Parallèle entre Delon et Belmondo : déclin et icône
Après le gros succès (5 millions d'entrées) de "Le marginal" (1983) Belmondo va enchainer 4 films qui vont faire successivement moins bien que le précédent. "Les morfalous" (1984) de Henri Verneuil fait 1 million de moins et reste un film mineur. Suivi de "Joyeuses Pâques" (1984) de et du navrant "Hold-up" (1985) de Alexandre Arcady. Sa carrière en prend un grand cou avec "Le solitaire" (1987) de Jacques Deray qui n'atteint même pas le million d'entrées, ce qui n'est pas arrivé depuis de nombreuses années. Ce énième polar sent en effet le réchauffé, qui selon les termes de l'acteur "Le solitaire est le polar de trop. J'en avais marre et le public aussi."
Alain Delon n'est pas en reste. Après son deuxième film "Le battant" (1983) qui est un échec il retourne à des films plus confidentiels avec "Un amour de Swann" (1984) de Volker Schlondorff et "Notre histoire" (1984) de Bertrand Blier mais il s'avèrent tous deux des échecs mais le film de Blier (photo ci-dessus) lui permet de remporter le César du Meilleur Acteur en 1985. Delon s'enfonce encore avec deux autres polars musclés de José Pinheiro "Paroles de flic" (1985) et "Ne réveillez pas un flic qui dort" (1988). La décennie 80 est bien celle du déclin...
En 1987, échec du "Solitaire" mais aussi renaissance de Belmondo au théâtre. Robert Hossein lui propose de remonter sur les planches pour jouer "Kean" de Sartre d'après Alexandre Dumas. Bébel retrouve sa vocation première pendant plusieurs mois au théâtre. Ce succès sur le splanches le rappelle sur grand écran... Il joue (photo ci-dessus) dans "Itinéraire d'un enfant gâté" (1988) de Claude Lelouch, retour au succès et il obtient le César du Meilleur Acteur par la même occasion en 1989.
Delon en 85 et Belmondo en 89 gagne la précieuse statuette mais tous deux dédaigneront la cérémonie n'iront pas chercher leur César.
Delon lui se voit offrir un rôle par le maitre qui lança Belmondo. "Nouvelle Vague" (1990) de Jean-Luc Godard est un échec mais Delon se console par les bonnes critiques. Que ce soit le thriller futuriste "Dancing machine" (1990) de Gilles Béat, "Le retour de Casanova" (1992) de Edouard Niermans ou le polar "Le crime" (1993) de Jacques Deray Delon enchaine échec sur échec. Le summum du ridicule reste "Le jour et la nuit" 1997) de Bernard-Henri Levy ; ce film à la promo impressionnante est un véritable fiasco autant critique ("plus mauvais film depuis 1945" selon Les Cahiers du cinéma) que public. Ce film est le plus gros bide de la carrière de Delon (photo ci-dessous).
Belmondo, après son César retourne sur les planches avec Hossein. Il tourne peu pour le cinéma. "L'inconnu dans la maison" (1992) de Georges Lautner et "Les misérables" (1995) de Claude Lelouch sont malheureusement deux gros échecs.
Tandis que Delon ne connait que l'échec depuis le début des années 80 Belmondo survit grâce au théâtre.
C'est alors que Patrice Leconte offre aux deux stars, 30 ans après "Borsalino" de retrvailler ensemble. Ce film (photo ci-dessus) est "Une chance sur deux" (1998) où Alain Delon et Jean-Paul Belmondo jouent au papas poules pour Vanessa Paradis dans une comédie d'action. Le succès n'est pas énorme comparé à leur carrière mais reste honnête.
Notons que Bébel joue avec Romain Duris dans "Peut-être" (1999) de Cédric Klapish. Un bon film d'anticipation qui n'a pas été un grand succès au box-office mais qui n'en demeure pas moins qu ce film a des qualités certaines.
Après ce film les deux acteurs vont se retrouver pour une apparition dans leur propre rôle. Bertrand Blier les fait jouer dans "Les acteurs" (2000) parmi un casting regroupant une grande partie de nos plus grands acteurs nationaux.
Cette même année Belmondo se retrouve un peu à la même place que Delon avec "Le jour et la nuit". "Amazone" (2000) de Philippe De Broca est le bide (pas même 100000 entrées !) de Bébel où il a pour partenaire Arielle Domsbale qu jouait avec Delon dans le film de BHL !
Fin 1999 Belmondo est hospitalisé pour un malaise lors d'une représentation théâtrale. En 2001 alors qu'il aterminé le remake télé de "L'ainé des Ferchaux" où il reprend de rôle 40 ans après tenu par Charles Vanel il est victime d'un accident vasculaire cérébral. Il ne montera plus sur les planches.
1999 est aussi l'année où Delon annonce qu'il met fin à sa carrière cinématographique ; annonce faite peur de temps avant qu'il ne tourne dans "Les acteurs" de Blier. Il connait quelques succès à la télévision dans des rôles de commissaire, des séries et téléfilms indigestes et indignes de sa carrière.
Il faut attendre des années avant de revoir les deux icône sur grand écran.
