Oslo 31 aout (2011) de Joachim Trier
Seconde adaptation (après celle éponyme de Louis Malle en 1963) du roman "Le feu follet" de Durieu La Rochelle (collabo 39-45 soit dit en passant), Joacim Trier (rien à voir avec Lars Von Tier) déplace l'action chez lui à Oslo pour un film somnolant (d'un côté comme de l'autre). Le début est une suite d'archives inintéressantes avant de comprendre bien vite que le 31 aout estr une date, quoi qu'il arrive, fatidique dont qui retire un temps soit peu l'espoir d'une rédemption.
On suit un toxico en fin de traitement qui revoit ses plus ou moins proches et qui, au fond, lui renvoie à la face son passé difficile (mais choisit comme il l'avoue lui-même) et comprend au fur et à mesure (au fond il se complait là-dedans) il se dit qu'il n'a plus rien à voir avec ce monde-ci. Bref il ne se passe pas grand chose mais le pire c'est qu'il y a un manque d'émotion terrible ; le personnage principal avoue d'ailleurs plusieurs fois ne plus rien ressentir, à force nous non plus ! La réflexion et le fond de l'histoire sont franchement intéressante mais ça reste trop monocorde et il n'y a pas de but réel dans ce road-movie solo-urbain. Certaines scènes sont tellement fades et faciles (il pique du pognon et on s'attend à ce que quelqu'un arrive...) que même les "rebondissements" (appelons ça comme ça) ne font pas l'effet escomptés. Une histoire riche et profonde mais un film sans consistance.
Note :