L'Etoile brisée (1958) de Jesse Hibbs
6ème et dernier film du réalisateur Jesse Hibbs avec l'acteur Audie Murphy en 4 ans, et disons-le de suite sans doute le meilleur western du duo. Le sujet de départ n'est pas des plus original (un classique), un bandit se cache en devant marshal et se trouve une autre façon de voir les choses... Mais plusieurs petits détails permettent une autre vision comme la façon de trouver la place de marshal, le coup de l'épouse. On est toujours un peu gêné par Audi Murphy, petit gabarit au charisme médiocre mais dont son passé d'authentique héros (le plus médaillé des Etats-Unis) de la Seconde Guerre Mondiale a offert une carrière cinématographique et donne un aura qu'on ne peut occulter.
Ajoutons surtout quelques seconds rôles marquants dignes des plus grands films avec un gamin touchant, un méchant parfait joué par Henry Silva (une gueule un peu en-deça de Jack Palance), un juge savoureux joué par Walter Matthau (futur compère de Jack Lemmon alors en début de carrière cinéma après des années sur les planches) et en prime la magnifique Gia Scala en femme fatale. Le seul soucis réside sans doute dans la durée du film. 1h25 un peu court, on sent parfois l'urgence alors que plusieurs paramètres méritaient un peu plus de temps. On pense surtout au changement de Tessa (Gia Scala) et on se demande bien pourquoi certains de parlent pas plus (ceux de la bande à Sam teeler). Néanmoins à défaut d'être un des plus garnds westerns des fifties ce western est d'une excellente qualité et offre un très bon moment.
Note :