Le vent ne sait pas lire (1958) de Ralph Thomas
Vendu comme un film de guerre il s'agit avant tout d'un mélodrame avec tous les codes du genre. Le film joue la carte de l'exotisme à outrance, une héroïne japonaise (actrice française d'origine japonaise très peu connue), une histoire d'amour en Inde, durant la guerre 39-45 avec des vacances en amoureux en prime !
Dirk Bogarde est superbe mais il fera montre d'un bien meilleur choix de carrière par la suite. Les décors magique malgré la technique du Matte Painting pas parfaite (le maitre du genre est décédé il y a peu voir mon article sur le sujet ici). L'idée de base est plutôt bonne mais trop de caricatures (la japonaise qui minaude toujours par exemple) et des scènes d'une rare maladresse (l'aveugle musicien entre autres). Mais le pire reste le manque d'émotion, à la fois trop superficiel et trop mièvre. Même Dirk Bogarde ne peut sauver ce film. Une curiosité qui manque cruellement de nuance.
Note :