Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? (2019) de Philippe De Chauveron

Suite logique après le succès impressionnant de "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?" (2014) avec plus de 12 millions d'entrées France. Le réalisateur Philippe de Chauveron retrouve son scénariste habituel Guy Laurent pour imaginer la suite des aventures familiales poly-ethniques. Cette fois, les parents Verneuil apprennent que leurs gendres veulent quitter la France avec leur famille respectives et donc avec les filles chéries Verneuil. Les Parents Verneuil vont donc tout faire pour que leurs filles restent auprès d'eux...

Près de cinq ans après, on retrouve donc la même équipe, la même famille avec les Verneuil évidemment incarnés par le couple Christian Clavier-Chantal Lauby, les Koffi avec Pascal Nzonzi-Salimata Kamate, les filles Verneuil jouées par Julia Paton, Frédérique Bel, Elodie Fontan, Emilie Caen, puis les gendres avec Ary Arbittan, Medi Sadoun,Frédéric Chau et Noom Diawara... On passera sur les pseudo-polémiques qui datent déjà du premier opus sur le soit-disant racisme du film, avec un tel casting il est difficile d'y croire, et rappelons que l'humour se doit d'être digérer au bon degré quoi qu'il arrive... On retrouve avec plaisir cette famille atypique dysfonctionnelle mais qui, avec le temps, s'est apprivoisée. La première qualité du film est de montrer une famille qui se dispute régulièrement mais qui reste attachiante, et si les débats et les déboires portent souvent voir toujours sur les différends culturels et/ou ethniques les rapports restent particulièrement similaires à n'importe quelle famille "de souche".

L'humour est toujours basé sur les clichés raciaux e, faut bien l'avouer, cela fonctionne bien avec un grand merci une fois de plus à Pascal Nzonzi absolument hilarant tandis que, par contre on notera que les quatre filles sont un peu plus en retrait. La partie "reconquista" de la famille et des gendres surtout est un peu téléphoné, surtout elle manque un peu de subtilité puisque le "vive la France" est martelé de façon aussi lourdingue que maladroite. On notera un mini-censure, où comment croire à un amour quand les amantes ne s'embrassent jamais malgré plusieurs mois de séparation ?!... Néanmoins, la recette fonctionne bien et on ne tombe jamais dans le vulgaire (une gageure au jour d'aujourd'hui !) et le message de tolérance et d'intégration reste de toute façon dans le bon sens tout en rappelant qu'on peut et qu'il faut rire de tout. Un chouïa en-deçà du premier mais ça reste un divertissement fort agréable.

Note :