Parallèle entre Delon et Belmondo : jeunesse et reconnaissance
Pendant près de 30 ans le cinéma français était symbolisé par deux stars. De la fin des années 50 à la fin des années 80 Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, aussi différents soient-ils, ont eu une carrière incroyable mais aussi un destin très semblable.
Ce qui peut paraitre à première vue étonnant est que c'est Jean-Paul Belmondo (photo ci-dessous à droite) qui est le "bourgeois" à l'origine. Né en 1933 à Neuilly (92) il est le fils du sculteur réputé Paul Belmondo tandis que Alain Delon (photo ci-dessous à gauche) est né en 1935 à Sceaux (92 également) d'un père dirigeant d'un petit cinéma Le Régina.
Après le divorce de ses parents à l'âge de 4 ans Alain Delon passe d'une famille d'accueil à l'autre. Il est rebelle et indiscipliné, renvoyé 6 fois de l'école avant de passer, sans conviction, un CAP Charcutier après que sa mère se soit remarié avec un charcutier.
Pour JP Belmondo son enfance est tout aussi rebelle, peu enclin à la scolarité il se passionne pour tous les sports et devient même un temps boxeur ; 4 victoires 1 défaites pour 9 combats.
A 16 ans Belmondo s'exilé en Auvergne à cause de la tuberculose, c'est là-bas qu'il décide de devenir comédien.
A 17 ans Alain Delon lui s'engage dans l'armée, il est participe alors à une campagne de la guerre d'Indochine.
Belmondo débute en 1950 au théâtre avec le cours de Raymond Girard qui l'aide à postuler au Conservatoire National Supérieur d'Art dramatique. Après avoir été recalé il est admis en auditeur libre en 1951. Après être recalé encore 2 fois il est enfin admis en 1952. Il y côtoie Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort. Il devient l'élève de Pierre Dux qui ne voit pas en lui beaucoup de talent et dit de Belmondo : "...avec la tête qu'il a il ne pourra jamais prendre une femme dans ses bras car cela ne serait pas crédible...".
En 1956, lors du concours du Conservatoire où il interprète Feydeau il est acclamé par ses amis et le public mais le jury lui donne simplement un accessit (prix dérisoire) qui lui interdit la Comédie Française. Malgré tout soutenu et porté en triomphe par ses camarades il adresse un bras d'honneur au jury en sortant de la salle.
Delon revient à Paris où, en 1956, il enchaine les petits boulots divers et variés dans le quartier des Halles à Paris. A St Germain des Prés il fait la connaissance de Jean-Claude Brialy qui l'invite au Festival de Cannes où il est remarqué pour son physique exceptionnel. Il est remarqué par le nabab hollywwodien David O. Selznick qui lui propose un contrat mais il faut qu'il apprenne l'anglais. Sa rencontre avec les frères Allégret va le faire rester en France.
Delon et Belmondo débute au cinéma tous les deux en 1957. Belmondo avec une apparition dans "A pied à cheval et en voiture" de Maurice Delbez et Delon dans "Quand la femme s'en mêle" de Yves Allégret. Belmondo et Delon vont alors se croiser pour la première fois dans leur second film "Sois belle et tais-toi" (1958) de Marc Allégret (photo ci-dessus).
Après trois autres films Alain Delon explose de beauté et de présence dans le chef d'oeuvre de René Clément "Plein Soleil" (1960).
Après avoir fait la connaissance de Jean-Luc Godard et tourné pour Chabrol Jean-Paul Belmondo devient une star avec un autre chef d'oeuvre, "A bout de souffle" (1960) de JL Godard.
Il est amusant de noter ici que Delon devient une star grâce à un réalisateur (Clément donc) que l'équipe cinéaste des Cahiers du cinéma n'apprécie guère. Belmondo lui va devenir la star de la Nouvelle Vague, un cinéma qui veut faire oublier le cinéma à "papy" dont René Clément est un des réalisateurs dénoncer par le Cahier du cinéma.
Ce qui peut paraitre à première vue étonnant est que c'est Jean-Paul Belmondo (photo ci-dessous à droite) qui est le "bourgeois" à l'origine. Né en 1933 à Neuilly (92) il est le fils du sculteur réputé Paul Belmondo tandis que Alain Delon (photo ci-dessous à gauche) est né en 1935 à Sceaux (92 également) d'un père dirigeant d'un petit cinéma Le Régina.
Après le divorce de ses parents à l'âge de 4 ans Alain Delon passe d'une famille d'accueil à l'autre. Il est rebelle et indiscipliné, renvoyé 6 fois de l'école avant de passer, sans conviction, un CAP Charcutier après que sa mère se soit remarié avec un charcutier.
Pour JP Belmondo son enfance est tout aussi rebelle, peu enclin à la scolarité il se passionne pour tous les sports et devient même un temps boxeur ; 4 victoires 1 défaites pour 9 combats.
A 16 ans Belmondo s'exilé en Auvergne à cause de la tuberculose, c'est là-bas qu'il décide de devenir comédien.
A 17 ans Alain Delon lui s'engage dans l'armée, il est participe alors à une campagne de la guerre d'Indochine.
Belmondo débute en 1950 au théâtre avec le cours de Raymond Girard qui l'aide à postuler au Conservatoire National Supérieur d'Art dramatique. Après avoir été recalé il est admis en auditeur libre en 1951. Après être recalé encore 2 fois il est enfin admis en 1952. Il y côtoie Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort. Il devient l'élève de Pierre Dux qui ne voit pas en lui beaucoup de talent et dit de Belmondo : "...avec la tête qu'il a il ne pourra jamais prendre une femme dans ses bras car cela ne serait pas crédible...".
En 1956, lors du concours du Conservatoire où il interprète Feydeau il est acclamé par ses amis et le public mais le jury lui donne simplement un accessit (prix dérisoire) qui lui interdit la Comédie Française. Malgré tout soutenu et porté en triomphe par ses camarades il adresse un bras d'honneur au jury en sortant de la salle.
Delon revient à Paris où, en 1956, il enchaine les petits boulots divers et variés dans le quartier des Halles à Paris. A St Germain des Prés il fait la connaissance de Jean-Claude Brialy qui l'invite au Festival de Cannes où il est remarqué pour son physique exceptionnel. Il est remarqué par le nabab hollywwodien David O. Selznick qui lui propose un contrat mais il faut qu'il apprenne l'anglais. Sa rencontre avec les frères Allégret va le faire rester en France.
Delon et Belmondo débute au cinéma tous les deux en 1957. Belmondo avec une apparition dans "A pied à cheval et en voiture" de Maurice Delbez et Delon dans "Quand la femme s'en mêle" de Yves Allégret. Belmondo et Delon vont alors se croiser pour la première fois dans leur second film "Sois belle et tais-toi" (1958) de Marc Allégret (photo ci-dessus).
Après trois autres films Alain Delon explose de beauté et de présence dans le chef d'oeuvre de René Clément "Plein Soleil" (1960).
Après avoir fait la connaissance de Jean-Luc Godard et tourné pour Chabrol Jean-Paul Belmondo devient une star avec un autre chef d'oeuvre, "A bout de souffle" (1960) de JL Godard.
Il est amusant de noter ici que Delon devient une star grâce à un réalisateur (Clément donc) que l'équipe cinéaste des Cahiers du cinéma n'apprécie guère. Belmondo lui va devenir la star de la Nouvelle Vague, un cinéma qui veut faire oublier le cinéma à "papy" dont René Clément est un des réalisateurs dénoncer par le Cahier du cinéma.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
E