Décès de Liz taylor : partie 2
Suite...
Après avoir gagné la célèbre statuette la 20th Century Fox lui propose le rôle titre de sa prochaine superproduction. Elle demande alors 1 millions de dollars ce que, à la surprise générale, la Fox accepte faisant de Liz Taylor l'actrice la mieux payée de cinéma.
Outre sa rencontre sur ce tournage de Richard Burton la superproduction "Cléôpatre" (1963) de J.L. Mankiewicz (avec qui elle a déjà tourné "Soudain l'été dernier") est aussi connu pour avoir été l'un des tournages les plus chers et cacophoniques de l'histoire.
Commencé à Londres en 1960 avec Rouben Mamoulian aux commandes, Stephen Boyd et Peter Finch comme partenaires le film est perturbé par le climat et Liz taylor doit subir une trachéotomie ; le tournage doit s'arrêter plusieurs mois. Suite à toutes ces catastrophes le tournage est déplacé à Cinecitta en Italie avec une nouvelle équipe soit J.L. Mankiewicz, Richard Burton et Rex Harrison en lieu et place des précédents.
Le tournage aurait du reprendre sous de meilleurs auspices mais la relation amoureuse entre Burton (alors marié !) et Liz Taylor (elle aussi toujours mariée !) fait les choux gras de la presse ; même le pape s'en mêle ! Entre les retards et les désagréments divers et variés dûs notamment aux paparazzis le film explose son budget. Cependant le fait que la 20th Century Fox ait été au bord de la faillite est surtout une légende... Avec un coût de 44 millions de dollars (soit plus de 300 millions de dollars d'aujourd'hui !!!) le film rapporte 57 millions sur le seul sol américain.
Après le film les deux amants divorcent et se marient en 1964. Ils adopteront une petite fille juste après.
Après les déboires du tournage la Fox attaque en justice le couple par qui les scandales sont arrivés mais ce sont Richard Burton et Liz Taylor qui sortent vainqueur du procès.
1963 est donc l'année où Liz Taylor atteint son apogée autant au niveau de sa carrière qu'au niveau de son aura dans le star-system. La passion avec Richard Burton se feflètent à l'écran comme jamais. Le couple va enchainer les films ensemble...
Ils tourneront ensemble dans "Hôtel international" (1963) de Anthony Asquith, "Le chevalier des sables" (1965) de Vincente Minnelli, "Qui a peur de Virginia Woolf ?" (1967) de Mike Nichols, "Docteur Faustus" (1967) de Richard Burton, "La mégère apprivoisée" (1967) de Franco Zeffirelli, "Les comédiens" (1967) de Peter Glenville, "Boom" (1968) de Joseph Losey, "Under Milk Wood" (1971) de Andrew Sinclair, "Hammersmith is out" (1972) de Peter Ustinov...
Il triomphe surtout avec "Qui a peur de Virginia Woolf ?" (photo ci-dessus) pour lequel Liz Taylor n'hésite pas ) prendre 15 kilos et de se vieillir de 20 ans. Liz Taylor remporte son second Oscar de la Meilleure Actrice pour son rôle de Martha tandis que Richard Burton est snobé par la profession.
Le couple produit lui-même leurs prochains films ; le salaire de 1 million de dollars de "Cléôpatre" sera celui de Liz Taylor pour toute la décennie.
Liz Taylor tourne aussi sans sans mari dans "Reflets dans un oeil noir" (1967) de John Huston aux côtés de Marlon Brando, "Cérémonie secrète" (1968) de Joseph Losey et "Las Vegas un couple" (1970) de George Stevens. Ces films bien que relativement connus aujourd'hui ne sont pas de succès.
Les années 70 sont celles du déclin. Malgré sa nomination aux Golden Globes pour son rôel dans "Les noces de cendre" (1973) de Larry Peerce (avec Henry Fonda notamment) il est jugé vulgaire et sans intérêt par Richard Burton.
Ils divorcent en 1974 avant de se remarier pour une petite année en 75-76. A peine quelques mois après leur second divorce Liz Taylor épouse le sénateur John Warner. Elle divorcera en 1982.
Leur vie privée est à l'image de la filmographie de la star ; Liz Taylor enchaine les films aux castings impressionnants mais la critique et le public boude ces productions. C'est le cas pour "Une belle tigresse" (1972) et "Terreur dans la nuit" (1973) de Brian G.Hutton, "L'oiseau bleu" (1976) de George Cukor, "Le miroir se brisa" (1980) de Guy Hamilton...
La fin des années 70 la critique esquintent le monstre sacré, ses goûts de plus en plus extravagants et son embonpoint. La belle actrice aux yeux violets est évincée par le monstre sacré et sa légende.
Lors des années 80 Liz Taylor s'efface du grand écran pour s'afficher un peu plus sur le petit. Elle joue dans quelques séries TV. Elle a un regain d'intérêt lorsqu'elle apparait amincie et bronzée dans la saga "Nord et sud" ; Liz Taylor devient alors une sorte de rivale (les couvertures de magazines surtout) de Joan Collins alors devenue star sur le tard grâce au feuilleton "Dynastie".
