aux aboisL'image de Widmark qui revient éternellement est bein sûr celle de sa révélation au grand public : le rire sardonique du "carrefour de la mort". Il récidivera dans cette veine dans des rôles de gangsters qui lui allaient si bien ("la dernière rafale" de Keighley tout aussi génial). Ford révèlera un visage plus apaisé, plus sage surtout dans "les cheyennes" mais aussi dans "les deux cavaliers" et son inoubliable plan fixe de plusieurs minutes le montrant en train de deviser avec Jimmy Stewart. Sa disparition sonna un glas supplémentaire dans le panthéon de l'âge d'or hollywoodien. Reste le souvenir ému des films éternels qu'il a tournés.