Sublimes Créatures (2013) de Richard LaGravanese
Voilà la nouvelle saga des producteurs de "Twilight", adaptée du roman "16 Lunes" de Kami Garcia et Margareth Stohl la comparaison avec leur ancien succès est évidemment automatique et oblifgatoire. Une différence se fait néanmoins dès le casting. Les deux amants sont des quasis inconnus, Alden Ehrenreich avait marqué dans le sublime "Tetro" de FF Coppola et Alice Englert est la fille de la réalisatrice "La leçon de piano", Jane Campion. Ils forment un couple un poil moins glamour pour papier glacé mais ils sont plus charmant et plus apte à l'identification. Mais ce sont surtout les seconds rôles qui sont interprétés par des stars telles que Jeremy Irons et Emma Thompson.
On est un peu moins enjoué question réalisateur, LaGravanese un réalisateur qui n'a rien fait de probant à part des comédies sirupeuses. Autant le préciser rapidement "Sublimes créatures" est meilleur que "Twilight". Tout en ciblant le même public (les ados donc), en ayant les mêmes ingrédients du genre comme le passage à l'âge adulte, le monde fantastique avec beaucoup de romantisme acidulé (et non de romanesque)... etc... Néanmoins il faut souligner qu'ici l'histoire est beaucoup moins niaise et mièvre que les "Twilight", en témoigne par exemple la rencontre entre Ethan et Léna avec un échange beaucoup plus savoureux. L'autre bon point est l'humour, quasi absent dans l'autre saga ici l'optimisme du héros mortel apporte une légèreté bienvenue. Ajouté à une bonne BO et à une critique de l'intolérance religieuse ce film prouve régulièrement qu'il est plus profond que le cucul la praline "Twilight". Malheureusement il faut aussi avoué que c'est cousu de fil blanc, la trame reste semblable, les effets spéciaux ne sont pas tous sublimes (notamment la dispute lors du repas familial) et les 2h de film donnent l'impression qu'il fait 30 minutes de plus. C'est donc une énième saga romantico-fantastique qui n'est pas un grand film mais qui a le mérite d'être bien supérieur à "Twilight".
Note :