Elizabeth Taylor a de nombreux soucis de santé mais reste très active à la télévision en jouant dans des productions où elle retrouvent des anciennes gloires du cinéma comme Robert Wagner ou George Hamilton.
Elle réapparait au cinéma dans une adaptation de l'opéra "Aïda" dans "Toscanini" (1988) de Franco Zeffirelli mais de nouveaux problèmes de santé l'éloignent une nouvelle fois.
En 1991 elle épouse son septième et dernier mari mais divorceront après 5 ans d'union.
N'oublions pas que Elizabeth Taylor donna plus de 50 millions de dollars à des oeuvres caritatives et qu'elle aida à la création de l'AMFAR (lutte contre le SIDA) avant de créer sa propre association en 1991.
Le biographe C. David Heyman dans son livre "Liz : la biographie non autorisée de Elizabeth Taylor" donne une liste non exhaustive de ses amants. Parmi les plus connus on peut citer Stanley Donen, Richard Brooks, Victor Mature, Franck Sinatra... Le biographe ne brille cependant pas tellement décrivant parfois de façon choquante ses aventures.
Liz Taylor était aussi une grande passionnée de joaillerie. Collectionneuse elle a en sa possession des bijoux très connus voir légendaire comme le Krupp Diamond, le Taylor-Burton Diamond ou encore le Peregrina Pearl (ayant appartenu à Marie Ière d'Angleterre) dont certain furent des cadeaux de Richard Burton. D'ailleurs après son divroce Liz Taylor vendit le Taylor-Burton Diamond aux enchères en 1978 pour 5 millions de dollars ; la somme fut reversée pour la construction d'une école au Botswana.
Après une vie entière parsemée de diverses maladies et accidents elle annonce un diagnostic d'insuffisance cardiaque avec plusieurs complications qui suivront.
Elizabeth Taylor meurt le 23 mars 2011 d'une insuffisance cardiaque.
Elle restera LA star de Hollywood par excellence, la dernière sans doute d'un âge d'or maintenant bien révolu.
Après avoir gagné la célèbre statuette la 20th Century Fox lui propose le rôle titre de sa prochaine superproduction. Elle demande alors 1 millions de dollars ce que, à la surprise générale, la Fox accepte faisant de Liz Taylor l'actrice la mieux payée de cinéma.
Outre sa rencontre sur ce tournage de Richard Burton la superproduction "Cléôpatre" (1963) de J.L. Mankiewicz (avec qui elle a déjà tourné "Soudain l'été dernier") est aussi connu pour avoir été l'un des tournages les plus chers et cacophoniques de l'histoire.
Commencé à Londres en 1960 avec Rouben Mamoulian aux commandes, Stephen Boyd et Peter Finch comme partenaires le film est perturbé par le climat et Liz taylor doit subir une trachéotomie ; le tournage doit s'arrêter plusieurs mois. Suite à toutes ces catastrophes le tournage est déplacé à Cinecitta en Italie avec une nouvelle équipe soit J.L. Mankiewicz, Richard Burton et Rex Harrison en lieu et place des précédents.
Le tournage aurait du reprendre sous de meilleurs auspices mais la relation amoureuse entre Burton (alors marié !) et Liz Taylor (elle aussi toujours mariée !) fait les choux gras de la presse ; même le pape s'en mêle ! Entre les retards et les désagréments divers et variés dûs notamment aux paparazzis le film explose son budget. Cependant le fait que la 20th Century Fox ait été au bord de la faillite est surtout une légende... Avec un coût de 44 millions de dollars (soit plus de 300 millions de dollars d'aujourd'hui !!!) le film rapporte 57 millions sur le seul sol américain.
Après le film les deux amants divorcent et se marient en 1964. Ils adopteront une petite fille juste après.
Après les déboires du tournage la Fox attaque en justice le couple par qui les scandales sont arrivés mais ce sont Richard Burton et Liz Taylor qui sortent vainqueur du procès.
1963 est donc l'année où Liz Taylor atteint son apogée autant au niveau de sa carrière qu'au niveau de son aura dans le star-system. La passion avec Richard Burton se feflètent à l'écran comme jamais. Le couple va enchainer les films ensemble...
Ils tourneront ensemble dans "Hôtel international" (1963) de Anthony Asquith, "Le chevalier des sables" (1965) de Vincente Minnelli, "Qui a peur de Virginia Woolf ?" (1967) de Mike Nichols, "Docteur Faustus" (1967) de Richard Burton, "La mégère apprivoisée" (1967) de Franco Zeffirelli, "Les comédiens" (1967) de Peter Glenville, "Boom" (1968) de Joseph Losey, "Under Milk Wood" (1971) de Andrew Sinclair, "Hammersmith is out" (1972) de Peter Ustinov...
