Pas de pitié pour les salopards (1966) de Giorgio Stegani
Un spaghetti un peu mollasson ; un spaghetti qui manque cruellement de cynisme et de violence, on est plus proche d'une comédie. D'ailleurs même Lee Van Cleef n'est pas le pistolero sans foi qu'on attend toujours.
Malgré tout ce western est une bonne surprise grâce notamment aux gueules qui traverse l'histoire (on reconnaitra le futur majordome de la série "pour l'amour du risque"). L'histoire louche d'ailleurs sur du vaudeville, un bandit de grand chemin qui ne peut se résoudre à voler encore et encore à l'insu de son plein gré (?!). Ce n'est donc pas le spaghetti 100% mais il souffle un peu de légèreté sur le genre si chère à Leone.
Note :