Décès d'un grand... Bernard Giraudeau nous a quitté...
On vient d'apprendre la nouvelle. Après 10 ans de souffrances Bernard Giraudeau est décédé ce samedi 17 juillet à 07 heures des suites de son cancer à l'âge de 63 ans.
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Né en 1943 à La Rochelle, petit-fils de cap-hornier et fils de militaire ses origines le prédestine à l'aventure. N'appréciant pas l'école plus que ça il s'engage dans la Marine Nationale à 16 ans où il sort major de sa promotion à l'école des apprentis mécanicien. Ensuite, à partir de 1964 il embarque sur le porte-hélicoptère Jeanne d'Arc pour ses deux premières campagnes. Il fera aussi parti des équipages de la frégate Duquesne et du porte-avion Clémenceau entre autres.
Après avoir effectué deux fois le tour du monde il entre en 1970 au Conservatoire National d'Art Dramatique où il obtient le Premier Prix de comédie classique et moderne.
Il débute au théâtre dans "La reine de Césarée" de Brasillach sous la direction de Jean-Laurent Cochet et dans "Sur le fil" de Arrabal.
Après une première apparition au cinéma dans "La poudre implacable" (1973) de Sergio Sollima il tourne dans son premier film d'importance en jouant le fils de Jean Gabin dans "Deux hommes dans la ville" (1973) de José Giovanni. Ce film marque ses véritables débuts et lui font rencontrer Alain Delon et José Giovanni qu'il recroisera pour le film "Le gitan" (1975).
Il retrouve Alain Delon dans "Le toubib" (1979) de Pierre Granier-Deferre. Il gagne le César du meilleur second rôle en 1980 pour ce film.
Entre temps Bernard Giraudeau tourne dans le film érotique "Bilitis" (1976) de David Hamilton et dans la comédie "Et la tendresse... Bordel !" (1979) de Patrick Schulmann.
Après un petit rôle dans "La boum" (1980) il va se diriger de plus en plus vers des rôles plus "viril". Il monte encore d'un cran dans la reconnaissance avec "Viens chez moi j'habite chez une copine" (1981) de Patrice Leconte (ci-dessus). Il enchaine avec des rôles moyens dans "Le grand pardon" (1982) de Alexandre Arcady et dans "Papy fait de la résistance" (1983) de Jean-Marie Poiré.
Il accentue son côté macho dans des films où ses personnages sont violents où machiavéliques. C'est le cas pour "Hécate" (1982) de Daniel Schmidt, "Rue barbare" (1984) de Gilles Bréhat, "L'année des méduses" (1984) de Christopher Frank. Il retrouve aussi José Giovanni pour "Le ruffian" (1983) où il tourne avec Lino Ventura et pour "Les loups entre eux" (1985).
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Mais il atteint le statut de star grâce au succès du film (ci-dessus) "Les spécialistes" (1985) de Patrice Leconte où il tient le haut de l'affiche avec Gérard Lanvin.
Mais paradoxalement c'est aussi à partir de ce moment où il tente de quitter son image d'acteur viril pour film d'action et d'aventure. On le voit dans des films plus confidentiels comme "Poussière d'ange" (1986) de Edourad Niermans et "L'homme voilé" (1987) de Maroun Bagdadi où il est un médecin à Beyrouth qui recherche sa fille.
Il se met à la réalisation pour un téléfilm, "La face de l'ogre" (1988) où il dirige sa compagne d'alors Anny Duperey. Après cet expérience il réalise son premier long métrage, "L'autre" (1990) pour lequel il reçoit le César de la Meilleure Première Oeuvre.
Après avoir connu la mise en scène Bernard Giraudeau va se diriger vers une carrière plus personnelle et à la fois plus prestigieuse.
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Il est un prof homo dans "Le fils préféré" (1994) de Nicole Garcia pour lequel il gagne le César du Meilleur Second rôle (1995). Prix qu'il reçoit aussi (en 1997) pour son rôle (ci-dessus) dans l'excellent "Ridicule" (1996) de Patrice Leconte.
Il réalise son second et dernier film pour le grand écran à la même époque. "Les caprices d'un fleuve" (1996) est un grand film d'époque, malgré un succès limité il en demeure pas moins que c'est un film d'une grande beauté.
Ses choix de carrière deviennent de plus en plus pointu, où il choisit quasi exclusivement des personnages ambigus et manipulateurs.
On peut citer "Une affaire de goût" (2000) de Bernard Rapp, pour lequel il reçoit le César du Meilleur acteur (2001). "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes" (2000) de François Ozon avec la jeune Ludivine Sagnier (photo ci-dessus) qu'il retrouve dans "La petite Lili" (2003) de Claude Miller ; film où il retrouve, comme partenaire cette fois-ci, sa réalisatrice de "Le fils préféré" Nicole Garcia (photo ci-dessous).
On peur aussi affirmer que les années 2000 sont aussi la plus belle partie de sa carrière.
En 2000 Bernard Giraudeau apprend qu'il est atteint d'un cancer qui l'oblige à l'ablation d'un rein. En 2005 il est atteint d'une métastase du poumon... Il est triste de constater que la plus belle partie de sa carrière correspond également à la maladie dont il sera finalement victime.
Il a eu deux enfants avec Anny Duperey dont Sara Giraudeau (née en 1985) qui fut sacrée Révélation de l'année à la 21ème cérémonie des Molières en 2007.
Il est à noter que Bernard Giraudeau fut Président de la 23ème cérémonie des Molières en 2009.
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Né en 1943 à La Rochelle, petit-fils de cap-hornier et fils de militaire ses origines le prédestine à l'aventure. N'appréciant pas l'école plus que ça il s'engage dans la Marine Nationale à 16 ans où il sort major de sa promotion à l'école des apprentis mécanicien. Ensuite, à partir de 1964 il embarque sur le porte-hélicoptère Jeanne d'Arc pour ses deux premières campagnes. Il fera aussi parti des équipages de la frégate Duquesne et du porte-avion Clémenceau entre autres.
Après avoir effectué deux fois le tour du monde il entre en 1970 au Conservatoire National d'Art Dramatique où il obtient le Premier Prix de comédie classique et moderne.
Il débute au théâtre dans "La reine de Césarée" de Brasillach sous la direction de Jean-Laurent Cochet et dans "Sur le fil" de Arrabal.
Après une première apparition au cinéma dans "La poudre implacable" (1973) de Sergio Sollima il tourne dans son premier film d'importance en jouant le fils de Jean Gabin dans "Deux hommes dans la ville" (1973) de José Giovanni. Ce film marque ses véritables débuts et lui font rencontrer Alain Delon et José Giovanni qu'il recroisera pour le film "Le gitan" (1975).
Il retrouve Alain Delon dans "Le toubib" (1979) de Pierre Granier-Deferre. Il gagne le César du meilleur second rôle en 1980 pour ce film.
Entre temps Bernard Giraudeau tourne dans le film érotique "Bilitis" (1976) de David Hamilton et dans la comédie "Et la tendresse... Bordel !" (1979) de Patrick Schulmann.

