American translation (2011) de Jean-Marc Barr et Pascal Arnold
L'histoire entre une petite bourgeoise et un jeune paumé qui mixte une sorte de syndrome de Stokholm avec la thèse de Eros et Thanatos selon Freud, tout un programme. En résumé une petite bourgeoise croit trouvé l'amour et comprend que ce dernier est un tueur en série... On suit donc une sorte de road-movie répétitif qui mêle érotisme, meurtre et de déclarations d'amour éternel aussi mièvres que risibles.
Entre relation malsaine et théorie psychologique plutôt maladroite le film tente un côté rock'n roll bien aidé par une bande-son excellente. Le pire c'est que les deux réalisateurs ont affirmé vouloir raconter "une histoire réaliste où la relation prime", et c'est bien là le malheur. Jamais l'émotion nous travail car le réalisme est toujours altérer. Si les deux acteurs principaux sont beaux et ont un certain magnétisme leurs personnages ner sont jamais vraisemblables ; par exemple comment croire à une jeune femme qui reste si froide et inerte (dans un sens ou dans l'autre) devant les horreurs de son copain ?! Le jeu des acteurs sont toujours trop théâtral, trop mécanique pour nous ancrer dans une réalité qui pourrait faire peur. Au final aucune émotion ni suspense d'aucune sorte. Un râtage malgré l'empathie qu'on pourrait avoir pour les deux acteurs principaux.
Note :