) dans "Ivanhoé" (1952) de Richard Thorpe où elle éclipse la star Joan Fontaine. Ce film est tournée en studio à Londres ; c'est à cette époque elle rencontre l'acteur Michael Wilding qu'elle épouse en 1952 avec qui elle aura 2 enfants nés en 1953 et 1955.
Elle enchaine les tournages dans des films plus ou moins réussis comme "Rhapsodie" (1954) de Charles Vidor, "La piste des éléphants" (1954) de William Dieterle, "La dernière fois que j'ai vu Paris" (1954) de Richard Brooks...
Arrive ensuite un vrai rôle de femme (photo ci-dessus) dans la superproduction Warner "Géant" (1955) de George Stevens. Elle y est l'épouse de Rock Hudson et y croise James Dean avec qui elle deviendra amie. Chef d'oeuvre sur la saga pétrolière au Texas.
Elle enchaine avec une autre superproduction, vaste fresque sur fond de guerre de Sécession. la MGM voulait refaire le coup de "Autant en emporte le vent"... Enorme budget mais le succès n'est pas au rendez-vous. Le tournage ne fut pas simple et fut marqué par deux mois d'arrêt suite à un drame ; après une réception chez Liz Taylor Montgomery Clift (qui joue dans le film) a un terrible accident de voiture. Alertée par un ami commun Liz Taylor sauvera la vie de Monty Clift en lui retirant les dents qui l'étouffaient ! Monty Clift aura la mâchoire brisée et la moitié du visage brisé et malgré la chirurgie il aura des séquelles tout le reste de sa vie.
Alors que son mariage avec Michael Wilding est au plus mal elle tombe amoureuse de Mike Todd (producteur et inventeur du procédé Todd-AO concurrent du Cinérama). Elle divorce et l'épouse en 1957. Elle accouche d'une petite Liza qui faillit la tuer. Tout de suite après elle tourne dans le chef d'oeuvre "Une chatte sur un toit brûlant" (1957) de Richard Brooks aux côtés de Paul Newman. Durant ce tournage, 7 mois seulement après la naissance de leur fille, Mike Todd meurt dans un accident d'avion. Inconsolable Liz Taylor termine le film comme elle peut avec l'aide du réalisateur et de son partenaire. Son rôle reste mémorable pourtant.
Après cette dernière adaptation de Tennesse Williams elle enchaine avec une autre adaptation du même auteur, un autre chef d'oeuvre... "Soudain l'été dernier" (1959) de Joseph L. Mankiewicz où Liz Taylor offre une sensualité encore jamais vue. Ces deux derniers films offrent à Liz Taylor deux nominations à l'Oscar.
Durant cette période elle s'amourache du meilleur ami de Mike Todd, le chanteur Eddie Fisher. Liz Taylor, après avoir attendri dans son rôle de veuve, elle choque ensuite l'Amérique puritaine en briseuse de ménage car Eddie Fisher est marié à l'actrice Debbie Reynolds. La presse à scandale s'en donne à coeur joie mais Liz Taylor épouse tout de même le chanteur en 1959.Après ce mariage Liz Taylor joue une prostituée dans "La vénus au vison" (1960) de Daniel Mann pour lequel elle gagne l'Oscar de la meilleure actrice en 1961. Elle ira chercher la statuette malgré une hospitalisation pour une pneumonie à Londres et malgré qu'elle ait émise elle-même des critiques vis à vis de ce film. En effet Liz Taylor obtient l'Oscar pour ce film mineur alors qu'elle a râté la statuette pour des rôles beaucoup plus marquant peu de temps avant.
Cet Oscar marque également la fin de son contrat avec la MGM.
Suite bientôt...