La 5ème Vague (2016) de Jonathan Blakeson
Le Film de Jonathan Blakeson, "La 5ème Vague", sorti en 2016, est issu d'un roman de Rick Yancey.
"La 5ème Vague" suit la ligne tracée des films tirés d'ouvrages littéraires pour jeunes adultes ou plutôt post-adolescents tels que le "Labyrinthe" ou "Divergente". Celui-ci est une combinaison des "Âmes Vagabondes" (2013) et des "Hunger Games" (2012 à 2015).
On suit donc la jeune lycéenne Cassie Sullivan, issue d'une famille unie, avec des préoccupations d'adolescente qui va voir son monde chamboulé par l'arrivée des Autres, une espèce extraterrestre dont on ne sait pas à quoi elle ressemble. Cette arrivée se formalise par un ovni géant métallique parcourant le monde et déferlant sur la terre quatre vagues faisant succomber la population humaine. Cassie, perdant père et mère, va se retrouver séparée de son frère, amené dans un camp militaire pour combattre la cinquième vague, va tout faire pour le rejoindre.
On rentre dans une histoire, déjà vue et revue, où une jeune femme, élue par la providence, va se transcender (beaucoup trop) pour une quête dont va découler une plus grande mission encore. Cassie part à la recherche de son petit frère pour ensuite devenir une représentante de la lutte contre la menace extraterrestre, mais peut-être que tous ne sont pas pareils. Le bon point du film, reste dans le rythme, s'il n'y a pas de surprise, il n'y a pas d'ennui non plus et les quasi deux heures de film passent facilement grâce à quelques rebondissements bien placés.
Le casting est assez intéressant, on retrouve en tête d'affiche Chloë Grace Moretz ("Kick Ass") qui incarne assez bien cette jeune femme qui perd ces illusions familiales et qui se raccroche à sa promesse d'être toujours présente pour son petit frère. Malheureusement, les deux méchants incarnés par Maria Bello ("Prisonners") et Liev Schreiber ("Spotlight"), sont surjoués et l'on comprend leurs intentions à leur entrée.
Si l'histoire aurait pu être intéressante, sa place parmi tous les films sortis dans ce registre en même temps, marque un premier bémol, lassée par ces scénarios qui se ressemblent tous. De plus, trop d'incohérences s'entremêlent, on déduit la fin au bout de 30 minutes de film, et alors le côté mièvre des romances adolescentes entre deux "beaux gosses", en font un film pour midinettes en mal d'aventures et d'amour.
Note :