Décès de Anita Ekberg
L'hécatombe... Comme souvent un deuil ciné n'arrive jamais seul. Coup sur Coup, après Rod Taylor et Francesco Rosi voici le décès de l'actrice d'un film mythique... Anita Ekberg est mort hier, dimanche 11 jenvier 2015 à l'âge de 83 ans.
Née en 1931 à Malmö en Suède, fille de docker Kertsin Anita Marianne Ekberg a une fillette parmi une grande famille de 7 enfants. Dotée d'un physique aux fromes très généreuses elle se lance dès ses 18 ans dans le mannequinat et est élue Miss Suède 1950. Présente à Miss Univers 1951 elle ne sera pas élue mais se fait remarquer et signe aussitôt un contrat avec la RKO de Howard Hughes. Malheureuseent le contrat ne vaut pas grand chose, l'actrice avouera que le milliardaire voulait surtout s'obtenir ses faveurs !
Universal rachète néanmoins son contrat et tourne plusieurs films qui mettent plus en évidence sa plastique avantageuse plutôt que son talent d'actrice.
On la voit dans de petits rôles dans "Le Gentihomme de la Louisane" (1952) de Rudolph Maté avec Tyrone Power, "Deux Nigaus chez Vénus" (1953) de Charles lamont aux côtés du duo comique Abbott et Costello. Elle obtient enfin un rôle un plus consistant dans "L'allée sanglante" (1955) de Willam A. Wellman avec John Wayne (ci-dessous !) et Lauren Bacall, un rôle remarqué pour lequel l'actrice est récompensée du Golden Globes du meilleur Espoir Féminin 1955.
Elle fait partie du casting prestigieux de la méga production "Guerre et Paix" (1956) de King Vidor. Cette même année elle épouse l'acteur Anthony Steel dont elle divorcera en 1959 (lui se remarie aussitôt avec Miss Autriche 1957 !).
Elle joue enfin les premiers rôles mais la plupart du temps dans des productions de base. On peut citer le drame "Valerie" (1957 - ci-dessus) Gerd Oswald avec Sterling Hayden, le polar "Police internationale" (1957) de John Gilling avec Victor Mature, la comédie "A Paris tous les deux" (1959) de Gerd Oswald avec Bob Hope et Fernandel (!),
Elle part tourner en Italie pour le peplum "Sous le signe de Rome" (1959) de Guido Brignone avec George Marchal qu'elle retrouve aussitôt après pour un autre film italien "Le dernier train pour Shangaï" (1959).
Elle obtient un rôle central dans un film d'un des plus grands réalisateurs du moment. Un tournant dans sa carrière avec "La Dolce Vita" (1960 - ci-dessous et ci-dessus) de Federico Fellini. Surnommée l'Iceberg Anita Ekberg devient instantanément la sex-symbol pulpeuse par excellence, sorte d'anomalie dans un film d'auteur d'une telle renommée et d'une telle postérité. Elle doit tout au fiilm et, sans doute, le film lui doit une certaine postérité. On se remémore tous la scène cultissime de son bain dans la fontaine de Trévise !
Elle reste en Italie et tourne dans "Les Mongols" (1961 - ci-dessus avec Jack Palance) de André de Toth avant de poser pour le magazine Playboy en novembre 1961. La bombe sexuelle s'assume et sert Fellini pour un rôle de modèle vantant les mérites du lait sur une affice publicitaire dans le sketch "la tentation du docteur Antonio" partie du film "Boccace 70" (1962 - ci-dessous).
Elle épouse en seconde noce l'acteur néerlandais Rik Van Nutter en 1963, elle en divorvera en 1970.
Elle repart outre Atlantique pour jouer avec Ursula Andress, Dean Martin et Franck Sinatra dans les western "Quatre du Texas" (1963 - ci-dessus) de Robert Aldrich.
Elle retrouve Bob Hope pour "Appelez-moi chef !" (1963) de Gordon Douglas réalisateur q'elle retrouve dans une autre comédie et dans un second rôle avec Jerry Lewis "Tiens bon la rampe Jerry" (1966).
Le milieu des années 60 donne le signe d'uen carrière qui ralentit fortement. Les rôles passent du premier au second plan et les films sont de moins en moins réputés comme les films "Comment j'ai appris à aimer les femmes" (1966) de Luciano Salce ou "Le Cobra" (1967) de Mario Sequi.
Elle revient un peu à la lumière grâce et une fois de plus au réalisateur Federico Fellini qui la choisit pour "Les Clowns" (1970 - ci-dessus) et "Intervista" (1987 - ci-dessous) dans son propre rôle, faisant écho au propos du critique Roger Ebert que seule Anita Ekberg "... était la seule personne capable de jouer son personnage..."
Outre des films sans envergure Federico Fellini est le réalisateur qui lui a offert son plus beau rôle et ses deux derniers films de valeur.
Son dernier rôle sur grand écran sera dans "Le Nain rouge" (1998) de Yvan Le Moine avant de la voir dans quelques épisodes télé en 2002.
L'actrice vivra dans une maison de retraitre en Italie à partir de 2011 où elle était oubliée. Visitée que par quelques voisins et les services sociaux. Dans le besoin elle avait du demander une aide financière à la Fondation Federico Fellini !
La Bombe suédoise dont Bob Hope avait dit, à son propos, que ses parents méritaient le Prix Nobel d'Architecture est une actrice, malheureusement, d'un seul film. Elle restera la star de "La Dolce Vita" à jamais.
Néanmoins n'oublions pas qu'elle a fait d'autres films où elle a su faire autre chose qu'un bain de "minuit"...
Anita Ekberg nous a quitté dans le dénouement ce week-end, dimanche 11 janvier 2015 à l'âge de 83 ans.