Après un petit rôle dans "La boum" (1980) il va se diriger de plus en plus vers des rôles plus "viril". Il monte encore d'un cran dans la reconnaissance avec "Viens chez moi j'habite chez une copine" (1981) de Patrice Leconte (ci-dessus). Il enchaine avec des rôles moyens dans "Le grand pardon" (1982) de Alexandre Arcady et dans "Papy fait de la résistance" (1983) de Jean-Marie Poiré.
Il accentue son côté macho dans des films où ses personnages sont violents où machiavéliques. C'est le cas pour "Hécate" (1982) de Daniel Schmidt, "Rue barbare" (1984) de Gilles Bréhat, "L'année des méduses" (1984) de Christopher Frank. Il retrouve aussi José Giovanni pour "Le ruffian" (1983) où il tourne avec Lino Ventura et pour "Les loups entre eux" (1985).
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Mais il atteint le statut de star grâce au succès du film (ci-dessus) "Les spécialistes" (1985) de Patrice Leconte où il tient le haut de l'affiche avec Gérard Lanvin.
Mais paradoxalement c'est aussi à partir de ce moment où il tente de quitter son image d'acteur viril pour film d'action et d'aventure. On le voit dans des films plus confidentiels comme "Poussière d'ange" (1986) de Edourad Niermans et "L'homme voilé" (1987) de Maroun Bagdadi où il est un médecin à Beyrouth qui recherche sa fille.
Il se met à la réalisation pour un téléfilm, "La face de l'ogre" (1988) où il dirige sa compagne d'alors Anny Duperey. Après cet expérience il réalise son premier long métrage, "L'autre" (1990) pour lequel il reçoit le César de la Meilleure Première Oeuvre.
Après avoir connu la mise en scène Bernard Giraudeau va se diriger vers une carrière plus personnelle et à la fois plus prestigieuse.
Il est un prof homo dans "Le fils préféré" (1994) de Nicole Garcia pour lequel il gagne le César du Meilleur Second rôle (1995). Prix qu'il reçoit aussi (en 1997) pour son rôle (ci-dessus) dans l'excellent "Ridicule" (1996) de Patrice Leconte.
Il réalise son second et dernier film pour le grand écran à la même époque. "Les caprices d'un fleuve" (1996) est un grand film d'époque, malgré un succès limité il en demeure pas moins que c'est un film d'une grande beauté.
Ses choix de carrière deviennent de plus en plus pointu, où il choisit quasi exclusivement des personnages ambigus et manipulateurs.

On peut citer "Une affaire de goût" (2000) de Bernard Rapp, pour lequel il reçoit le César du Meilleur acteur (2001). "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes" (2000) de François Ozon avec la jeune Ludivine Sagnier (photo ci-dessus) qu'il retrouve dans "La petite Lili" (2003) de Claude Miller ; film où il retrouve, comme partenaire cette fois-ci, sa réalisatrice de "Le fils préféré" Nicole Garcia (photo ci-dessous).

On peur aussi affirmer que les années 2000 sont aussi la plus belle partie de sa carrière.
En 2000 Bernard Giraudeau apprend qu'il est atteint d'un cancer qui l'oblige à l'ablation d'un rein. En 2005 il est atteint d'une métastase du poumon... Il est triste de constater que la plus belle partie de sa carrière correspond également à la maladie dont il sera finalement victime.
Il a eu deux enfants avec Anny Duperey dont Sara Giraudeau (née en 1985) qui fut sacrée Révélation de l'année à la 21ème cérémonie des Molières en 2007.
Il est à noter que Bernard Giraudeau fut Président de la 23ème cérémonie des Molières en 2009.
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