Les stars et l'érosion de leur talent
En repensant à certaines stars et à leur dernier film (notamment cinéastes) je me suis demandé le pourquoi de la chose, à savoir comment certains déclarés comme des génies à leurs débuts ont pu perdre leur aura, ou du moins leur génie pour n'avoir que du talent ?!
Je pense d'abord aux réalisateurs, il me vient en premier lieu des noms comme William Friedkin, Francis Ford Coppola ou plus récemment Oliver Stone.
Pour William Friedkin, il débute avec des films énormes et marquant, "French Connection" (1972) et "L'exorciste" (1974). On lui promettait un avenir doré et une carrière parmi les plus grandes. Après ces deux films il passe une dizaine d'année moindre mais de valeur qui se termine avec "Los Angeles Police d'Etat" (1985)... Ensuite force est de constater que William Friedkin s'enfonce, se perd dans une carrière en perte de vitesse, avec des films qui ont beaucoup moins d'envergure et qui ne marquent plus leur époque. dernièrement "L'enfer du devoir" (2000), "Traqué" (2003) et "Bug" (2007) sont la preuve que William Friedkin a perdu son génie. Ces films sont dignes de n'importe quel faiseur de Hollywood et donc ses 3 derniers films ne surnagent que par le savoir-faire et l'expérience du cinéaste.
Pour Francis Ford Coppola le constat est quasi le même. Après un début tonitruant avec "Le parrain" (1972), "Conversation secrète" (1974) et "Apocalypse Now" (1979) il devient le chef de file du renouveau hollywoodien devant Spielbertg, Lucas, De Palma et consorts.
Mais comme William Friedkin les qualités de ses films déclinent petit à petit. Après des films plus ou moins réussis comme "Outsiders" (1983), "Rusty James" (1984), "Cotton Club" (1985) on ne peut que remarquer que jusqu'à aujourd'hui ses films ne restent plus dans les mémoires (à part peut-être "Dracula" en 1991) et que le tout surnage pour les mêmes raisons que Friedkin, ils ne sont tout de même pas manchot c'est certain.
Oliver Stone, de la génération juste après, à un déclin plus marqué. De "Salvador" (1986) à "L'enfer du dimanche" (1999) on peut dire qu'il n'a pas râté un film, tous méritent au minimum 2 étoiles en étant objectif (même tous au moins 3 pour moi). Mais arrive en 2005 le film qui annonce le début de la fin ... "Alexandre"... Un ratage énorme où le poil à gratter ne trouve rien d'autre qu'une pseudo-dénonciation de l'homosexualité du conquérant, où la maman d'Alexandre ne fait pas plus âgée que celui de son fils, en fait, le film n'a qu'une qualité celle de ses costumes et de ses décors. On pense alors à un accident, Stone va se ressaisir c'est sur ! Que nenni ! Coup sur coup arrive après "World Trade Center" (2006) et "W. l'improbable président" (2008) deux films complaisant dénués de polémiques... Serait-ce les 5 ans d'absence pour tourner des documentaires qui auraient fait perdre le goût du cinéma provoc à Oliver Stone ?! On peut se poser la question.
Pour William Friedkin et FF Coppola on peut se poser des questions ; le succès n'a plus été au rendez-vous ? "Apocalypse Now" a coûté trop cher ? Les producteurs pensent plus aux pognons qu'à l'art ? Ils ont perdu l'envie ?... etc...
Mais dans ce cas pourquoi d'autres de la même génération n'ont-ils pas les mêmes problèmes ?
En y pensant il y en a bien d'autres sur lesquels on pourrait aussi discuter. Mais c'est peut-être aussi ça le génie, survivre et continuer à faire les films qu'ils désirent.
Je pense d'abord aux réalisateurs, il me vient en premier lieu des noms comme William Friedkin, Francis Ford Coppola ou plus récemment Oliver Stone.
Pour William Friedkin, il débute avec des films énormes et marquant, "French Connection" (1972) et "L'exorciste" (1974). On lui promettait un avenir doré et une carrière parmi les plus grandes. Après ces deux films il passe une dizaine d'année moindre mais de valeur qui se termine avec "Los Angeles Police d'Etat" (1985)... Ensuite force est de constater que William Friedkin s'enfonce, se perd dans une carrière en perte de vitesse, avec des films qui ont beaucoup moins d'envergure et qui ne marquent plus leur époque. dernièrement "L'enfer du devoir" (2000), "Traqué" (2003) et "Bug" (2007) sont la preuve que William Friedkin a perdu son génie. Ces films sont dignes de n'importe quel faiseur de Hollywood et donc ses 3 derniers films ne surnagent que par le savoir-faire et l'expérience du cinéaste.
Pour Francis Ford Coppola le constat est quasi le même. Après un début tonitruant avec "Le parrain" (1972), "Conversation secrète" (1974) et "Apocalypse Now" (1979) il devient le chef de file du renouveau hollywoodien devant Spielbertg, Lucas, De Palma et consorts.
Mais comme William Friedkin les qualités de ses films déclinent petit à petit. Après des films plus ou moins réussis comme "Outsiders" (1983), "Rusty James" (1984), "Cotton Club" (1985) on ne peut que remarquer que jusqu'à aujourd'hui ses films ne restent plus dans les mémoires (à part peut-être "Dracula" en 1991) et que le tout surnage pour les mêmes raisons que Friedkin, ils ne sont tout de même pas manchot c'est certain.
Oliver Stone, de la génération juste après, à un déclin plus marqué. De "Salvador" (1986) à "L'enfer du dimanche" (1999) on peut dire qu'il n'a pas râté un film, tous méritent au minimum 2 étoiles en étant objectif (même tous au moins 3 pour moi). Mais arrive en 2005 le film qui annonce le début de la fin ... "Alexandre"... Un ratage énorme où le poil à gratter ne trouve rien d'autre qu'une pseudo-dénonciation de l'homosexualité du conquérant, où la maman d'Alexandre ne fait pas plus âgée que celui de son fils, en fait, le film n'a qu'une qualité celle de ses costumes et de ses décors. On pense alors à un accident, Stone va se ressaisir c'est sur ! Que nenni ! Coup sur coup arrive après "World Trade Center" (2006) et "W. l'improbable président" (2008) deux films complaisant dénués de polémiques... Serait-ce les 5 ans d'absence pour tourner des documentaires qui auraient fait perdre le goût du cinéma provoc à Oliver Stone ?! On peut se poser la question.
Pour William Friedkin et FF Coppola on peut se poser des questions ; le succès n'a plus été au rendez-vous ? "Apocalypse Now" a coûté trop cher ? Les producteurs pensent plus aux pognons qu'à l'art ? Ils ont perdu l'envie ?... etc...
Mais dans ce cas pourquoi d'autres de la même génération n'ont-ils pas les mêmes problèmes ?
En y pensant il y en a bien d'autres sur lesquels on pourrait aussi discuter. Mais c'est peut-être aussi ça le génie, survivre et continuer à faire les films qu'ils désirent.
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