Alain Delon, plein d'auto-dérision, joue Jules César dans "Astérix aux Jeux Olympiques" (2008) de Frédéric Forestier.
Jean-Paul Belmondo, diminué loin du Bébel populaire, joue ce qui pourrait être ses adieux dans un remake de "Umberto D." de Vittorio De Sica, "Un homme et son chien" (2009) de Francis Huster.
Alain Delon n'est pas en reste. Après son deuxième film "Le battant" (1983) qui est un échec il retourne à des films plus confidentiels avec "Un amour de Swann" (1984) de Volker Schlondorff et "Notre histoire" (1984) de Bertrand Blier mais il s'avèrent tous deux des échecs mais le film de Blier (photo ci-dessus) lui permet de remporter le César du Meilleur Acteur en 1985. Delon s'enfonce encore avec deux autres polars musclés de José Pinheiro "Paroles de flic" (1985) et "Ne réveillez pas un flic qui dort" (1988). La décennie 80 est bien celle du déclin...
En 1987, échec du "Solitaire" mais aussi renaissance de Belmondo au théâtre. Robert Hossein lui propose de remonter sur les planches pour jouer "Kean" de Sartre d'après Alexandre Dumas. Bébel retrouve sa vocation première pendant plusieurs mois au théâtre. Ce succès sur le splanches le rappelle sur grand écran... Il joue (photo ci-dessus) dans "Itinéraire d'un enfant gâté" (1988) de Claude Lelouch, retour au succès et il obtient le César du Meilleur Acteur par la même occasion en 1989.
Delon en 85 et Belmondo en 89 gagne la précieuse statuette mais tous deux dédaigneront la cérémonie n'iront pas chercher leur César.
Delon lui se voit offrir un rôle par le maitre qui lança Belmondo. "Nouvelle Vague" (1990) de Jean-Luc Godard est un échec mais Delon se console par les bonnes critiques. Que ce soit le thriller futuriste "Dancing machine" (1990) de Gilles Béat, "Le retour de Casanova" (1992) de Edouard Niermans ou le polar "Le crime" (1993) de Jacques Deray Delon enchaine échec sur échec. Le summum du ridicule reste "Le jour et la nuit" 1997) de Bernard-Henri Levy ; ce film à la promo impressionnante est un véritable fiasco autant critique ("plus mauvais film depuis 1945" selon Les Cahiers du cinéma) que public. Ce film est le plus gros bide de la carrière de Delon (photo ci-dessous).
Belmondo, après son César retourne sur les planches avec Hossein. Il tourne peu pour le cinéma. "L'inconnu dans la maison" (1992) de Georges Lautner et "Les misérables" (1995) de Claude Lelouch sont malheureusement deux gros échecs.
Tandis que Delon ne connait que l'échec depuis le début des années 80 Belmondo survit grâce au théâtre.
C'est alors que Patrice Leconte offre aux deux stars, 30 ans après "Borsalino" de retrvailler ensemble. Ce film (photo ci-dessus) est "Une chance sur deux" (1998) où Alain Delon et Jean-Paul Belmondo jouent au papas poules pour Vanessa Paradis dans une comédie d'action. Le succès n'est pas énorme comparé à leur carrière mais reste honnête.
Notons que Bébel joue avec Romain Duris dans "Peut-être" (1999) de Cédric Klapish. Un bon film d'anticipation qui n'a pas été un grand succès au box-office mais qui n'en demeure pas moins qu ce film a des qualités certaines.
Après ce film les deux acteurs vont se retrouver pour une apparition dans leur propre rôle. Bertrand Blier les fait jouer dans "Les acteurs" (2000) parmi un casting regroupant une grande partie de nos plus grands acteurs nationaux.
Cette même année Belmondo se retrouve un peu à la même place que Delon avec "Le jour et la nuit". "Amazone" (2000) de Philippe De Broca est le bide (pas même 100000 entrées !) de Bébel où il a pour partenaire Arielle Domsbale qu jouait avec Delon dans le film de BHL !
Fin 1999 Belmondo est hospitalisé pour un malaise lors d'une représentation théâtrale. En 2001 alors qu'il aterminé le remake télé de "L'ainé des Ferchaux" où il reprend de rôle 40 ans après tenu par Charles Vanel il est victime d'un accident vasculaire cérébral. Il ne montera plus sur les planches.
1999 est aussi l'année où Delon annonce qu'il met fin à sa carrière cinématographique ; annonce faite peur de temps avant qu'il ne tourne dans "Les acteurs" de Blier. Il connait quelques succès à la télévision dans des rôles de commissaire, des séries et téléfilms indigestes et indignes de sa carrière.
Il faut attendre des années avant de revoir les deux icône sur grand écran.
Alain Delon, plein d'auto-dérision, joue Jules César dans "Astérix aux Jeux Olympiques" (2008) de Frédéric Forestier.
Jean-Paul Belmondo, diminué loin du Bébel populaire, joue ce qui pourrait être ses adieux dans un remake de "Umberto D." de Vittorio De Sica, "Un homme et son chien" (2009) de Francis Huster.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
G