Du goudron et des plumes (2014) de Pascal Rabaté
Après la comédie bucolique "Les Petits ruisseaux" (2009) et l'expérience "Ni à vendre ni à louer" (2011) Pascal Rabaté ne change pas de style et retrouve son acteur fétiche Daniel Prévost. Ce dernier n'a ici qu'un second rôle, celui du père (?!) de Sami Bouajila et Zinedine Soualem. On peut lire (notamment sur Allocine) qu'il s'agit d'un faux western, promis ce film n'a rien à voir de près ou de loin avec un western, la seule référence étant le titre...
Rabaté signe une chronique familiale à plusieurs niveaux de lecture, entre regroupement familial, racisme ordinaire, la solitude, la beaufitude populaire mais enveloppé d'un réelle tendresse et d'une humanité qui reste la valeur première du cinéma de Rabaté, entre Pierre Etaix et Jean Becker. C'est mignon serait-on tenté de dire, mais la satire reste bien douce, l'humour trop lisse et la morale tout ce qu'il y a de plus simpliste. Par contre Rabaté évite d'autres écueils comme la femme enceinte et l'ado mal dans sa peau. Pas déplaisant, pas complètement dénué d'intérêt mais c'est aussi un film sans surprise... Mignon sans plus...
Note :