La définition du succès
J'ai lu récemment que Ron Howard a parlé de son succès pour "Da Vinci Code" avec "les recettes historiques m'encouragent à penser que c'est ce que les gens attendaient ..." dixit le cinéaste, soit dit en passant 758 millions de dollars. Non mais je rêve ! Et il ose rajouter "de toute façon j'aurais été descendu par les fans si j'avais trahi le livre..." !? Mais c'est pourtant un des premiers reproches du film fait par les fans, il suffit seulement de lire les critiques sur Allociné !
Mais ce qui m'agace le plus c'est bien la définition qu'on donne au succès, ou tout du moins celle à laquelle s'arrête tous ceux qui font le cinéma, producteurs, cinéastes, acteurs et tutti quanti...
Ron Howard fait la même comparaison que pour d'autres films au box-office impressionnant mais au taux de satisfaction décevant... Comme par hasard ce dernier est oublié par les studios et autres. Je pense par exemple à "La momie 3 la tombe de l'empereur dragon" dont les chiffres ne reflète pas l'avis des spectateurs après visionnage. En France la différence est peut-être encore plus flagrante avec dernièrement à "Astérix aux Jeux Olympiques" (7 millions et des poussières) ou à "Coco" (plus de 3 millions) dont les chiffres sont considérés comme ceux d'un succès unanimement salué alors qu'à la sortie des salles les spectateurs sont plus que déçus. Il suffit pourtant de jeter un oeil sur notre site Allociné pour s'en convaincre.
La solution serait d'effectuer des tests de taux de satisfaction comme on le fait pour les entrées au box-office, mais ça ne risque pas de devenir un automatisme, les artistes (et les autres ! lol) du cinéma préfère s'en référer au pognon gagné plutôt qu'au plaisir offert ou non à leur public.
Dans le même genre de nombreux films sont considérés comme décevant, ou encore râtés après les résultats au box-office alors que pourtant ces films obtiennent des résultats plus qu'impressionnant dans l'opinion des spectateurs... C'est le cas de "There will be blood" (2008) de Paul Thomas Anderson, de "The Wrestler" (2009) de Darren Aronofsky, de "The visitor" (2008) de Thomas McCarthy... Et j'en passe...
Tout ça pour affirmer que le succès ne peut être apprécier à sa juste valeur qu'après une étude de la satisfaction et du plaisir ressenti par les spectateurs après la séance de cinéma et non pas par le remplissage du porte-monnaie des producteurs. Si le monde du cinéma se souciait vraiment du public il en tiendrait compte.
Peut-être aussi que les gens (et en première ligne les cinéphiles et cinéphages) devraient aller voir plus de petits films, films d'auteurs, d'art et d'essais, petits budgets, premiers films... etc... Faire confiance un peu aux films sans promotions dignes d'une propagande et ne pas se laisser aller à la facilité, et donc aller voir essentiellement ce que les médias leur disent d'aller voir.
Utopiste et trop optimiste c'est certain mais sait-on jamais...
Mais ce qui m'agace le plus c'est bien la définition qu'on donne au succès, ou tout du moins celle à laquelle s'arrête tous ceux qui font le cinéma, producteurs, cinéastes, acteurs et tutti quanti...
Ron Howard fait la même comparaison que pour d'autres films au box-office impressionnant mais au taux de satisfaction décevant... Comme par hasard ce dernier est oublié par les studios et autres. Je pense par exemple à "La momie 3 la tombe de l'empereur dragon" dont les chiffres ne reflète pas l'avis des spectateurs après visionnage. En France la différence est peut-être encore plus flagrante avec dernièrement à "Astérix aux Jeux Olympiques" (7 millions et des poussières) ou à "Coco" (plus de 3 millions) dont les chiffres sont considérés comme ceux d'un succès unanimement salué alors qu'à la sortie des salles les spectateurs sont plus que déçus. Il suffit pourtant de jeter un oeil sur notre site Allociné pour s'en convaincre.
La solution serait d'effectuer des tests de taux de satisfaction comme on le fait pour les entrées au box-office, mais ça ne risque pas de devenir un automatisme, les artistes (et les autres ! lol) du cinéma préfère s'en référer au pognon gagné plutôt qu'au plaisir offert ou non à leur public.
Dans le même genre de nombreux films sont considérés comme décevant, ou encore râtés après les résultats au box-office alors que pourtant ces films obtiennent des résultats plus qu'impressionnant dans l'opinion des spectateurs... C'est le cas de "There will be blood" (2008) de Paul Thomas Anderson, de "The Wrestler" (2009) de Darren Aronofsky, de "The visitor" (2008) de Thomas McCarthy... Et j'en passe...
Tout ça pour affirmer que le succès ne peut être apprécier à sa juste valeur qu'après une étude de la satisfaction et du plaisir ressenti par les spectateurs après la séance de cinéma et non pas par le remplissage du porte-monnaie des producteurs. Si le monde du cinéma se souciait vraiment du public il en tiendrait compte.
Peut-être aussi que les gens (et en première ligne les cinéphiles et cinéphages) devraient aller voir plus de petits films, films d'auteurs, d'art et d'essais, petits budgets, premiers films... etc... Faire confiance un peu aux films sans promotions dignes d'une propagande et ne pas se laisser aller à la facilité, et donc aller voir essentiellement ce que les médias leur disent d'aller voir.
Utopiste et trop optimiste c'est certain mais sait-on jamais...
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