Il triomphe surtout avec "Qui a peur de Virginia Woolf ?" (photo ci-dessus) pour lequel Liz Taylor n'hésite pas ) prendre 15 kilos et de se vieillir de 20 ans. Liz Taylor remporte son second Oscar de la Meilleure Actrice pour son rôle de Martha tandis que Richard Burton est snobé par la profession.
Le couple produit lui-même leurs prochains films ; le salaire de 1 million de dollars de "Cléôpatre" sera celui de Liz Taylor pour toute la décennie.
Liz Taylor tourne aussi sans sans mari dans "Reflets dans un oeil noir" (1967) de John Huston aux côtés de Marlon Brando, "Cérémonie secrète" (1968) de Joseph Losey et "Las Vegas un couple" (1970) de George Stevens. Ces films bien que relativement connus aujourd'hui ne sont pas de succès.
Les années 70 sont celles du déclin. Malgré sa nomination aux Golden Globes pour son rôel dans "Les noces de cendre" (1973) de Larry Peerce (avec Henry Fonda notamment) il est jugé vulgaire et sans intérêt par Richard Burton.
Ils divorcent en 1974 avant de se remarier pour une petite année en 75-76. A peine quelques mois après leur second divorce Liz Taylor épouse le sénateur John Warner. Elle divorcera en 1982.
Leur vie privée est à l'image de la filmographie de la star ; Liz Taylor enchaine les films aux castings impressionnants mais la critique et le public boude ces productions. C'est le cas pour "Une belle tigresse" (1972) et "Terreur dans la nuit" (1973) de Brian G.Hutton, "L'oiseau bleu" (1976) de George Cukor, "Le miroir se brisa" (1980) de Guy Hamilton...
La fin des années 70 la critique esquintent le monstre sacré, ses goûts de plus en plus extravagants et son embonpoint. La belle actrice aux yeux violets est évincée par le monstre sacré et sa légende.
Lors des années 80 Liz Taylor s'efface du grand écran pour s'afficher un peu plus sur le petit. Elle joue dans quelques séries TV. Elle a un regain d'intérêt lorsqu'elle apparait amincie et bronzée dans la saga "Nord et sud" ; Liz Taylor devient alors une sorte de rivale (les couvertures de magazines surtout) de Joan Collins alors devenue star sur le tard grâce au feuilleton "Dynastie".
Elizabeth Taylor a de nombreux soucis de santé mais reste très active à la télévision en jouant dans des productions où elle retrouvent des anciennes gloires du cinéma comme Robert Wagner ou George Hamilton.
Elle réapparait au cinéma dans une adaptation de l'opéra "Aïda" dans "Toscanini" (1988) de Franco Zeffirelli mais de nouveaux problèmes de santé l'éloignent une nouvelle fois.
En 1991 elle épouse son septième et dernier mari mais divorceront après 5 ans d'union.
Etonnament on la voit dans le très médiocre "Les Pierrafeu" (1994) produit par Spielberg, un rôle pour lequel elle est nommée au Razzie Award du pire second rôle.
Pour l'anecdote elle retrouve les anciennes gloires Joan Collins, Shirley McLaine et Debbie Reynolds dans un téléfilm "Drôle de retrouvailles".
Depuis le début des années 80 elle est la voisine de Michael Jackson à Bel Air. Elle sera une amie chère à la pop star et le défendra lors des accusations de pédophilie du roi de la pop.N'oublions pas que Elizabeth Taylor donna plus de 50 millions de dollars à des oeuvres caritatives et qu'elle aida à la création de l'AMFAR (lutte contre le SIDA) avant de créer sa propre association en 1991.
Le biographe C. David Heyman dans son livre "Liz : la biographie non autorisée de Elizabeth Taylor" donne une liste non exhaustive de ses amants. Parmi les plus connus on peut citer Stanley Donen, Richard Brooks, Victor Mature, Franck Sinatra... Le biographe ne brille cependant pas tellement décrivant parfois de façon choquante ses aventures.
Liz Taylor était aussi une grande passionnée de joaillerie. Collectionneuse elle a en sa possession des bijoux très connus voir légendaire comme le Krupp Diamond, le Taylor-Burton Diamond ou encore le Peregrina Pearl (ayant appartenu à Marie Ière d'Angleterre) dont certain furent des cadeaux de Richard Burton. D'ailleurs après son divroce Liz Taylor vendit le Taylor-Burton Diamond aux enchères en 1978 pour 5 millions de dollars ; la somme fut reversée pour la construction d'une école au Botswana.
Après une vie entière parsemée de diverses maladies et accidents elle annonce un diagnostic d'insuffisance cardiaque avec plusieurs complications qui suivront.
Elizabeth Taylor meurt le 23 mars 2011 d'une insuffisance cardiaque.
Elle restera LA star de Hollywood par excellence, la dernière sans doute d'un âge d'or maintenant bien révolu.
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