dear Wendy (2004) de Thomas Vinterberg
Vinterberg à la mise en scène pour un scénario signé Lars Von Trier qui vogue sur la dénonciation de l'American Way of Life sur lequel il avait réaliser le chef d'oeuvre "Dogville"... Dans ce dernier le scénario était cynique, brute et âpre avec un parti pris sans concession ; ce qui est tout le contraire pour "Dera Wendy".
Mise en scène plus académique (déception pour les créateurs de Dogme95) et un scénario beaucoup plus classique. L'histoire et le point de vue du départ crée un intérêt certain ; des loosers pacifistes se prennent de passion pour les armes à feu, esprit de contradiction et naïveté parsèment le film. Une certaine poésie au début forme un écrin qu'on devine éphèmère. La fin est too much, trop grandiloquent et quasi invraisemblable ne colle pas avec le reste du film, à la fois trop hollywoodienne et trop surréaliste. Un film bancal donc malgré un potentiel évident.
Note :