Hommage à Maurice Jarre
Nous sommes au lendemain de l'annonce du décès d'un des plus grands compositeur de musique au cinéma, Maurice Jarre nous a quitté à l'âge de 84 ans. Il venait de recevoir l'Ours d'Or à Berlin pour l'ensemble de sa carrière... C'est dingue de repenser à tous ceux qui sont partis après un ultime hommage ! (dernièrement Bashung), à croire qu'on s'attend à leur départ et qu'on en profite pour les remercier ou bien c'est surtout les artistes qui attendent une reconnaissance avant de pouvoir partir...
Ce grand monsieur a composé pas moins de 164 oeuvres pour le cinéma et la télévision pour un peu moins de 140 long métrages. Après le conservatoire de Paris il est directeur du Théâtre National Populaire où il rencontre Cocteau, Camus et Philippe Noiret qui le pousse vers la composition de bande-originale de films.
Première oeuvre pour "Hôtel des Invalides" court métrage de documentaire de Georges Franju qui va lui mettre définitivement le pied à l'étrier. La consécration vient grâve au géant David Lean et son "Lawrence d'Arabie" en 1962 ; Oscar de la Meilleure bande originale. David Lean sera son porte-bonheur puisque sur ses 9 nominations à l'Oscar Maurice Jarre obtiendra la statuette deux autres fois avec "Docteur Jivago" en 1966 et "La route des Indes" en 1984.
Et pourtant il y a bien d'autres chefs d'oeuvres dans sa filmographie musicale ; "Le jour le plus long" (1962), "Week-end à Zuydcoote" (1964), "Paris brûle-t-il" (1966), "Les professionnels" (1966), "La nuit des généraux" (1967), "L'étau" (1969), "Les damnés" (1969), "Soleil rouge" (1970), "L'homme qui voulut être roi" (1975), "Le dernier nabab" (1977), "le tambour" (1979), "L'année de tous les dangers" (1983), "Au nom de tous les miens" (1983), "Sens unique" (1987), "Liaison fatale" (1988), "Gorilles dans la brume" (1989), "Le cercle des poètes disparus" (1990), "Ghost" (1990), "Agaguk" (1993)... Depuis le milieu des années il est moins demandé et il a la malchance de composer pour des films plus ou moins médiocre avant de terminer sur trois films très médiocres comme "Le jour et la nuit" de BHL en 1997.
Sa musique douce, lyrique et puissante a toujours été parfaite pour les grandes épopées. Une musique qui sait envelopper comme un écrin sans être trop omniprésente. En me réintéressant à Maurice Jarre je remarque une chose. La part des films de guerre ou sur la guerre est très importante. En sachant qu'il a connu la guerre à l'adolescence on se demander si c'était un genre qu'il choisissait vraiment. En tous cas le papa de Jean-Michel Jarre est et restera un des plus grands.
Ce grand monsieur a composé pas moins de 164 oeuvres pour le cinéma et la télévision pour un peu moins de 140 long métrages. Après le conservatoire de Paris il est directeur du Théâtre National Populaire où il rencontre Cocteau, Camus et Philippe Noiret qui le pousse vers la composition de bande-originale de films.
Première oeuvre pour "Hôtel des Invalides" court métrage de documentaire de Georges Franju qui va lui mettre définitivement le pied à l'étrier. La consécration vient grâve au géant David Lean et son "Lawrence d'Arabie" en 1962 ; Oscar de la Meilleure bande originale. David Lean sera son porte-bonheur puisque sur ses 9 nominations à l'Oscar Maurice Jarre obtiendra la statuette deux autres fois avec "Docteur Jivago" en 1966 et "La route des Indes" en 1984.
Et pourtant il y a bien d'autres chefs d'oeuvres dans sa filmographie musicale ; "Le jour le plus long" (1962), "Week-end à Zuydcoote" (1964), "Paris brûle-t-il" (1966), "Les professionnels" (1966), "La nuit des généraux" (1967), "L'étau" (1969), "Les damnés" (1969), "Soleil rouge" (1970), "L'homme qui voulut être roi" (1975), "Le dernier nabab" (1977), "le tambour" (1979), "L'année de tous les dangers" (1983), "Au nom de tous les miens" (1983), "Sens unique" (1987), "Liaison fatale" (1988), "Gorilles dans la brume" (1989), "Le cercle des poètes disparus" (1990), "Ghost" (1990), "Agaguk" (1993)... Depuis le milieu des années il est moins demandé et il a la malchance de composer pour des films plus ou moins médiocre avant de terminer sur trois films très médiocres comme "Le jour et la nuit" de BHL en 1997.
Sa musique douce, lyrique et puissante a toujours été parfaite pour les grandes épopées. Une musique qui sait envelopper comme un écrin sans être trop omniprésente. En me réintéressant à Maurice Jarre je remarque une chose. La part des films de guerre ou sur la guerre est très importante. En sachant qu'il a connu la guerre à l'adolescence on se demander si c'était un genre qu'il choisissait vraiment. En tous cas le papa de Jean-Michel Jarre est et restera un des plus grands.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
B