Parallèle entre Delon et Belmondo : apogée et divertissements
Après l'affaire "Borsalino" chacun des deux continuent sur leur lancée.
Alain Delon tourne deux films avec Jean-Pierre Melville, le chef d'oeuvre "Le cercle rouge" (1970) et de moindre importance "Un flic" (1972). Il continue aussi à tourner à l'étranger notamment dans le western original "Soleil rouge " (1971) de Terence Young où il tourne avec l'ex-compagne de Belmondo Ursula Andress. Il tourne une nouvelle fois avec Gabin dans "Deux hommes dans la ville" (1973) de José Giovanni.
Jean-Paul Belmondo multiplie les films d'aventure de qualités avec de grands metteurs en scène comme "Les mariés de l'an II" (1971) de Jean-Paul Rappeneau, "Le casse" (1971) de Henri Verneuil, "Le magnifique" de Philippe De Broca et il retrouve Chabrol pour "Docteur Popaul" (1972). Et une fois n'est pas coutume il devance Delon en tournant avec Giovanni dans "La scoumoune" (1972).
1974 marque alors un tournant...
Delon tourne dans "Borsalino and Co", la suite donc, et dans "Zorro" un film commercial de divertissement pur qui n'est pas dans l'habitude de l'acteur ; ce dernier ayant accepté le film pour plaire à son fils Anthony alors enfant.
Belmondo lui, au contraire, est plus audacieux avec "Stavinsky" de Alain Resnais ; rôle qui semble plus approprié à un Alain Delon.
Alors que pour Delon c'est le signe annonciateur d'une filmographie qui va, lentement mais surement, pencher vers un cinéma moins pointu, plus proche de Belmondo ce dernier, lui, ne se remettra jamais de l'échec non mérité de "Stavinsky".
Jusqu'à la fin des années 70 Delon fait attention à ses choix avec ce qui reste le dernier chef d'oeuvre de sa filmographie, "Monsieur Klein" (1976) de Joseph Losey avec qui il avait déjà tourner "L'assassinat de Trosky" (1971). Il tourne aussi 2 fois avec Jacques Deray ("Flic story" et "Le gang") et José Giovanni ("Le gitan" et "Comme un boomerang"), des polars qui penchent plus du côté commercial à la Bébel à la même époque.
Après la déception "Stavisky" Belmondo reprend avec l'excellent "Peur sur la ville" (1975) de Henri Verneuil. A la fin de la décennie Belmondo passe du film d'action ("L'alpagueur") à la comédie ("Flic ou voyou").
1978 à 1983 marque l'apogée commercial de Bébel qui obtient ses plus grands succès au box-office à défaut d'avoir avec lui le succès critique. A la même période Delon tourne "Trois hommes à abattre" (1980) de Jacques Deray (photo ci-dessus) , ce dernier donnera aussi à Belmondo un de ses plus gros succès avec "Le marginal" (1983) (photo ci-dessous). Delon réalise "Pour la peau d'un flic" (1981) qui révèle Anne Parillaud avec qui il aura une liaison.
Après 1984 les deux stars vont perdre petit à petit leur place de numéro 1 du cinéma français.
Alain Delon tourne deux films avec Jean-Pierre Melville, le chef d'oeuvre "Le cercle rouge" (1970) et de moindre importance "Un flic" (1972). Il continue aussi à tourner à l'étranger notamment dans le western original "Soleil rouge " (1971) de Terence Young où il tourne avec l'ex-compagne de Belmondo Ursula Andress. Il tourne une nouvelle fois avec Gabin dans "Deux hommes dans la ville" (1973) de José Giovanni.
Jean-Paul Belmondo multiplie les films d'aventure de qualités avec de grands metteurs en scène comme "Les mariés de l'an II" (1971) de Jean-Paul Rappeneau, "Le casse" (1971) de Henri Verneuil, "Le magnifique" de Philippe De Broca et il retrouve Chabrol pour "Docteur Popaul" (1972). Et une fois n'est pas coutume il devance Delon en tournant avec Giovanni dans "La scoumoune" (1972).
1974 marque alors un tournant...
Delon tourne dans "Borsalino and Co", la suite donc, et dans "Zorro" un film commercial de divertissement pur qui n'est pas dans l'habitude de l'acteur ; ce dernier ayant accepté le film pour plaire à son fils Anthony alors enfant.
Belmondo lui, au contraire, est plus audacieux avec "Stavinsky" de Alain Resnais ; rôle qui semble plus approprié à un Alain Delon.
Alors que pour Delon c'est le signe annonciateur d'une filmographie qui va, lentement mais surement, pencher vers un cinéma moins pointu, plus proche de Belmondo ce dernier, lui, ne se remettra jamais de l'échec non mérité de "Stavinsky".
Jusqu'à la fin des années 70 Delon fait attention à ses choix avec ce qui reste le dernier chef d'oeuvre de sa filmographie, "Monsieur Klein" (1976) de Joseph Losey avec qui il avait déjà tourner "L'assassinat de Trosky" (1971). Il tourne aussi 2 fois avec Jacques Deray ("Flic story" et "Le gang") et José Giovanni ("Le gitan" et "Comme un boomerang"), des polars qui penchent plus du côté commercial à la Bébel à la même époque.
Après la déception "Stavisky" Belmondo reprend avec l'excellent "Peur sur la ville" (1975) de Henri Verneuil. A la fin de la décennie Belmondo passe du film d'action ("L'alpagueur") à la comédie ("Flic ou voyou").
1978 à 1983 marque l'apogée commercial de Bébel qui obtient ses plus grands succès au box-office à défaut d'avoir avec lui le succès critique. A la même période Delon tourne "Trois hommes à abattre" (1980) de Jacques Deray (photo ci-dessus) , ce dernier donnera aussi à Belmondo un de ses plus gros succès avec "Le marginal" (1983) (photo ci-dessous). Delon réalise "Pour la peau d'un flic" (1981) qui révèle Anne Parillaud avec qui il aura une liaison.
Après 1984 les deux stars vont perdre petit à petit leur place de numéro 1 du cinéma français.
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