La vie d'Adèle - chapitre 1 et 2 (2013) de Abdellatif Kechiche

par Selenie  -  11 Octobre 2013, 08:54  -  #Critiques de films

Voilà donc le déjà célèbre dernier film du réalisateur de "L'esquive" (2004), "La graine et le mulet" (2007) et de "Vénus Noire" (2009, finalement son meilleur film)... Palme d'Or à Cannes (1ère fois que la Palme est offerte à la fois au réalisateur et à ses actrices) remise par le président Steven Spielberg rien que ça... Mais si ce film a d'indéniable qualités il reste surestimé. Adapté du roman graphique (une BD plus classe en sommes) "Le bleu est une couleur chaude" de Julie Maroh (Prix du Public au festival d'Angoulême 2010) dont il devait partagé le titre initialement, on constate dès le début que l'âge de l'héroïne ne correspond pas, 15 ans au début du roman elle en est à 17 dans le film... Un détail... Ensuite Kechiche tombe très vite dans ses travers (sauf dans "Vénus Noire"), à savoir s'éterniser sur des scènes dont l'intérêt est minimes, des scènes dont la longueur et la précision restent inutiles au récit ou à la dramaturgie comme le diner en famille, la manif ou l'anatomie d'Adèle lors d'une pose "artistique"...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
W
Je ne pensais vraiment pas aimé. Plusieurs blogueurs pourront témoigner de combien je partais méfiant. Pourtant, j'ai été bouleversé par l'histoire de ce personnage qui découvre l'amour, la<br /> sexualité, la vie adulte et se blesse devant la dureté de certaines épreuves comme la séparation ou l'affirmation de soi. J'ai trouvé ça très réussi.
Répondre
A
donc pour toi, clairement un film surestimé. Faudrait que je me fasse mon avis mais il ne me tente pas plus que ça
Répondre
M
Critique très juste, content d'en lire une qui ne soit pas automatiquement dithyrambique. Personnellement je n'ai pas été séduit par ce film, je suis d'accord avec toi sur la dimension voyeuriste<br /> et le manque de finesse que je trouve effarant.
Répondre