Décès de Debbie Reynolds !

par Selenie  -  29 Décembre 2016, 18:29  -  #Décès de star - Bio

Incroyable coup du sort, stupéfiant et funeste destin, juste quelques heures après la mort de Carrie Fisher alias Princesse Leïa on apprend que sa mère, l'actrice Debbie Reynolds a succombé à son tour ce mercredi 28 décembre 2016 à l'âge de 84 ans !!!

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Née en 1932 au Texas, la jeune Mary Frances Reynolds a son avenir placée sous les étoiles quand elle est sacrée Miss Burbank 1948. Elle est remarquée aussitôt et obtient un contrat avec la Warner. Le patron Jack Warner la rebaptise alors Debbie avant de lui offrir son premier film avec "La Mariée du dimanche" (1948) de Bretaigne Windust pour lequel elle n'est pas créditée.

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Elle passe un cap quand elle joue dans la comédie musicale "Trois petits mots" (1950 - ci-dessus à droite) de Richard Thorpe où elle a pour partenaire Fred Astaire, un rôle qui lui vaut une nomination pour le Golden Globe de la révélation féminine.

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Elle est alors choisie par Gene Kelly pour jouer dans un futur projet. Elle tourne entre temps deux autres films mais pour des petits rôles avant que Gene Kelly ne l'engage et lui apprenne à danser pendant trois mois intensifs. Elle obtient alors un des trois premiers rôles principaux du chef d'œuvre "Chantons sous la pluie" (1952 - ci-dessus et ci-dessous) de Stanley Donen et Gene Kelly. Le film est un énorme succès et fait d'elle une star alors qu'elle est encore quasi inconnue et qu'elle a pour partenaire Gene Kelly, Donald O'Connor et une certaine Cyd Charisse.

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Elle retrouve aussitôt après son partenaire Donald O'Connor pour la comédie "Cupidon photographe" (1953) de Don Weis et Stanley Donen pour le musical "Donnez-lui une chance" (1954). Elle joue dans "Suzanne découche" (1954) de Frank Tashlin pour une seconde nomination aux Golden Globes.

 

Elle rencontre le chanteur Eddie Fisher en 1955 avec qui elle a un fils, Tod, et une fille, Carrie, la future Princesse Leïa de Star Wars.

 

Elle retrouve Richard Thorpe pour "Athena" (1954) et elle enchaine avec des films qui sont pour la plupart des comédies. On peut citer "Le Tendre piège" (1955) de Charles Waters, "Le repas de noce" (1956) de Richard Brooks, "Le bébé de mademoiselle" (1956) de Norman Taurog dans lequel elle joue avec son époux Eddie Fisher, "Tammy and the bachelor" (1957) de Josef Pevney qui lui permet de placer la chanson "Tammy" n°1 des charts, "Le démon de midi" (1958) de Blake Edwards, "Comment dénicher un mari" (1959) et "Tout commença par un baiser" (1959) de George Marshall et "L'habit ne fait pas le moine" (1959) de Frank Tashlin.

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En 1959, elle divorce de Eddie Fisher qui la quitte pour Liz Taylor (tous les 3 ci-dessus !). Elle sort la même année son premier album Studio sobrement intitulé "Debbie".

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Après les films "Les pièges de Broadway" (1960) de Robert Mulligan et "Mon séducteur de père" (1961) de George Seaton où elle retrouve Fred Astaire, elle participe à la superproduction "La Conquête de l'Ouest" (1962 - ci-dessus et ci-dessous avec Gregory Peck) de George Marshall, John Ford et Henry Hathaway, chef d 'œuvre du western et fresque épique résumés dans le titre qui regroupe un des plus beaux casting du 7ème Art et dans lequel elle tient le rôle principal, celui qui sert en quelque sorte de fil conducteur.

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Etonnamment, malgré l'énorme succès de ce dernier film, Debbie Reynolds va tourner de moins en moins ce qui n'empêche son succès. Elle joue dans "La Reine du Colorado" (1964) de Charles Walters pour lequel elle est nommée à l'Oscar 1965, dans "Au revoir Charlie" (1964) de Vincente Minnelli avant d'incarner très librement la célèbre Sœur Sourire dans "Dominique" (1966 - ci-dessous) de Henry Koster avant de jouer dans "Divorce à l'américaine" (1967) de Bud Yorkin.

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Sa carrière prend ensuite un virage certain en devenant la vedette de son propre show télé en 1969-1970 avec "The Debbie Reynolds Show" pour lequel elle est nommée aux Golden Globes. - (avec sa fille Carrie ci-dessous) - En 1972 elle fonde le Hollywood Motion Picture Museum, un musée consacré à Hollywood pour lequel elle a rassemblé des milliers de costumes, affiches et autographes. En 1973 elle fait un triomphe à Broadway dans la comédie musicale "Irène" pour laquelle elle est nommée aux Tony Awards.

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Cette même année 1973 elle divorce de son second époux, le riche industriel de la chaussure Harry Karl qui a dilapidé une grande partie de la fortune de son épouse. Débute alors un déclin certain pendant une période où l'actrice stoppe toute activité.

 

Elle refait parler d'elle en 1979 où elle crée le Debbie Reynolds Dance Studio à Hollywood qui est toujours, aujourd'hui, en activité. Elle épouse son 3ème mari Richard Hamlett en 1984 de qui elle divorcera en 1996.

 

On la voit de plus en plus à la télévision en caméo où seconds rôles dans des séries très régulièrement à partir des années 80 jusqu'aux années 2000. Mais elle revient au grand écran par la biais de l'animation en acceptant de prêter sa voix à la grand-mère dans "Kiki la petite sorcière" (1989) de Hayao Myiazaki.

 

La porte s'entrouvre alors et elle joue son propre rôle dans le succès "Bodyguard" (1992) de Mick Jackson. Elle joue ensuite dans "Entre ciel et terre" (1993) de Oliver Stone et "Mother" (1996) de Albert Brooks pour une nouvelle nomination aux Golden Globes.

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Elle revient au devant de la scène grâce au succès de la série "Will and Grace" (1999-2006 - ci-dessus) où elle joue le rôle récurrent de la mère de Grace pour lequel elle obtiendra un Emmy Award.

 

Ses deux derniers films sont l'excellente comédie "In and Out" (1997) de Frank Oz, "Recherche Bad Boys désespérément" (2012) de Julie Anne Robinson et "Ma vie avec Liberace" (2013) de Steven Soderbergh.

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Malheureusement Debbie Reynolds connaît quelques difficultés financières et se voit contrainte d'organiser une vente aux enchères en 2011 et de vendre ainsi plus de 3500 costumes et documents de sa collection dont la célèbre robe blanche que Marylin Monroe  portait dans "7 ans de Réflexion" (1955) de Billy Wilder.

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2016, année fatidique... Après avoir été avec sa fille Carrie Fisher au centre du documentaire "Bright Lights : Starring Debbie Reynolds and Carrie Fisher" projeté au dernier festival de Cannes, la maman perd sa fille le 27 décembre 2016 à seulement 60 ans victime d'une crise cardiaque. Debbie Reynolds, sans aucun doute froudroyé par la perte de son enfant succombe à son tour à un AVC, quelques heures après sa fille. Les Etoiles se suivent et se rejoignent...

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